^ MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE -
j : Fonpées EN 1909 par Acu. Finer ET H. LECOMTE — S
pe PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE
Professeur au Muséum — — arte
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Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au — -— moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- — tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans périodicité régulière, par fascicules d'une . quarantaine de pages en moyenne.
- Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent être = adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- -— ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, Dei. — Les figures doivent étre prétes à étre reproduites directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- - gravure). Les auteurs recoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur z : demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés ` et remis en pages, mais à titre onéreux. La See et le brochage ‘sont | comptés en supplément. … | | : ee
Les deminde d'échange ou d'abonnement LE 65 francs par “volume de 4 fascicules ; ‘étranger : 90 francs) doivent être adres- Sie E au E H. EE :
Familles et genre de plantes Phanérogames par e Lewis
E uite au T LI descriptif et sgnongmique des genres de = lantes Phanérogames du même auteur. eg La première partie de ce complément actuellement sous presse et : i paraîtra prochainement comprendra : 1° un tableau analytique familles, 20 les descriptions détaillées de toutes les familles, blea Rs EQUe | pour tous “en s genres de Gage :
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Mure) MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE
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PHANÉROGAMIE
NOTULAE SYSTEMATICAE
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NOT. SYS. I
NOTULAE SYSTEMATICAE
ToE X, rascicuLE 1 (Novembre 1941)
RÉVISION DES OCHNACÉES DE LA RÉGION MALGACHE
par H PERRIER DE LA BATHIE.
Pour l'étude des plantes de cette famille nous suivrons en partie VAN TIEGHEM (1). Les sous-familles, tribus et sous-tribus qu'il y distingue sont nettement caractérisées et si quelques-uns des genres établis par cet auteur ne sont réellement pas distincts, d'autres sont basés sur des caractéres de trop d'importance pour qu'il n'en soit pas tenu compte. Nous conservons ainsi sa division de la famille, telle qu'il l'a délimitée, en 2 sous-familles, les Och- noidées et les Elvasioidées, dont la seconde n'est pas représen- tée dans notre région, et celle des Ochnoidées en 2 tribus, les Ouratées et les Ochnées. Ces 2 tribus se distinguent ainsi :
Calice à préfloraison quinconciale engrenée ; pétales à préfloraison tor- due-cloisonnée ; étamines en nombre double des sépales, les plus externes opposées aux sépales ` anthéres sessiles ou subsessiles, s'ouvrant par EDO ADICHOG EE Piae An indo e OR ME I. Ouratées
Calice à préfloraison simplement quinconciale ; pétales simplement tordus ; étamines plus nombreuses, souvent en nombre indéfini, les plus externes opposées aux pétales ; filets allongés ; anthères à déhiscence po- ricide ou longitudinale............. Ee eia reo 2. Ochnées
Tribu I. OURATÉES
Dans cette tribu, VAN TIEGHEM distingue 2 sous-tribus, les Orthospermées et les Campylospermées, et place toutes nos espéces dans cette derniére. Cette sous-tribu des Campylosper- mées, bien distinguée de la premiére 1? par la courbure de l'o- vule, de l'embryon et de la graine ; 29 par les sépales accrescents et persistants sur le fruit, est ensuite divisée en un certain nombre de genres, dont 2 seulement, Campylospermum et Cercanthemum,
(1) Van TIEGHEM, Etudes sur les Ochnacées, in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), p. 161-416, et loc. cit., XVIII (1904), p. 1-60.
Tr Don
sont représentés dans notre région. Ces deux genres, fondés sur des caractères de forme et de position de l'inflorescence que l'on peut observer souvent réunis sur les différents rameaux d'une méme plante, ne peuvent étre distingués (1). Toutes nos espéces appartiennent donc par suite au seul genre Campylospermum, dont le g. Cercanthemum V. T. n'est qu'un synonyme. Voici un résumé des caractères du genre Campylospermum ainsi com- . pris. Nous soulignons ceux qui le distinguent soit de la sous-tribu des Orthospermées, soit des autres genres que VAN TIEGHEM à admis dans les Campylospermées.
CAMPYLOSPERMUM V. T., in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 193 ; Campylocercum V. T.,loc. et, 194 ; Cercinia V. T., loc. cit., 194 ; Cercanthemum V. T., loc. cit., 194.
À
enveloppés d'écailles plus ou moins persistantes ou caduques. Feuilles persistantes, alternes, parfois rapprochéesen bouquet sur les individus jeunes, coriaces, penninerves mais à nervures se- condaires parfois peu distinctes du réseau ; stipules intra-axil- laires concrescentes avec le sommet bifide ou entier. Inflorescences terminales ou axillaires (des feuilles ou des écailles du bourgeon), en grappes, solitaires ou groupées en panicule, de cymules om- belliformes. Sépales 5, persistants et accrescents sur le fruit. Pé- tales 5, caducs, onguiculés. Etamines 10, presque sessiles, les plus externes oppositisépales ; anthéres allongées, s'ouvrant par 2 pores au sommet. Carpelles 5, oppositisépales ; style atténué vers le sommet ` stigmate entier, petit ` ovule, drupe et embryon ` courbés en arc ou en fer à cheval ; cotyles égales, latérales. |
Asie et Malaisie tropicale, Madagascar, Comores (1 esp.) et Afrique orientale (1 esp.). |
Les Campylospermum habitent les forêts les plus humides de la région, de o à 2.000 m. d'altitude, disséminés par pieds isolés. et distants, soit dans le sous-bois des hautes futaies, soit sur les.
Arbres de petite taille ou arbustes ; bourgeons volumineux
(1) Les genres Cercinia V. T. et Campylocercum V.T., fondés sur des ca- ractères de méme ordre, ne sont également pas valables et nous les consi- ` dérons aussi comme des synonymes de Campylospermum. i
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lisières ou dans les « savoka », où onlesobserve souvent sous forme de rejets d'une souche recépée. Les individus jeunes ont d'abord une tige simple, terminée au sommet par un bouquet terminal de feuilles trés grandes, à nervures bien visibles et saillantes, à dents manifestes ; puis la tige se ramifie de plus en plus, lesfeuilles sont de plus en plus petites, plus coriaces, à nervation et à dents moins nettes. Au cours de ce développement les inflorescences présentent des modifications analogues. Trés grandes sur les individus jeunes à tige simple, elles deviennent ensuite graduelle- ment plus courtes et, à tout âge, peuvent paraître, selon l'épo- que trés variable de la floraison, soit terminales, lorsque le bour- geon qui doit continuer le rameauest encore latent, soit latérales, à l'aisselle des écailles inférieures de ce bourgeon ou à la base d'une pousse feuillée lorsque ce bourgeon s'est développé. Les
feuilles, en outre, sont bien persistantes, mais il arrive que l'on
observe sur le méme pied des rameaux ne portant presque plus que des feuilles nouvelles, à limbe plusmince,ànervures etdents plus nettes, et d'autres neportant plus que des feuilles anciennes à limbe plus coriace, à nervures obsolétes, à bords récurvés et à dents détruites et paraissant entiers. En un mot, ces plantes sont trés hétéromorphes. Un spécimen d'herbier, un seul rameau recueilli au petit bonheur, ne permet évidemment pas de soup- conner ces différents états d'une méme plante et c'est pourtant sur ces stades de végétation que VAN T1EGHEM a établi la plupart de ses espéces et méme quelques-uns de ses genres. Aussi, bien qu'ayant suivi jusqu'ici la classification générale de cet auteur, ne pourrons-nous plus le suivre lorsqu'il s'agira de distinguer les espéces du genre.
Ces plantes ne sont pas d'ailleurs seulement hétéromorphes. Elles présentent en outre une foule d'autres variations non so- `
|. matiques,les unes peut-étreaccommodatives,mais résultant d'ac- |... commodations devenues héréditaires, par exemple la diminution e d | graduelle du feuillage, toutes formes d'àge écartées, chez quel- |. ques espéces largement répandues, en allant du Nord vers le Sud,
en passant d'un climat plus humide à un climat plus sec ; les
. autres sans cause apparente, plus distinctes, apparaissant çà
Re quer
et là, sans aire bien définie permettant de les regarder comme des sous-espèces, formes peut-être hybridogènes, reliant les espèces entre elles, rendant leur distinction difficile et consti- tuant parfois des séries paralléles avec des formes homologues d'espéces différentes. Ce polymorphisme, plus que l'hétéromor- phisme de ces plantes, rend trés ardue la distinction des espéces. Finalement, aprés avoir étudié 4 fois plus de spécimens que n'en avait à sa disposition VAN TIEGHEM, qui distinguait 34 espèces (1) dans ce genre, nous n'en avons conservé que 5, en leur adjoi- gnant les formes les plus distinctes à titre de variétés, vocable qui veut simplement dire ici que nous ignorons si ces formes sont des hybrides, des races fixées, des jordanons ou des sous-espéces. Les 5 espèces que nous conservons ne sont elles-mêmes pas trés - distinctes. On peut les considérer aussi bien comme des espéces collectives que comme des sous-espèces d'une espèce collective qui comprendrait tous les Campylospermum de notre région. Mais ces dénominations importent peu. Ce ne sont en somme que des moyens d'ordonner les variations de ce type, d'en faire mieux comprendre la succession, et non de diviser arbitrairement une série aussi compléte, aussi intriquée, aussi continue, dont les divers termes relient, par gradation insensible, les formes les plus extrémes. |
VAN TIEGHEM a bien signalé quelques différences anatomiques entre quelques-unes de ses prétendues espèces, mais ces diffé- rences ne séparent en somme que les 2 espéces les plus dissem- blables. (C. dependens de C. obtusifolium). Les caractères de cet ordre sont d'ailleurs aussi variables que les caractéres morpho- logiques et, pour pouvoir en faire état, il faudrait connaitre leurs variations d'abord aux différentes phases de la vie d'un méme individu, puis sur différents individus d'une méme forme croissant dans des conditions différentes, enfin sur des variétés distinctes, toutes questions que cet auteur n'a pas abordées.
Avant d'indiquer les caractéres des espéces et des formes qui nous paraissent reconnaissables, nous ajouterons encore quelques
(1) 23 Campylospermum et 11 Cercanthemum.
—À nm
mots sur les stipules, les écailles de bourgeon, le calice et la colo- ration des fleurs, dont on a tiré des caractéres inexistants. Les stipules et les écailles de bourgeon varient de dimensions selon la vigueur de croissance du rameau qui les porte et sont trés irré- guliérement persistantes ou caduques. Les stipules en outre sont entières d'abord, puis bifides à la fin lorsqu'elles sont allon- gées. Les sépales à l'anthése sont étalés ou réfléchis, verts ou plus ou moins jaunes ; ils sont verts ensuite, s'agrandissent, se dressent et se referment plus ou moins sur le jeune fruit ; enfin à maturité ils s'étalent à nouveau et sont alors, sur la face in- terne, d'un rouge vif ainsi que le gynophore trés épaissi. Ces fruits ont été par suite indiqués comme « fleurs rouges » par cer- tains collecteurs et cette méprise a suffi pour qu'une nouvelle espéce, distincte par ses fleurs rouges, le C. rubrum V. T., ait été créée. En fait les pétales de ces plantes ne sont jamais rouges. Trés caducs, ils sont toujours d'un beau jaune vif, excepté sur les variétés du C. dependens qui croissent dans le domaine du Sambirano, où ils sont blancs ou légèrement rosés.
La clef suivante résume les caractéres distinctifs des 5 espéces que nous conservons. Le peu de valeur de ces caractéres et les difficultés que nous avons eues pour séparer ces espéces s'y ma- nifestent clairement.
1. Inflorescences plus ou moins pendantes, presque toujours axillaires des feuilles ou des écailles du bourgeon, rarement terminales et en ce cas accompagnées le plus souvent d'inflorescences axillaires, presque tou- jours en grappes solitaires de cymules sessiles ou courtement pédon- culées, parfois cependant grappes groupées en panicule, les inférieures
. au moins, dans ce cas, à l'aisselle d'une écaille du bourgeon.
. 2. Feuilles en général étroitement oblongues-lancéolées, plus de 4 fois
_ plus longues que larges, atténuées très aiguës au sommet, ou atté- nuées obtuses mais alors nettement mucronées ; grappes gréles, là- ches et souvent trés longues ; pédicelles gréles et cylindriques.
3. Feuilles graduellement atténuées au sommet en pointe trés aiguë; fleurs petites ; sépales courts (4-6 mm.) ; anthéres courtes (4 mm. au plus) 1. C. dependens
3'. Feuilles atténuées vers le sommet obtus ou en coin aigu, mais net- tement mucronées dans les 2 cas ; anthére d'au moins 6 mm. de
long ; fleurs pus grandes ; sépales plus longs ts mm.) DO. Ge
E e.
2’. Feuilles obovales ou obovales-oblongues, relativement plus larges, obtuses et non mucronées au sommet ; grappes moins gréles, plus den- ses, à pédoncule comprimé et large (2-4 mm.) ; pédicelles souvent épais et plus ou moins tétragones, plus épais au sommet qu'à la base; I5 paires environ de nervures secondaires, arquées et reliées par des nervillesirréguliéres, souvent obliques et descendantes. . 3. C. anceps.
. Inflorescences en panicule terminale dont le pédoncule commun est
Ee à la base par les écailles d’un bourgeon, rarement réduites à
une seule grappe de cymules, grappe alors dressée et rigide.
4. Feuilles adultes nettement dentées en scie ; pas de nervure mar- ginale bien nette ; nervures secondaires distantes ou assez dis- tantes, terminées par une dent. 4. C. deltoideum.
4’. Feuilles adultes à dents petites ou obsolètes ou à bords entiers ; presque toujours une nervure marginale assez nette ; feuilles trés variables de forme et de dimensions, mais toujours obtuses, à plus grande largeur au-dessus du milieu et atténuées de ce point vers la base. 5. C. obtusifolium.
I. Campylospermum dependens (V. T.) comb. nov. — Gom- phia dependens A. P. DC., in Ann. Mus., XVII (1811), 415, t. VI ; Ouratea dependens Baill., Grand. Icon. (1890), t. 145; Cet dependens V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306.
La forme typique de cette Se a des feuilles nettement Le tiolées, allongées (20-30 cm.), à plus grande largeur au-dessus du milieu et à limbe toujours aigu à la base et faiblement denté ` vers le sommet ; des grappes axillaires et simples, à pédoncule trés gréle et à cymules sessiles de 3-5 fleurs; des pédicelles plus longs que le calice, articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base et des anthéres de A mm. de long ; enfin ses pétales paraissent jaunes. Elle provient du littoral oriental : du Petit-Thouars, sans localité ; Foulpointe, Humblot 52.
Nous n'en pouvons séparer spécifiquement les variétés sui vantes, très affines et d’ailleurs variables. Ces formes peuvent être groupées, au point de vue géographique, en deux séries
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1° Versant oriental de Madagascar : 1. Forme typique (caractères indiqués ci-dessus).
2. Var. subcordatum nov. — Diffère du type par les feuilles
Se reen
sessiles à base cordée et amplexicaule ` auricules larges et arron- dies.
EST (N.-E.): Soanierano, Ambohabe, Lam et Meeuse 5757et 5035.
3. Var. paniculatum nov. — Différe du type par les feuilles plus courtes et relativement plus larges (10-20 X 3-4,7 cm.) ; les fleurs un peu plus grandes (sépales de 7 mm. à l'anthése) ; les pédicelles articulés tout à fait à la base ; et les inflorescences groupées en panicule terminale de 3-5 grappes de cymules.
EST : Mananara (N.-E.), Perrier 3035 ; dunes littorales près de l'embouchure du Matitana (S. E.), Perrier 3043.
4. Var. integrifolium Aug. DC. pro sp. — Ouratea integrifolia Aug. DC., in Bull. Herb. Boissier, 2° série, I (1902), n° 6. — Dif- fére du type par les feuilles à bords entiers ; 12-15 paires de ner- vures secondaires principales longues et arquées ; les grappes de cymules les unes terminales et les autres axillaires des feuilles supérieures ; et les cymules inférieures courtement pédonculées. — Peut-être hybride de C. dependens et C. anceps.
EST (N.-E.) : Maroantsetra, Mocquerys 137.
29 Sambirano, N.-W. de Madagascar et Comores.
5. Var. amplexicaule O. Hoffm. pro sp. — Ouratea amplexicau- lis O. Hoffm., Sert. Pl. Madag. (1881), 321 ; Cercanthemum amplexicaule V. T., in Amn. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 308, ` et loc. cit., XVIII (1904), 30. — Feuilles sessiles et amplexicaules . de la var. subcordatum, mais différant de cette variété et du type, Se par les feuilles trés variables de grandeur (5,5-23 X 1,5-4,2 cm. _ parfois plus étroites : 8,5-13 X 1,5-1,6 cm.), à plus grande lar- | geur au milieu et plus souvent au-dessus ; les cymules souvent . réduites à 1 fleur ` les pédicelles plus courts (4-8 mm.), articulés - — tout à fait à la base ; les fleurs plus petites (sépales de 4 mm. à . l’anthèse), à pétales blancs ou rosés ` et les anthères plus courtes ëm. 5). SC
SAMBIRANO : Nossibé, Richard 327, 358 et 675 ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Perrier 3049 ` Nossy-Komba, île près de Nos- sibé, Hildebrandt 3336.
6. Var. auriculatum V. T. pro sp. — Cercanthemum auricula- tum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8 série, XVIII (1904), 3o. — Différe de la var. précédente par les feuilles courtement pétiolées, auri- culées à la base, mais non amplexicaules.
SAMBIRANO : Nossibé, Pervillé 345 ; Nossy-Faly, Pervillé 723.
7. Var. Hoffmanni V. T. pro sp. — Cercanthemum Hoffmann V. T. loc. cit., XVI (1902), 306. — Diffère des 2 précédentes par les feuilles nettement pétiolées (pét. de 2 à 5 mm.), à limbe pres- que toujours atténué-aigu vers la base, parfois néanmoins (rare- ment) à base plus ou moins obtuse. Feuilles souvent plus petites (6,5-13 X 1,4-4 cm.), parfois aussi grandes (jusqu'à 25 x 4 cm.).
SAMBIRANO : forét de Lokobe, à Nossibé, Hildebrandt 3302 ; Nossibé, Boivin ; vallée du Sambirano, Perrier 15520 ; massif de Manongarivo, versant gauche de la vallée du Sambirano, Perrier 3051.
OUEST (N.-W.): Stampiky (Ambongo), Decary 8288 (localité excentrique, peu probable, résultant peut-étre d'une confusion d'étiquette).
8. Var. Maromandiae nov. — Feuilles de la var. Hoffmanni, .mais en diffère ainsi que des 3 variétés précédentes par les pé- doncules largement comprimés (3-4 mm. de large) ; les cymules presque toujours à 5-8 fleurs ; les pédicelles gréles, 2-3 fois plus longs que le calice ; et les anthéres plus longues (4 €— vue Forme localisée au S. du massif de Manongarivo.
SAMBIRANO (S. de ce Domaine) : alentours du Mont Antsa- trotro, Perrier 3053 ; Bezofo à l'E. de Maromandia, Decary 1442 et 1453 ; Maromandia, Decary 1238 ; vallée de l'Antsako-
lany, à UE. de Maromandia, Decary 2142 ` Maromandia, Decary ` E
1181. Ce dernier exemplaire présente sur un même rameau des inflorescences à pédoncule large et très comprimé et d’autres avec le pédoncule grêle et étroit habituel de l’espèce. En outre
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les cymules de toutes ses inflorescences sont réduites à une fleur et les pédicelles sont à peine plus longs que le calice.
9. Var. Ankaranae nov. — Diffère de la variété Hoffmanni par ses inflorescences courtes, dépassant peu les feuilles et les anthères plus longues (3-4 mm.). Feuilles étroitement oblongues- lancéolées (4,8-10,5 X I,I-3,2 cm.), à plus grande largeur au milieu, atténuées-aigués presque également vers les 2 extrémités ; grappes gréles, de 15 cm. au plus de long, à cymules sessiles et 2-5 flores ; pédicelles plus courts que le calice.
OUEST (Nord) : forêt d'Analamaitso, au S. d'Anivorano, Hum- bert. 19075.
IO. Var. Humblotii Baill. pro sp. — Owratea Humblotii Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum ? Humblotii V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 300. — Variété voisinede var. Ankaranae mais en différant parles feuilles plus grandes (12-20 X 3-5,2 cm.) ; les inflorescences plus courtes que les feuilles, les unes axillaires, les autres terminales ; les cymules courtement (2-10 mm.) pédonculées ; les pédicelles 2-3 fois plus longs que le calice et articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base ; et les pétales jaunes.
CoMoRES ` Mayotte, Humblot 1169 (169).
Obs. — La Flore des Comores a plus d'affinités avec celle du N.-W. de Madagascar qu'avec toute autre région. Aussi n'est-il
. pas étonnant d'y retrouver une forme voisine de celles du Sam-
birano. Cette variété est le seul Campylospermum observé dans la région malgache en dehors de la Grande-Ile.
M i Ld 2. Campylospermum lanceolatum comb. nov. — Gomphia lan- ceolata Baker, in Journ. Linn. Soc. XXI (1884), 330 ; Cercan- themum lanceolatum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8? série, XVI
. (1902), 307.
Espéce ne différant de la précédente que par ses feuilles plus petites, lancéolées ou oblongues lancéolées (5-10 X 1,4-3,6 cm.), Obtuses et trés nettement mucronées au sommet, et à bords en-
— I2 —
tiers ; la fleur plus grande (sép. de 6-9 mm. à l'anthése) ; et ses anthéres d'au moins 6 mm. de long.
Forêts des montagnes, sur le versant oriental, de 800 à 1.000 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier.
CENTRE (EST) : sans localité : Baron 2454 et 2960 ; Antsiha- naka, Humblot 586 ` environs d'Analamazoatra, Perrier 14634 ; massif de l'Andrangavola (Réserve n? 3) au S.-E. du lac Alaotra, Humbert 17625.
Var. reflexum V. T. pro sp. — Cercanthemum reflexum V.T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306 ; C. squamiferum V. T. loc. cit, 307 ; C. circinale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 31 Ouratea laxiflora F. Gérard, C. R. Ac. Sc., vol. 163 (1916), 674.
Différe du type par les feuilles plus étroites et plus longues (10-22 x 1,5-3,2 cm.), de 5 à 10 fois plus longues que larges, courtement aiguës au sommet également mucroné ; les cymules souvent biflores ; les pédicelles atteignant 2 cm. de long ; et les - sépales plus grands (8-9 mm.). Les grappes de cymules atteignent | . jusqu'à 30 cm. de long.
Forêts des montagnes de 100 à 1.000 m. d'altitude, sur le ver sant oriental ; fl. : novembre-février. Noms vulg. : Menahy lahy Malambovony.
EsT : sur l'Isatrana, Chapelier, type du C. reflexum V. T. d», Chapelier, type du C. circinale ; Sainte-Marie, Boivin.
CENTRE (Est) : Analamazoatra ; sans nom de collecteur (type du C. squamiferum V. T.) ; Perrier 16018 (type de l'Ouratea laxi- flora, F. Gérard) ; Perrier 3041 et 5833; Louvel 209 et 7; Viguier ` et Humbert 113 ; Ursch (in Herb. Lugd. Batav.) ; N. de Mora- manga, Decary 7049.
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3. Campylospermum anceps comb. nov. — Gomphia ancep Baker, in Journal. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Cercanthemum anceps V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 307 ; ? C Boivini V. T., loc. cit., XVIII (1904), EN (x).
(1) C. Borvini est presque certainement un C. anceps, mais nous n 'avons S pu voir le type.
Espèce assez facilement distinguée par ses feuilles obovales- oblongues plus ou moins cunéiformes, à sommet non mucroné ; ses nervures secondaires distinctes et espacées, ses inflorescences pendantes à pédoncule large et comprimé ; ses pédicelles plus ou moins tétragones, souvent courts et épais et ses grandes fleurs (sép. de 8-10 mm. à l'anthése). Elle est très variable quant ` aux dimensions des feuilles et des pédicelles et, en somme, inter- médiaire entre les 2 espèces précédentes, dont elle a les inflo- rescences pendantes et presque toujours axillaires, et les 2 sui- vantes dont elle a les feuilles coriaces et les pédicelles souvent épaissis et tétragones.
Forêts de 200 à 1.200 m. d'altitude, sur le versant oriental ; fl. : novembre-février. Nom. vulg. : Menahy.
, EST : Soanierano (N. E.), Lam et Meeuse 5738 ; Ambatovola sur la Vohitra, Perrier 18417 ; S.-W. de Vatomandry, Perrier 14449 ; sur le Mangoro, prés de Lohavanana, Perrier 16983 ; bassin inférieur du Mangoro, Perrier 18115.
CENTRE (Est) : sans localité, Baron 2376 ; Analamazoatra, Thouvenot 113, Louvel 208 et 210 ; N. d'Anossibe au S. de Mora- manga, Decary 7178; Andranomadio, prés d'Ambositra, Drouhard (in Herb. Perrier n° 15455) ; env. d'Ivohibe (S.), W. Armand.
SAMBIRANO : base du massif du Tsaratanana, versant du Sam- birano, Perrier 3050.
Var. Perrieri F. Gérard pro sp. — Ouratea Perrieri F. Gérard, in C. R. Ac. Sc., Paris, vol. 169 (1916), 674. `
Arbuste simple de 2-3 m., à feuilles trés grandes (80-90 X 16-20 cm.), groupées en bouquet terminal, manifestement dentées dans la moitié supérieure, la tige terminée par un groupe de 7-8 grappes de cymules faiblement ascendantes, de 40 à 50 cm.
. de long, entourant d'ailleurs un bourgeon apical peu développé ;
SG pédoncule plat, jusqu'à 6 mm. de large ; cymules sessiles, 5-10- - "^ Hotes; pédicelles gréles, 2 fois plus longs quele calice ; sépales de 7-8 mm. — Probablement simple forme de jeunesse de C. anceps. . Esr : Forét orientale, vers 300 m. d'altitude, aux environs de
Maroantsetra, Perrier 3039.
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4. Campylospermum deltoideum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e sér., XVI (1902), 301. — Gomphia deltoidea Baker, in J ourn. Linn. Soc., XVIII (188r), 265 ; Ouratea Hildebrandtii Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum Hilde- brandtii V. T., loc. cit., 300 ; C. Baroni V. T., loc. et, 302.
Cette espéce, dont l'aire est mieux définie que celles de ses congénéres, habite les foréts des montagnes du Centre, entre 1.000 et 1.600 m. d'altitude, zone où elle est assez commune. Ses feuilles varient beaucoup de dimensions et de forme suivant l’âge et la station. Elles sont plus petites, plus étroites et plus coriaces sur les individus trés ramifiés des lieux arides et exposés aux vents, plus grandes et plus larges sur les stations plus fertiles ou mieux abritées. Ouratea Hildebrandtii Baillon représente las- pect de la plante dans les 17*$ de ces conditions et Campylosper- mum Baroni V. T. dans les secondes. On peut d'ailleurs observer sur les différents rameaux d'un méme pied ces diverses formes de feuilles avec tous les intermédiaires possibles (p. e. Perrier 13421). L'espéce, bien qu'hétéromorphe, ne présente pas d'ailleurs de forme assez stable ou assez caractérisée pour qu'on puisse la dis- tinguer comme variété, mais commela nervation des feuilles est à peu prés celle du C. anceps et du C. obtusifolium var. Breoni, il arrive que certains exemplaires, portant à la fois des inflores- cences terminales et des grappes axillaires isolées, sont difficiles à distinguer du C. anceps, et d'autres, dont les inflorescences sont toutes terminales, du C. obtusifolium var. Breoni. Néanmoins les dents du limbe, les nervures secondaires aboutissant à ces dents, et l'absence d'une nervure marginale permettent presque toujours de reconnaître C. deltoideum.
CENTRE ` Sans localité, Kitching, Baron (type de C. Baron? V. T), Baron 1969 et 3021 (types de Gomphia deltoidea Baker), Baron 4194, 3907 et 5138 ; Mont Tsaratanana (N.), Perrier 16286 ; Ankaizina (N.), Perrier 3032 ; forét de Besanatribe, dans le bas- sin supérieur du Sambirano, Humbert 18728 ; entre Mandritsara et Andilamena (N.-E.), Humbert 17972 ; env. d'Andilamena, Perrier 14983 ; entre Andilamena et le lac Alaotra, Perrier 14986 ; Manankazo au N.-E. d'Ankazobe, Perrier 5835 ; planté à Maha-
ur ab us
masina (Tananarive), pied provenant de la Mandraka, Perrier 13421 ; Mantasoa, E. de Tananarive, Decary 6075 ; Sud de Mora- manga, Decary 7018 ` Andrangaloaka (Imerina), Hildebrandt 3708 (type de UO. Hildebrandtüi Baillon) ; Tsinjoarivo, Viguier et Humbert 1814 et 1911, Perrier 14639; env. d'Ambatofinandrano (à PW. d'Ambositra), Decary 13221 ; massif de l'Andohahelo (S. E.), Humbert 6241.
5. Campylospermum obtusifolium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 297. — Ochna obtusifolia Lamk, Dict., IV (1796), 510 ; Gomphia obtusifolia A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416 ; Campylospermum breviflorum V. T., loc. cit., 302 ; C. rubrum V.T., loc. cit., 302 ; C. revolutum V. 5 loc. cit., 302 ; C; Cloiseh V. L., loc. til., 302. à d
La forme typique de cette espèce, dont tous les spécimens pro- viennent des environs de Fort-Dauphin, bien qu'hétéromorphe comme le sont tous les Campylospermum, est tellement homo- gène que l'on ne comprend pas, types en mains, comment VAN TIEGHEM a pu y distinguer 5 espéces différentes. Ses petites feuilles (1,5-10 X 1-3,cm.), à bords entiers ou subentiers, à ner- vation plus ou moins apparente selon l'état de ces feuilles, cons- tituée par un fond de petites nervures trés nombreuses et trés fines, réunies prés des bords en nervure marginale, avec parfois, sur ce fond, quelques nervures (3-7 paires) plus longues, plus arquées et plus distantes, permettent assez facilement de la dis- tinguer soit de C. deltoideum soit des autres formes de C. obtusi- folium.
A. P. DE CANDOLLE (1) a identifié avec quelque doute les types d'Ochna obtusifolia Lamk. (Flacourt et Commerson) à Gomphia laevigata Vahl (2) et BAILLON a rapporté à l'espéce de VAHL les spécimens de du Petit-Thouars, Bernier 174, Chapelier, Bréon, de Lastelle, Boivin, Humblot 64 et 141, tous rapportés ici à C. obtusifolium ou à ses variétés. Nous ne pouvons admettre cette
(1) in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416. (2) Symb. Bot., II (1791), 49.
des MR e
synonymie pour les raisons suivantes : I? le type de Gomphia laevigata Vahl (Koenig, en provenance de l'Inde) a disparu (1) de l'herbier Vahl (Musée de Copenhague) et ni A. P. de Candolle ni Baillon ne l'ont vu ; 29 A. L.de Jussieu dit (in sched.) que Vahl a vu le spécimen de Commerson et n'y a pas reconnu son espèce ; 3? l'espéce de Vahl n'a pas été retrouvée dans l'Inde. La preuve de l'identité, extrêmement douteuse, de Gomphia laevigata Vahl et d'Ochna obtusifolia Lamk, ne peut donc être établie. Cette forme typique est localisée étroitement aux environs de Fort-Dauphin. . Esr (Sud) : Environs de Fort-Dauphin, Flacourt (type de l'Ochna obtusifolia Lamk.), Commerson, Cloisel x12 (type de C.
breviflorum V. T.), 83 (type de C. rubrum V. T.), 109 (type de `
C. Cloiseli V. T.) et 146 (type de C. revolutum V.T.), Alluaud 38, Humbert 5929 et 5993, Decary 10285, 10762, 10858, 10756 et 11067.. |
Var. perseaefolium (Baker pro sp.) — Gomphia perseaefolia Baker, in Journ. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Campylospermum perseifolium V. T.,in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 298 ; C. ovale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 24 ; C. Chapelieri V. T., loc. cit., 25 ; C. Bermieri V. T., loc. cit., 24 ; C. densum V. E; loc. cit., 26 ; C. denudatum V.T., loc. cit., 26; C. coriaceum V. T. loc. cit., 26 ; C. Thouarsi V. T., loc. cit., 24.
Limbe foliaire à bords entiers et nervation du type (peu visible ou trés dense) mais sans nervures plus longues, irrégulières et : arquées. Feuilles plus grandes (jusqu'à 12 et 15 cm. de long), en général de plus en plus grandes en remontant la cóte orientale du Sud vers le Nord.
L'hétéromorphisme et le polymorphisme habituel des Campy- lospermum n'entrent que pour une faible part dans les caractéres invoqués par VAN TIEGHEM pour distinguer les espèces indi- quées en synonymie ci-dessus. La plupart ne sont fondées que
(1) Van Tieghem, in Ann. Sc. Nät., 8, XVIII (1904), 23.
sur l'aspect du rameau unique qui constitue presque toujours les spécimens types cités ci-dessous.
Forêts (sous-bois) et Savoka, non loin du littoral, de Mananjary à Sainte-Marie ; fl. novembre-avril. Nom vulg. : Menahy.
EST : Mananjary (S.), Geay 7398. 7506, 7523 et 7524 ; S. de l'embouchure du Mangoro, Perrier 14206 et 14206 bis ; environs de Mahanoro, Perrier 18114 a et 18114 b ; environs de Vatoman- dry, Guillot 35 et Perrier 14113 ` Tampina au S. de Tamatave, Louvel 193 ; sans localité, Baron 2226 (type de Gomphia perseae- folia Baker), du Petit-Thouars (type de C. Thouarsi V. T.), du Petit-Thouars (type du C. ovale V. T.), Chapelier. (type de C. Chapelieri V. T.) ; Foulpointe, Humblot (type de C. densum V. T.) ; Sainte Marie, Bernier 174 (type de C. Bernieri V. T.), Bot- vin (type de C. denudatum V. T.) ; lac (lagune) de Nossy-vé (N. E.), Humblot 141 (type de C. coriaceum V. T.). :
fa. uniracemosa. — Inflorescences terminales et dressées ré- duites à une seule grappe de cymules sessiles ou courtement pé- donculées.
EST : Soanierano (N.-E.). Lam et Meeuse 6052.
Var. angulatum comb. nov. — Gomphia anguláta A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1911), 421 ; Campylospermum angula- ium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 300; ? C. ni-
grinerve V. T., loc. cit., 302; ? C. Rutenbergi V. T., loc. ett, 302.
Arbuste simple à trés grandes feuilles (30 cm. et plus) ; limbe
_ à base étroitement arrondie ou auriculée ` panicule très ample, à pédoncule, axe et rameaux fortement anguleux. — Forme de jeunesse probable de la var. perseaefolium ou d'une variété voi- _ sine, non connue à l'état adulte, Pre de var. Perrieri du C. anceps.
. Esr : du Petit-Thouars(type de Gomphia angulata A. P. DC.) : . Betampona, près de Tamatave, Lam et Meeuse 6010 ; ? du Petit-
said (type de C. Rutenbergi VETUS
- (1) Mandanavatsy (trad. litt. : où l'on refuse du vatsy, c'est-à-dire des E vivres) est une localité inconnuc à laquelle les porteurs de EES
NOT. SYS. nn | os RAR E or
-= Thouars (type de C. migrinerve V. T.) ; ? Mandanavatsy, Ru- E 7.
GE ds
Nous mettons en synonymie avec un point de doute C. nigri- nerve V. T. et C. Rutenbergi V. T., parce que nous n'avons pas vu le type du second (Mandanavatsy (1), Rutenberg) et parce que le type du rer (du Petit-Thouars, sans localité) est constitué par un spécimen trés incomplet, en trés mauvais état, en trés . jeunes feuilles en grande partie dévorées par un insecte. Ce spé- cimen, qui n'est peut-étre d'ailleurs qu'une part du type de. Gomphia angulata DC., est pourtant bien tel que l'a vu et décrit Van Tieghem sous le nom de C. nigrinerve, car il s’est servi de ses imperfections mémes pour caractériser son espéce ! Ce spéci- men est pratiquement indéterminable, mais d'aprés la base des feuilles et la nervation il semble qu'il doive étre rapporté à la var. angulatum. j
Var. Breoni (V. T., pro sp.) — Campylospermum Breoni V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVIII (1904), 25 ; C. sculptum V. T., loc. cit., 25 ; C. Lastelli V. T., loc. cit., 25 ; C. nigricaule V. T., loc. cit. 46. |
Diffère de la vat. perseaefolium par ses feuilles faiblement den- tées au-dessus du milieu ou du tiers inférieur et à 10-20 paires ? (nombre variable selon les dimensions des feuilles) de nervures | secondaires principales, nettes et espacées, séparant des inter- valles finement nervés (nervation du C. anceps). Feuilles trés ` variables de dimensions (5,2-15,5 X 2,5-4,1 cm. en général, par- fois, sur les différents rameaux d'un méme pied jusqu'à 6-38 X 2-8 cm.).
D'aprés la nervation de certains spécimens on serait tenté de voir en cette variété une forme intermédiaire entre C. obtusi- folium et C. anceps. Sur d'autres la nervation et les dents sont tellement obsolétes qu'on ne sait si on doit les placer dans la var. perseaejolium ou dans la var. Breoni.
probablement mal recus par les habitants, ont donné ce sobriquet. Elle n'est certainement pas située sur le versant oriental, où RUTENBERG n'a jamais été. Par suite, l'attribution par BucuExau (Rel. Rut. [1880 ] 14) de cette plante à Gomphia angulata est fort douteuse. Ce peut être, avec plus de probabilités, une forme de jeunesse d'une autre variété de C. obtusifolium ou du C. deltoideum,dont RUTENBERG a traversé une partie des aires (N. W. du Domaine central). i
Forêts du versant oriental, de o à 1.200 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier. Nom vulg. Menahy.
EST : sans localité, de Lastelle (type de C. Lastelli V. T.), Bréon 98 (type de C. Breoni V. T.) ; Soanierana (N.-E.), Lam et Meeuse 5494 ; Sainte Marie, Boivin (type de C. nigricaule V. T.) ; An- dahoul (Tintingue), Humblot 64 (type du C. sculptum V. T.) ; Betampona, prés de Tamatave, Lam et Meeuse 6005 ; environs de Tampina et de Brickaville (S. de Tamatave), Louvel 241, Per- rier 14032 et 14907 ; env. de Beforona, Perrier 14059 ; S.-W. de - Vatomandry, Perrier 14448 ; rapides de l'Anossivola, en amont de son confluent avec le Mangoro, Perrier 18116.
CENTRE (Est) : Analamazoatra, Viguier et Humbert 1090, Perrier 5834, Louvel 13 ; bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare (S.), Humbert 13894.
OUEST (N.): Mt Andavakoera, sur des grès liasiques, Perrier
3048.
fa. spiciforme. — Inflorescences toutesterminaleset réduites à une grappe rigide de cymules sessiles et 1-3-flores. EST (N.) : Antalaha, près de la mer, Perrier 3038.
Certains exemplaires passent à la var. précédente, d'autres au C. anceps, dont cette variété a la nervation, et quelques-uns présentent des modifications singuliéres de l'inflorescence. Ainsi sur le type de C. migricaule V. T. (Boivin, Sainte-Marie) on voit sur un méme rameau des feuilles dont la nervation est celle ` de la variété perseaefolium et d'autres à nervation de C. anceps. Un spécimen du S.-W. de Vatomandry (Perrier 14448) porte en plus des panicules terminales habituelles, quelques grappes simples, isolées et axillaires. Sur les exemplaires de Beforona ` (Perrier 14059), toutes les inflorescences sont bien terminales,
mais quelques-unes sont réduites à une grappe simple de cy- .mules ; enfin sur l'échantillon d'Antalaha (Perrier 3038), les `
inflorescences sont toutes terminales et réduites à une grappe spiciforme de cymules sessiles. |
Var. transiens nov. — Diffère de la var. Breoni par les rameaux
fausse cloison tangentielle ; cotyles étroits et longs. e |
e AO E
inférieurs de la panicule trés longs (jusqu'à 40 cm.) et pendants, les pédoncules de ces grappes pendantes non comprimés.
EST (N.-E.) : Soanierano, Amboabe, Lam. ei Meeuse 5620. -
Var. luteum (F. Gérard pro sp.) — Ouratea lutea F. Gérard, in C. R Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674.
Base du limbe foliaire tronquée et large de 1,5-2cm. ; rameaux - inférieurs de la panicule à pédoncule comprimé et plat, ces ra- meaux néanmoins érigés.
Esr (N.) : Dunes littorales aux environs d'Antalaha, Perrier | 3036. ;
Cette forme présente à la fois des caractères de C. anceps (pé- doncules inférieurs plats), de C. obtusifolium var. Breoni (ner- vation et dents du limbe) et de C. obtusifolium var. angulatum (base du limbe élargie et tronquée).
Elle est un bon exemple des variations diffuses des Campy- lospermum. En somme, les espèces malgaches de ce genre ne sont pas fixées et leurs formes les plus aberrantes sont reliées les unes aux autres par des transitions insensibles. Ces plantes entomo- philes se croisent certes abondamment, mais, à en juger par l'a- bondance de leurs graines toujours bien conformées, les hybrides issus de ces croisements doivent étre toujours et indéfiniment fertiles.
Tribu 2. OCHNÉES
Dans la tribu des Ochnées il est impossible de ne pas admettre les 3 sous-tribus que VAN TIEGHEM a distinguées, Rectiséminée Curviséminées et Plicoséminées, sous-tribus basées sur la confor- mation de la graine. Les Curviséminées n'étant pas représentées dans la Région malgache, il ne sera question ici que SE 2 autres, qui se distinguent facilement ainsi :
Drupe et graine droites; embryon droit ; cotyles épaisses et égales, rem- plissant toute la graine. Rectiséminées. Drupe droite, mais graine recourbée en fer à cheval autour d’une épaisse
` des écail
erer ea ee
Les caractères par lesquels VAN TIEGHEM distingue les genres de ces sous-tribus sont, par contre, de trés inégales valeurs. Nous ne pouvons faire état par exemple de ceux tirés de la forme de l'inflorescence [grappe simple, composée, contractée en ombelle ou réduite à une fleur (1)],qui ne permettent parfois méme pas de distinguer les espéces entre elles. Les genres basés sur le nom- bre des carpelles ou celui des étamines ne sont également pas admissibles lorsqu'ils sont fondés sur un seul de ces caractéres. Androcée diplostémone ou méristémone, pistil isomére ou poly- mére, dans la tribu des Ochnées, sont des caractéres que l'on ne peut employer que s'ils sont corroborés par d'autres. Les genres fondés sur le mode de déhiscence des anthéres (poricide ou lon- gitudinale) ou la forme et l'orientation de l'embryon (cotyles égales, inégales, latérales ou antéro-postérieures) nous paraissent au contraire excellents, bien que difficilement observables sur des spécimens incomplets. Dans une famille aussi homogène ` que les Ochnacées de tels caractéres ne peuvent pas étre négli- gés. D'ailleurs, pour nos plantes tout au moins, ils séparent des groupes d'espéces présentant des particularités biologiques pro- pres, ce qui établit nettement que les genres ainsi distingués ne sont pas que des entités purement systématiques.
Quant aux espèces établies dans cette tribu par VAN TIEGHEM nous avons été contraint le plus souvent à les inscrire en syno- nymie. Ces Ochnées, en effet, peut-étre un peu moins polymor- phes que les Ouratées, sont par contre beaucoup plus hétéro- morphes. A feuilles caduques, vivant sous des climats ou sur
des stations à grandes variations, successives et irréguliéres, d'humidité et de sécheresse, ces arbres et ces arbustes, qui fleu- rissent et fructifient souvent aprés la chute totale ou partielle ` . des feuilles, présentent fréquemment, sur le méme pied mais sur
(1) En réalité ces inflorescences sont tbujours constituées, dans nos.
Ochnées, [ed des fleurs solitaires (rarement géminéesouternées)à l'aisselle ` es d'un bourgeon terminal, deeg toujours uniquement à
fleurs, rarement (Pleuroridgea) à fleurs à écailles de ces bourgeons à fleurs tombent très précocement et il n’en reste qu'une grappe contractée ou non en ombelle, dont les bractées (ou plus exactement les bractéoles),elles-mémes trés caduques, sont insérées, non sur l'axe, mais sur l'articulation inférieure du pédicelle. ——
base et à feuilles plus haut. Les
des rameaux différents, des feuilles anciennes et des feuilles jeunes à différents états de développement, lesunes etles autres très dissemblables quant à la forme, la consistance du limbe et l’apparence de la nervation ou des bords du limbe, dont les dents ou les cils sont plus ou moins caducs. Or, les espèces de VAN TrE- GHEM, d'ailleurs à peine décrites, sont pour la plupart fondées sur de tels caractéres, dont l'inconstance ne se voyait peut-étre pas trés nettement sur les spécimens incomplets étudiés par cet ` Auteur, mais que les échantillons trés nombreux dont nous dis- posons pour cette étude et nos observations sur le vif ne permet- tent plus de considérer comme des caractéres spécifiques (1). La tribu des Ochnées ainsi comprise n'est représentée dans la
Genres d'Ochnées: Drupes (schémas)
Ochna Pleuroridgea Ochnella Diporidium ve eg, ege Caty les Discladium Cotyles antfro- postérieures ` latérales Cotyles latérales antéro -postérieures 1
. Région malgache que par 3 genres de la sous-tribu des Recti-
^ séminées : Ochnella V. T., auquel nous réunissons Polyochnella V. T.; Discladium V. I., et Diporidium Wendland, duquelnous : ne séparons qu'à titre de section Polythecium V. T. ; et par un seul genre de la sous-tribu des Plicoséminées : Pleuroridgea V. T5
(1) La détermination de ces plantes est d'ailleurs difficile. Les spécimens d'herbier ne sontpresque jamaiscomplets. Sur le vif onnepeutquetrésra- rement observer, sur le méme pied et en mémetemps, des feuillesadultes, des fleurs et des fruits mûrs. Cela ne suffira d'ailleurs paset pour qu'une Ochnée soit complétement connue, il faut avoir observé de nombreux in- dividus de cette espèce. à différentes époques de l'année. De ces difficultés résultent des incertitudes ou des imperfections, dont la présente étude est- loin d'étre exempte. x
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dont Campylochnella V. T. n'est pas distinct. Ces 4 genres peu- vent se distinguer ainsi :
1. Drupe, graine et embryon droits ; cotyles larges et épaisses ; stipules en- tiéres ou plus ou moins bifides (Rectiséminées). 2. Anthéres à déhiscence longitudinale ` cotyles latérales 1. Ochnella. 2'. Anthéres déhiscentes par 2 pores. 3. Cotyles latérales (embryon accombant au raphé) 2. Discladium. 3'. Cotyles antéro-postérieures (embr. incombant) 3. Diporidium. I'. Graine courbe ; embryon courbé autour d'une épaisse cloison tangen- tielle (Plicoséminées) ; cotyles latérales, longues et étroites ; anthéres à déhiscence longitudinale ; stipulesdivisées jusqu'à la base en nombreuses laniéres étroites ou filiformes 4. Pleuroridgea.
1. OCHNELLA V. T., in Ann. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 196 et 343. — Polyochnella V. T., loc. cit., 196 et 347.
Nous réunissons le genre Polyochnella aux Ochnella, qui différeraient, d’après VAN TIEGHEM, par le nombre de carpelles,
plus de 5 dans le premier, 5 au plus dans le second, parce que
I? le spécimen type de l'Ochnella Boiviniana V.T. a parfois 6 carpelles ; 2? cette espéce sur d'autres spécimens, si elleen a le plus souvent 5, en a aussi parfois 6 ou 7 et cela sur un méme rameau ; 3? sur une autre espéce le nombre de carpelles, ordi- nairement de 6 à 10, ne dépasse souvent pas 5. Tenir compte d'un caractére aussi variable pourrait conduire à d'inextricables confusions, à attribuer par exemple deux rameaux d'une méme plante à 2 genres différents.
Le genre Ochnella ainsi compris serait représenté, suivant VAN TIEGHEM, par 16 espèces d'Afrique tropicale, 3 espèces de Mau- rice, qui pour nous n'en sont qu'une (O. mauritiana [Lamk.] comb. n.; O. integrifolia [Sieber] V. T. ; O. brevipes V. T., loc. cit., 348) et 2 espèces de Madagascar énumérées et distinguées
ci-dessous :
Feuilles obtuses ou arrondies aux deuxextrémités, parfoistronquées ou subcordées à la base ; inflorescences ombelliformes, à 1-3 fleurs ; nervation trés visible sur les 2 faces 1. O. Boiviniana.
Feuilles aiguës aux deux extrémités ; inflorescences en grappe de 5-15 fleurs ; er du limbe foliaire obsolète sur les 2 faces
2, 0. madagascariensis.
I. Ochnella Boiviniana V. T., loc. cit., 344. — Ochna Boot: niana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Ochna brachypoda Baillon, loc. cit., 589 ` Ochnella brachypoda V. T., loc. cit., 344.
OUEST (Nord) : baie de Rigny, Boivin 2776, type de O. Boi- ` viniana. V. T. ; Ling-vatou Bernier 193, type d'O. brachypoda. V. T.
Ces 2 plantes proviennent de la méme localité, car Lani-vato (écrit Ling-vatou par Bernier selon la prononciation provinciale de ce nom) est dans la baie de Rigny, et ne présentent aucune `
différence, mais le spécimen de Boivin est en fleurs et en feuilles ` jeunes, tandis que celui de Bernier est en jeunes fruits et en feuilles adultes.
. 2. Ochnella madagascariensis (DC.) comb. n. — Ochna mada- gascariensis A. P. DC. in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 398 ; Polythecium madagascariense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367. . Est : sans localité, du, Petit-Thouars, Chapelier, Baron 4948 ; massif de Masoala, Perrier 3040 ` Sainte-Marie, Boivin, Bernier ` 176 et 194 ; Côte Est, Thiry (ex Herb. L. Pierre) ; Réserve natu- à relle de Betampona, Lam et Meeuse 6025, Perrier 17456. CENTRE (Est) : entre Andilamena et Mandritsara, Perrier ` 14998. Les spécimens vus par VAN TrEGHEM (du Petit-Thouars, Cha pelier, Boivin, Bernier 176 et 194) ne présentent que des fruits | jeunes ou (Boivin) des fleurs en bouton trés jeunes et ceci ex plique pourquoi il n'a pas vu la déhiscence des anthéres et la position des cotyles sur cette espèce. Elle est assez répandu dans la forêt orientale du littoral à goo m. d'altitude. Comm beaucoup d'Ochnées,c'est un arbuste, souvent recépé, dans les lieux plus ou moins découverts, portant alors des feuilles plus grandes, ou un arbre plus ou moins grand, à feuilles plus petites : et plus coriaces, dans la futaie. Les spécimens Thiry et Perrier 14998 représentent cette forme silvestre et aussi altitudinaire- La forme suivante, à carpelles plus nombreux (souvent 10 au
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lieu de 5-7), n’est, pour nous, qu’une forme analogue, et proba- blement méme la forme primitive de l'espèce, dont les précédentes ne seraient que des modifications consécutives à la déforesta- tion.
Var. Humblotiana comb. n. — Ochna Humblotiana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 589 ` Polythecium Humblo- hanum V. T., loc. cit., 368.
Arbre atteignant, d’après Humblot, 35 m. de haut, à feuilles petites (2,3-4 X 1-1,3 cm.) ; carpelles presque toujours 10 ` an- théres courtes (2 mm.).
CENTRE (Est): Antsihanaka (env. du lac Alaotra), Humblot 534.
Obs. — Ces 2 Ochnella et O. mauritiana (Polyochnella mauritiana V. T.) ont le style divisé au sommet en autant de branches.grêles que de carpelles. Les anthères sont très caduques dès l’anthèse et toujours rares sur les spécimens d’herbier. Dans le bouton, comme la déhiscence de ces anthères commence par le sommet, il faut les examiner avec quelque attention pour se rendre compte de leur mode de déhiscence.
. 2. DISCLADIUM V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 196 et 350. Ce genre ne diffère de la section Polythecium de Diporidium que par la position des cotyles, ici latérales, et par l’inflorescence (plus ou moins contractée-ombelliforme) souvent composée à
la base. Ce dernier caractère n'est pas toujours très constant,
car sur 2 de nos espèces, on observe souvent, sur un même ra- meau, des inflorescences composées à la base et d’autres en grappes simples ombelliformes. Néanmoins, sur ces 2 espèces, il est en général corrélatif du premier, qui n’est facilement observable
-~ que sur des drupes mûres. Cependant, nous ajoutons à ce genre
une espèce à inflorescence simple, d’ailleurs avec doute car
. nous n'en avons pas vu les anthéres.
Il est représenté dans notre région par 1 espèce des E et 2 de Madagascar. Il comprendrait en outre, suivant VAN
MB oue
TIEGHEM, 5 espèces de l’Inde ou de l'Indochine et 1 de Mozam- bique. Nos 3 espéces peuvent se distinguer ainsi :
1. Fleurs petites (sép. et pét. d'au plus 6 mm. de long. ); style capité ;
pétiole de 5-6 mm. de long. (Comores) 1. D. comorense.
1'. Fleurs plus grandes (sép. et pét. de plus de ro mm. de long.) ; pétiole en général plus court.
2. Feuilles oblongues atteignant 8-12 cm.de long, crénelées-ciliées (cils
caducs) ; style capité. 2. D. Humbloti.
2'. Feuilles obovales-cunéiformes, n'atteignant pas 5 cm. de long, den-
tées-serrulées fortement et densément sur les bords ; style à longues
(3 mm.) branches filiformes 3. D. Thowvenoti.
I. Discladium eomorense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 351. — Ochna comorensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. ` Paris, I (1886), 589.
Comores : Mayotte, Humblot 1384 (d'après le carnet de récolte de Humblot, et non 384 comme l'indique VAN TIEGHEM). Exem- plaire en feuilles non développées ; fruit inconnu.
2. Discladium Humbloti V. T., loc. cit., 352. — D. Chapeliert Ns 1 loo. ct, 352.
EST : sans localité Chapelier, Lance, et probablement (spéci- mens incomplets) Baron 6145 et 6424 ; Pce de Betanimena (par erreur Pce Imerina) Bojer ; Ambodifotra, dans l’île de Sainte- Marie, Boivin ; Côte N.-E., Humblot 366 et 398. ` :
Cette espèce semble localisée sur les sables littoraux de la côte orientale. VAN TIEGHEM distingue D. Chapelieri (Chapelier, Lance, Bojer, Boivin) « par ses grappes composées terminales plus rameuses et ombelliformes, tandis que celles que portent les courts rameaux sont ordinairement simples ». Or, sur les spéci- mens d’Humblot, type de D. Humbloti, on retrouve la méme variation des inflorescences, ainsi que sur D. comorense.
3. Discladium ? Thouvenoti sp. n.
Arbor, ramulis rugosis, lenticellis prominentibus conspersis. Folia bre- viter petiolata, obovata vel raro oblonga (3-4,5 X 1,2-2,3 cm.), angulata
interdumve acutata, e tertia parte superiore basin versus acutissime at- tenuata, dense serrulata ; nervis nervulisque perdense tenuissimis, utra- que conspicuis. Racemi ombelliformes 1-5-flori. Pedicelli fructiferi 12- 15 mm. longi, ima basi articulati. Sepala (fructifera) usque ad 2 cm. lon- ga. Carpella 8-10. Stylus in apice 8-10 divisus, brachiis filiformibus 3 mm longis. Drupae oblongoideae (8-9 x 5-6 mm.) ; cotylis aequalibus, late- raliter dispositis.
CENTRE (E.) : Analamazoatra, Thouvenot 66. : Nous n'avons pas vu les anthéres de cette espéce et il se peut
qu'elle n'appartienne par suite pas au genre Discladium, mais au genre Ochnella.
3. DIPORIDIUM Wendl., Beitrage zur Botanik, II (1825), 24 ; V. Tieghem in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 197 et 353. — Polythecium V . T., loc. cit., 197 et 366.
Le nombre plus ou moins grand de carpelles n'est pas un ca- ractére générique acceptable. Néanmoins nous nous sommes
apercu qu'il permettait, sans amener de confusion, de séparer
en 2 groupes les Diporidium de notre flore, et bien qu'il soit pro- bable que cette division n'ait pas de valeur au point de vue géné- ral, nous nous servirons ici de ce caractére pour scinder nos es- pèces en 2 sections caractérisées l'une (Dzforidium sensu stricto) par le nombre de carpelles n'excédant pas 5, et l'autre (Poly- thecium V. T.) par ce nombre variant de 6 à ro.
I'* section. — Diporidium s. s. — Carfelles 5 au plus.
1. Etamines 40 au plus ; cs xis court ims l'énthère ou re au _ plus. 2. Inflorescences le plus sch vent pluriflores. : 3. Feuilles le plus souvent étroites et allongées SEET 2 CB ovales-lancéolées) à plus grande largeur au milieu ou au-dessous `
du milieu, plus de 3 fois plus longues que larges ; pétales blants.
1. D. Pervilleanum. — ER Feuilles petites, à plus grande VEM au milieu ou au-dessus, moins de 3 fois plus longues que larges ; etate» jaunes 2. D. vaccinioides
2'. Fleurs toujours solitaires. ` 4 "Mis fructifères ne dépassant pas 1 cm. . de longs sur la forme
+128
typique, ne dépassant pas 15 mm. sur les 2 variétés de l'espèce ; : style à lobes courts et larges, parfois capité-lobulé au sommet ; feuilles souvent à plus grande largeur au milieu et moins de
3 fois plus longues que larges 3. D. Baroni. A. Sépales fructifères atteignant 2,5-3 cm. de long ` feuilles plus ` étroites. 4. D. Greveanum var. macrosepalum.
i. Etamines 60 et plus ; filet 2 fois plus long que l'anthére ; grandes fleurs (à l'anthése : sép. de 12-15 mm., pét. 2,5-3,5 cm.) 4. D. Greveanum.
I. Diporidium Pervilleanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902). 355. — Ochna Pervilleana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Grand. Icon., t. 147.
Cette espéce, bien reconnaissable à ses feuilles étroites, à ses - petites fleurs et à ses pétales blancs, paraît spéciale aux dunes | ou sols sablonneux du littoral N.-W. de la Grande-Ile.
OUEST (N.-W.) : presqu'île Radama, Decary 1188 et 1192 ; environs de Majunga, Perrier 17689 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 3061 ; environs du Mont Tsitondraina (Boina), Perrier 14874, 1188, et 1345 ; Ambongo, Pervillé 471, type.
2. Diporidium vaccinioides V. T., loc. cit., 355. — Ochna vac- cinioides Baker in Journ. Linn. Soc:, XXI (1886), 328.
Espéce des montagnes du versant occidental,souvent à grappes réduites à une fleur et alors difficile à distinguer du D. Baroni, surtout quand les feuilles ne sont pas développées.
CENTRE : sans localité, Baron 3028 et 3732 ; environs de Tana- narive, Decary 5975 et 5991 ` haut bassin du Mandrare, Humbert 6502 et 13351. Spécimens incomplets que rien ne permet de sé- parer de cette espèce : Isalo, Humbert 2830, 2907 et 2895 ; vallée i inférieure de l’ POS: Humbert Te Var. serratitolium V. T., pro sp. — Ochna serratifolia Baker,
in Journ. Linn. Soc., Xx (1886), 329 ; Diporidium serralifolium. V. T., loc. cit., 355.
Forme à peine distincte du type par les feuilles un peu plus ` grandes (2,5-6 X 1-2,3 cm.), ses inflorescences plus souvent plu- riflores (3-5 fl.), ses étamines moins nombreuses (au plus 20 au
lieu de 25 au moins)et les branches du style plus longues (1,5- 2 mm. au lieu de 0,5-0,8 mm.).
CENTRE : sans localité, Baron 811 et 5950 ; entre Andilamena et Mandritsara (N.-E.), Perrier 14994 ; env. de Mahatsinjo, W. du Tampoketsa d'Ankazobe, Perrier 17784 ; Tampoketsa d'An- kazobe, Perrier 13473 ; Manankazo, au N.-E. d'Ankazobe, Per- rier 5837 ; Carion à UE de Tananarive. Perrier 14875.
` 3. Diporidium Baroni V. T., loc. cit., 359.
Cette espéce des foréts tropophiles du versant occidental est assez fréquente, à basse altitude, sur les calcaires ou les sables. Elle diffère de D. Pervilleanum par ses feuilles plus courtes, à plus grande largeur au milieu, à sommet non mucroné et ses pétales jaunes, et du D. vaccinioides par ses feuilles plus grandes (4,1-7,0 X 1,6-2,8 cm.), les dents moins saillantes, en général obsolètes, mais terminées par un cil caduc, et sa fleur un peu plus grande ; des 2 par ses inflorescences toujours uniflores.
OUEST : sans localité, Baron 5457 ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3062 ; environs de Majunga, H. Poisson 92 (2? voyage), Perrier 16790, 16791, 16791 bis ; Boina, Perrier 3044 ; env. de Stampiky (Ambongo), Perrier 14823 ; Manonga- rivo (Ambongo), Perrier 3058 ; Namoroka (Ambongo), Perrier 17824 ; vallée de la Tsiribihina, prés d'Andimaka (Menabe), Humbert 11455 ; Antsingy, Tsiombivositra, Leandri 513 ; vallée du Manambolo, prés de Trangahy (Ankaivo), Leandri 467.
Var. angustitolia nov.
Diffère de la forme typique, parses feuilles étroites et longues (4,5-8 X 0,7-1,4 cm.), par ses fleurs plus grandes (sép. de 13-14 mm. de long à l’anthèse ` pét. de 15 mm.) et les étamines 2 fois - plus nombreuses (50 au lieu de 25 env.), à filet plus long que l'an- thére.
"OUEST : route d'Ankirihitra à Madirovalo (Boina), Perrier 14871. E : Cette forme est peut-être un hybride de D. Pervilleana x D. ` Greveana, qui existent tous deux dans cette localité.
SN e
Var. méridionale nov.
Diffère de la forme typique par ses feuilles à plus grande lar- geur au-dessus du milieu,en général plus étroites ; les fleurs plus grandes (à l'anthése sép. de 10-11 mm., pét. 12 mm.), les sépales fructiféres plus grands (jusqu'à 15 mm.) ; le style capité trés obscurément lobulé au sommet ; les drupes presque 2 fois plus grandes (9-10 X 6 mm.).
CENTRE (S.-W.) : Mont Vohipolaka, au N. de Betroka, Hum- ' bert 11646 ` Mont Vohitrosy, vallée moyenne du Mandrare, prés `
d'Anadabolava, Humbert 12670. ^. SUD-OUEST : vallée du Mandrare, prés d'Anadabolava, Hum- bert 12531 ; Antanimora, Decary 4345.
4. Diporidium Greveanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 357. — D. Bailloni V. T., loc. cit., 357.
Espéce, comme la précédente, du versant occidental, plus hété- romorphe et plus variable que D. Baroni. La forme typique, dont D. Bailloni n'est qu'un des stades de végétation, est trés dis- tincte par ses ombelles à 3-7 fleurs, ses grandes fleurs (à l'anthése sép. de 12-15 mm., pét. 25 mm.),ses étamines trés nombreuses (60 et plus), à filet 2 fois plus long que l'anthére et ses sépales fructiféres qui atteignent 2 cm. de long.
OUEST : bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3060 ; environs de Maevetanana, Perrier 3055 et 14872 ; Firingalava entre Maevetanana et Andriba, Perrier 3054 ` Namoroka (Am- ` bongo), Perrier 3056 ` forêt de Mailaka, Douliot ; environs de ` Morondava, Grevé 231, type de l'espèce, et 46, type de D. Bail- ` loni V.T. ; Perrier 5830.
Var. macrosepalum nov.
Diffère de la forme typique par ses inflorescences uniflores et ` ses étamines moins nombreuses. Les sépales fructiféres encore - plus grands atteignent 3 cm. de long.
Ovzsr (Nord) : collines et plateaux calcaires de l'Analamera, Humbert 19203. i
Var. insigne nov.
Différe de la forme typique par les fleurs encore plus grandes (pétales de 30-35 mm. de long), et le style obscurément capité- lobulé au sommet (style à branches longues [1-3 mm. sur la forme typique et la var. macrosepalum). `
SUD-OUEST : Betioky, au S. E. de Tuléar, H. Poisson 360 (2° voyage) ; vallée inférieure du Fiherena, Humbert 11570.
En plus de ces 4 espéces, cette section comprendrait, suivant VAN TIEGHEM, 32 espéces répandues de l'Afrique occidentale (1 esp.) à l'Inde et à Timor. À
2* section. — Polythecium V. T. pro gen. — Carpelles 6 à 10.
1. Style capité au sommet.
2. Petites feuilles toujours émarginées au sommet, presque rondes, ne dépassant pas 25 mm. de long sur 17 mm. de large; fleurs souvent iso- lées, rarement par 3. 5. D. emarginatum.
2'. Feuilles bien plus grandes ; fleurs en corymbe de 3-20 fleurs. : 3. Feuilles subsessiles, arrondies ou subcordées à la base, presque tou-
jours moins de 2 fois plus longues que larges, ne dépassant pas 5cm. delong,à plus grande largeur au milieu ou au-dessous du mi-
lieu ; bords entiers ou à dents obsolétesà petit apicule trés court
(0,2 mm.) d'ailleurs caduc. 6. D. andravinense.
. 3'. Feuilles nettement pétiolées (pét. 2-6 mm.), ordinairement de 2 à 3 fois plus longues que larges, atténuées-aigués ou atténuées-obtuses vers la base ; apicules ciliformes des dents (lorsqu'ils ne sont pas tombés) de 1 mm. de long. 7. D. ciliatum.
1’. Style divisé au sommet en branches de 1 mm. de long au moins ; feuilles toujours petites (moins de 2 cm. 5 de long) et obovales-cunéi-
formes.
4. Fleurs trés petites (sép. à l'anthése de 4 mm. au plus) en grappe
de 8-20 fleurs ; anthères trés courtes (2 mm.), mais au moins
5 fois plus longues que larges. 8. D. Louveli,
4'. Fleurs plus grandes (sép. d'au moins 7 mm. à l'anthése), en pe-
tite ombelle de 1-5 fleurs ; anthéres encore plus petites (moins de I mm.), mais moins de 2 fois plus longues que larges.
9. D. iam cu
5. Diporidium emarginatum comb. n. m Polythecium ! emar- ginatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 368 ; Ochna . parvifolia Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, 1 MPO, 589 (non
es
Espèce bien distincte par ses petites feuilles émarginées et son style capité.
OuEsT (Nord) : autour de la baie de Diego-Suarez, Richard 178 et 624, Boivin 2672 (Richard comm.).
6. Diporidium andravinense comb. nov. — Ochna andravi- nensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Poly- | thecium andravinense V. T., in Ann. Sc. Nat.,sér. 8, XVI (1902) 368 ; Ochna Bernieri Baillon, loc. cit., 588 ` Discladium | Bernieri V. T., loc. cit., 351 ; Polythecium integrifolium V. T., loc. cit, 371. s
OvEsT (Nord) : Andravina, Bernier 192, 2° envoi, Boivin 2673 | (types de Ochna andravinensis Baillon), Bernier 193, 1*" envoi (type de Polythecium integrifolium V. T.), Boivin (Bernier comm., type d'Ochna Bernieri Baillon et de Discladium Bernieri V. T.) ; Vohemaro, Richard 70et 90 (cotypes de O. andravinensis Baillon), Perrier 5838. :
Tous ces spécimens sont strictement identiques. Ils ont sim- plement été recueillis à différents états de végétation. Ils pro- viennent tous de 2 localités voisines et les échantillons de Boivin sont probablement de simples parts des récoltes de Bernier. VAN TIEGHEM a bien attribué un spécimen d'Andravina (Bot- vin, Bernier comm.) au genre Discladium, sans d'ailleurs en avoir | vu les graines (absentes sur ce spécimen), mais ceci seulement ` parce que quelques-unes des inflorescences de cet échantillon ont leurs pédicelles de base bifurqués. Or, ce caractère qui suffi- rait, en l'absence de graine, d'aprés VAN TIEGHEM, pour recon naître le genre Discladium, est manifestement sans valeur, cal les spécimens (n° 5.838) que nous avons recueillis à Vohemaro c'est-à-dire dans la méme localité où Richard a récolté O. andra vinensis Baillon, portent, avec quelquesinflorescences à pédicelles de base également bifurqués, des graines à cotyles antéro-pos- térieures et appartiennent par suite au genre Diporidium. Ains que nous l'avons dit plus haut, les caractères de l'inflorescence (nombre de fleurs, axe plus ou moins allongé, un peu ramifié ou non à la base), s'ils peuvent aider parfois, lorsqu'ils sont cons-
CR ial
tants, à caractériser une espèce, sont notoirement insuffisants pour distinguer les genres.
7. Diporidium ciliatum comb. n. — Polythecium ciliatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367 ; Ochna ciliata Lamk., — Dict., IV (1796), 511 ; O. macrantha Baker, in Journ. Linn. Soc., XXII (1886), 457 ; O. obovata, Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Polythecium obovatum V. T., loc. cit., 368 ; P. bakeri V. T., 1. c., 369; P. Barom V. T., I. c., 369 ; P. macran- thum. V. T.,1. 6; 320 TA lokobense V. T., Le, 370 ; P. lucens V. T., I. c., 370 ; P. contortum V. T.,1. c., 370 ; P. longipes V. T., L c.,/371 ; P. Grandidiers V. IL, EC, gui PP: Re VTT; L. c., 371; P. rubrum . T., l. c., 371; ? Diporidium rubrum V. T., l. c., 356 ; ? Ouratea densa F. Gérard, in C. R. Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674. i
Malgré le grand nombre des synonymes indiqués ci-dessus, nous oserons dire que cette espèce, très largement répandue sous des climats très divers, très souvent observée à létat de rejets partant d’une souche recépée ou brûlée, à feuillage irréguliè- rement caduc, très hétéromorphe, en un mot, est en somme peu variable. Parmi les nombreux spécimens cités ci-dessous, il n’en est pas un, en effet, qui puisse être séparé des autres à titre de simple variété quelque peu distincte. L'hétéromorphisme de cette plante, bien représenté par les spécimens 13226 et 13241, où sont réunies, en méme temps que de nombreuses espèces de VAN TIEGHEM, les formes de feuilles que l'on peut récolter au cours d'une année sur un seul pied, est loin d'ailleurs d’être aussi accentué que celui du Houx par exemple.
Les feuilles oblongues ou oblongues-lancéolées sont en général de 2 à 3 fois plus longues que larges, la plus grande largeur au milieu ou au-dessus. Le mucron qui termine la feuille et les api-
cules ciliformes des dents sont plus ou moins visibles, apprimés dans le jeune âge, fragiles, plus ou moins brisés ou enlevés par frottement sur les feuilles anciennes ou sur celles des stations trés ventilées. Sur un méme pied on peut observer des inflores- ` cences de 1 à 10 fleurs, des pédicelies de ro à 20 mm., des sépales
Noro A S, : uA E 3
de 8-12 mm. à l’anthèse, des pétales plus ou moins grands (11 à 15 mm.), 25 à 35 étamines (1), 6 à 10 carpelles (2), etc. Mais lespéce a pour caractéres constants la forme des feuilles des rameaux supérieurs, les longs (1 mm.) apicules des dents (lors- qu'ils sont entiers), des inflorescences pluriflores plus ou moins contractées, des fleurs de moyenne grandeur à sépales peu accres- cents sur le fruit (au plus 15 mm.) un style capité obscurément lobulé et des drupes (7-8 x 5 mm.) oblongoides à cotyles antéro- postérieures.
Sans localité : Baron 5338 (type de P. Bakeri V. T.), Huré, Baron 5351 (type de P. Baroni V. T.), Baron 3927, 4811 et 4818 (types d'Ochna macrantha Baker).
EST : Soanierano (N. E.), Perrier 3034 ; environs de Tamatave, Chapelier (type de P. longipes V. T.), Viguier et Humbert 281 ; Tampina au S. de Tamatave, Louvel 114; Vatomandry, Bernard ; environs de Fort-Dauphin, Commerson (type d'Ochna ciliata Lamk.), Alluaud, Humbert 5799, Decary 10746, 10758 et 10892.
CENTRE (W.) : entre Madsanga et Antsahalambe, A. Gran- didier (type de P. Grandidieri V. T.) ; env. du lac Itasy, Exposi- tion Coloniale 43. :
SAMBIRANO : Nossy-Mitsiou, Perrier 18776; Nossibé, Pervillé 342, Richard 332, Boivin 2196 (3) (types du P. contortum V. T.) ; Djabal à Nossibé, Boivin (type de P. rubrum V. T.) ; Nossibé, Hildebrandt 3192 (type de P. macranthum V. T.) ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Hildebrandt 3281 (type de P. lokobense V. T.) ; environs d'Ambanja, Humbert 18753 et 18754 ; vallée du Sambi-
(1) Nombre le plus fréquent ` 25-30. Nombre extrême : 20-25 sur Viguter et Humbert 23 et sur Perrier 13234; 40-45 sur Hildebrandt 3192 et Perrier 3034 ; 40-52 sur Perrier 3045. :
(2) Nombre le plus fréquent : 7-10. Nombres extrêmes : 5-7 sur Decary 1125, 8-13 sur Perrier 3034, Humbert 18753, Decary 1366, Perrier 3063, et jusqu'à 15 sur Perrier 3045. Il y a une certaine relation entre la grandeur de la fleur, le nombre d'étamines et celui des carpelles et ceci entre fleurs du méme pied ou de la méme inflorescence ` mieux la fleur est développée et plus augmente le nombre de ses étamines et des carpelles.
_ (3) Le n? 2196 de Boivin est constitué pour une part d'un rameau de Per villé 342, en fleurs et provenant de Nossibé, et d'autrepart par un rameau de Pervillé 348, en fruitset feuilles adultes et provenant de l'Ambongo ainsi que l'indique (in sched.) d'ailleurs Boivin lui-même (Pervillé comm.)
Pado de
rano, Perrier 3045 (type probable d'Owratea densa F. Gérard); Maromandia, Decary 1195 et 1366.
OUEST (Nord) : Analamera, Humbert 19171 ; environs de Die- go-Suarez, Boivin 2674, Ursch 214 et 273 ; Baie de Rigny, Boivin 2673 (type de O. obovata Baillon).
OUEST (Ambongo-Boina) ` Presqu'île Radama, Decary 1114, 1125, IIQI et 2173 ; Majunga, Viguier et Humbert 23, Decary 894 ; Perrier 13241 ; Marovoay, Humbert 2354 ; Ankaboka, prés Marovoay, Perrier 13234 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 13234 bis ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3059 et 3063 ; rives de l'Ampasimentera (Boina), Perrier 3064 ; Am- bodiroka, prés de Maevatanana, Perrier 40 ; Ambongo, Pervillé 348 (cotype de P. contortum V. T.) ; Manongarivo (Ambongo), Perrier 3057 ; Stampiky (Ambongo), Perrier 13234 ter ; Ambongo, Pervillé 653 (type de Diporidium rubrum V. T.) ; baie de Baly (Ambongo), Hildebrandt 3043 (type de P. lucens V. T.) ; Beko- doka, Decary 8102 ; Morafenobe, Decary 2333 et 2336.
SUD-OUEST : Antanimora, Decary 3336 ; Ambovombe, De- cary 3420 ; environs d'Isomono, au confluent de la Sakamalio et du Mandrare, Humbert 12905.
COMORES : Pamanzi (Mayotte), Boivin 3397 (type de P. ru- brum V. Ti
Arbuste ou petit arbre de 3-6 m. de haut, appelé Lanary ou Menahy, comme d'ailleurs presque toutes les Ochnacées de l'Ile, par les Malgaches, localisé sur les sols arides de toutes les régions chaudes de Madagascar. T
Les 2 synonymes indiqués plus haut avec un point de doute, appartiennent trés probablement à cette espèce, mais nous n'en ` avons pas le certitude car le type de Diporidium rubrum V. T. .— (Pervillé 653) n'a plus ni fleurs ni fruits et celui de l'Ouratea — densa F. Gérard, qui, d’après la description, est certainement une Ochnée, n'a pas été authentifié par son auteur.
8. Diporidium Louveli sp. nov.
Arbor parva,ramulis brevibus lenticellis elongatisornatis. Folia coriacea, in genere inter parvissima (13-16 x 8-12 mm.), breviter (1-2 mm.) pe-
Dë B5 on
tiolata, obovato-cuneiformia, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, apice rotundato dentibus paucis ornato, denteapicali interdum lateralibus majore acutoque ; nervis adscendentibus subtus inconspicuis. Racemi terminales elongati 8-20 flori ; axe 8-15 mm. longo ; bracteis li- nearibus deciduissimis ` pedicellis 6-11 mm. longis medium versus articu- latis. Flores minuti. Sepala 3 mm. 5 longa. Petala obovala lutea, 4 mm. longa. Stamina 25, filamentis 2-2,4 mm. longis; antheris linearibus 2 mm. longis, o mm. 3 latis, biporosis. Carpella 7-9. Stylus 7-9 divisus, brachiis elongatis (4 mm.), interdum usque ad basin liberis. Fructus ignotus.
CENTRE (Est) : Analamazoatra, Louvel 25. Vernaculaire Menahy. _ Arbre très ramifié, à feuillage de Buis. Espèce différant de D. polycarpum par ses grappes allongées et à 8-20 fleurs, ses très petites fleurs et ses anthéres gréles plus de 6 fois plus longues que larges.
9. Diporidium polycarpum comb. n. — Ochna polycarpa Baker, in Trimen Journ. of Bot., XX (1882), 49; Polythecium | polycar- pum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367.
Arbre ou grand arbuste trés ramifié à trés petites (12-22 X 7-12 mm.) feuilles ; fleurs assez grandes (sépales de 8-10 mm. ` à l'anthése) en grappe contractée en ombelle de 1-5 fleurs ; filets — staminaux 3-4 fois plus longs que les anthéres larges et courtes | (0,7-0,8 x 0,5 mm.) ; style à branches de 1 mm. au moins de long. |
CENTRE (Est) : entre 1.000 et 1.200 m. d'altitude : forét Ta- nala, Baron 217 (type) ; S.-E. de Fianarantsoa, Decary 5840.
Ouest (Nord) : Analamera, entre 50 et 400 m. d'altitude, ` Humbert 19172. Cette localité est trés excentrique et placée sous. des conditions climatiques tout à fait différentes de celles de la région où ont été observés les spécimens du Centre. Nous n'a-
vons pourtant relevé entre ces spécimens aucune différence no- table. e
PLEURORIDGEA V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 198 et 399; — Campylochnella V. T., loc. cit., 198 et 400.
Nous joignons au genre Pleuroridgea le g. C ampylochnella.
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V. T. qui ne s'en distingue que par des étamines plus nombreuses, le nombre d'étamines, comme celui des carpelles, étant trop va- riable sur les Ochnées, pour que l'on puisse distinguer un genre par ce seul caractére. L'une des 2 plantes décrites ci-dessous porte d'ailleurs, sur un méme rameau, des fleurs dont les éta- mines sont seulement en nombre double des sépales et d'autres à étamines plus nombreuses. Dans les 2 il semble d'ailleurs y avoir, comme dans le genre Diforidium, une certaine corrélation entre la grandeur de la fleur et le nombre d'étamines et de carpelles.
Compris ainsi, le genre Pleuroridgea, très voisin de Bracken- ridgea qui n'en différe en somme que par ses stipules non lacérées et ses cotyles antéro-postérieures, comprend 2 espéces à Mada- gascar et, d’après Van Tieghem, 4 de l'Afrique orientale et 3 de l'Afrique occidentale.
Les 2 espéces malgaches se distinguent aisément ainsi :
Fleurs 5-méres ; 1 3-20 étamines ; 5-10 carpelles ; style court (2 mm.) et épais. 1. P. madecassa. Fleurs 4-méres ; 8-10 étamines ; carpellos 3-4 ; style de 8 mm. de long. 2. P. tetramera.
1. Pleuroridgea madecassa sp. n.
Arbuscula vel arbor parva, ramulis rugosis nigrescentibus, lenticellis paucis conspersis. Stipulae laciniatae deciduae, laciniis filiformibus usque ad 5 mm. longis. Folia decidua, subsessilia vel brevissime (2-4 mm.) pe- tiolata, obovata vel oblonga (5-10,5 x 2,3-3,6 cm.) obtusa brevissime acu- minata mucronatave, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, marginibus tenuiter serrulatis, dentibus breviter apiculatis ; nervis ner- vulisque tenuissimisin pagina inferiore magis conspicuis. Flores solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti; brac- teis filiformibus deciduis ; pedicellis gracilibus 5-20 mm.longis, ima basi articulatis. Sepala 6 mm. longa. Petala alba sepalis aequilonga, obovato-
unguiculata. Stamina 13-20, filamentis antheris brevioribus ; antheris `
linearibus, 3,5-4 mm. longis. Carpella 5-10, Stylus 8 mm. longus, apice ca-
pitato. Sepala fructifera usque ad 1o mm. longe, PRE RS i
globosae (4-5 mm. diam. t
T leurs solitaires ou idées à l'aisselle des écailles EE
des bourgeons terminaux, développés ou non en pousse feuillée, parfois aussi, très rarement, groupées par 5-7 en un bourgeon
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UC UAM EE
à fleurs terminal (non surmonté par un bourgeon à feuilles). An- thére à déhiscence longitudinale, de haut en bas mais commen- cant par le haut. Embryon vert, à cotyles latérales étroites.
Grés et sables du Domaine du Sambirano, de o à 200 m. d'alti- tude ; fl. : octobre.
SAMBIRANO : Mont Ambohipiraka (N.), Perrier 18759 ; vallée de l'Ifasy, Perrier 3047 et 3046 ` Maromandia (S.), Decary 1204, 1186 et 1152 ; sans localité, Baron 6147 et 6381.
2. Pleuroridgea tetramera sp. n.
Arbor parva, 4-6 m. alta, ramulis valde verrucosis nigrescentibus, lenticellis minutis conspersis. Stipularum laciniae curvulae 3-5 mm. longae. Folia decidua, membranacea, breviter (1-2 mm.) petiolata, oblonga vel obovato-oblonga (3,5-6 x 1,4-2,3 cm.), obtusa, e medio basin cuneatam versus attenuata, marginibus valde serrulatis. Flores parvuli, tetrameri, solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti ` bracteis filiformibus ; pedicellis circa ro mm. longis gracillimis. Sepala 4, parva (5 x 3 mm.). Petala 4, obovato-unguiculata(5 x 4 mm.). Stamina 8-10, filamentis 1,8-2 mm. longis ; antheris linearibus 2,2-3mm.
longis. Carpella 3-4 .Stylus brevis (2 mm.) ,apice valde capitato. Fructus ignotus.
Stipules, comme sur l'espéce précédente, divisées jusqu'à la base, en nombreux filaments curvulés. Apicules des dents nuls ou brisés sur les échantillons étudiés. Inflorescence identique à celle de P. madecassa. Fleurs petites, dites verdátres, mais pro- l bablement à pétales blancs. Sommet du style entier mais les 3-4 stigmates, confluents au sommet, sont distincts sur les côtés du gros renflement terminal.
SUD-OUEST : Vallée moyenne du Mandrare, aux environs d'Anadabolava, entre 200 et 800 (Mont Vohitrosy) m. d'altitude, Humbert 12381 et 12687. es
Malgré /sa fleur tétramére et son androcée parfois diplosté- mone, cette espéce est trop affine de la précédente pour qu'on puisse l'en séparer génériquement. -
À
ee d
AUX CONFINS DES RUBIACÉES ET DES LOGANIACÉES
par P. JOVET.
Antérieurement (Notulae Systematicae, 1941, fasc. 4), ont été esquissées quelques-unes des différences et affinités du genre Astiella avec plusieurs Loganiacées et Rubiacées : les détails qui suivent compléteront ces indications un peu trop succinctes.
Les caractères qui rapprochent Astiella des Spermacocées (Rubiacées-Cofféoidées-Psychotrinées) ont déjà été donnés (x).
Parmi les Spermacocées à 2 loges et à capsule déhiscente (2), les genres Staélia, Hypodematium, Mitracarpus s'éliminent im- médiatement, entre autres, par leur mode de déhiscence : les deux premiers ayant une capsule déhiscente depuis la base et en biais ; Mitracarpus, déhiscente transversalement tout autour.
Le genre Ashella rentrerait dans l'accolade qui comprend Bor- veria, Emmehoriza, Spermacoce, Psyllocarpus. Ce dernier genre est éloigné d’Astiella ; forme différente de la capsule fortement comprimée, à déhiscence septicide, surmontée par les lobes du calice ; les Psyllocarpus sont, de plus, de petits buissons éri- coides.
Les genres Borreria et Spermacoce sont souvent considérés comme ne formant qu'un seul genre, « ne paraissant distincts que par le mode de déhiscence du fruit : dans Borreria, les deux carpelles se séparent de haut en bas et s'ouvrent longitudinale- ment sur la face interne, dans Spermacoce, au contraire, une seule des valves s'ouvre et l'autre reste fixée à la cloison et close » (3). S'ils offrent des caractères communs avec A stella : corolle le plus souvent à 4 lobes (rarement 3-2), valvaires dans le
(1) Par la forme extérieure de la capsule, certains genres n'appartenant pas à ce groupe ressemblent aussi à A s/iel/a, mais leurs différences apparais- sent très importantes, par ex. Bouvardia dont les ovules nombreux sont
portés par un placenta globuleux.
(2) Auxquelles conduit la clé de R. SCHUMANN (Pfizfam. IV, 4, p. 16).
(3) Lemée (A.), Dictionnaire desc. et synonym. des genres de pl. phan. 1929, I, p. 626. Ces deux genres sont conservés, distincts, in STANDLEY (P. C.) The Rubiaceae of Colombia, 1930, Chicago, pp. 169-175. `
bouton, 4 étamines (rarement 3-2), ovaire à 2 loges, 1 ovule par loge, amphitrope et fixé au milieu de la cloison, capsule didyme: les différences sont importantes : l’inflorescence, parfois en cyme, est, beaucoup plus souvent, en glomérules axillaires ou termi- naux, les anthères peuvent faire saillie ; la capsule ne se libère pas du calice qui, au contraire, persiste et la couronne ; le calice est souvent à 4 dents ; quand il est dit à 2 dents, il existe de petites dents He dirae supplémentaires (qui se trouvent aussi dans certaines espéces oü le calice est à 4 lobes). L'ovule est vertical et attaché au milieu de la cloison par un funicule court partant du milieu d'un sillon ventral. Le stigmate est, en général, bilobé, mais dit aussi bifide dans certaines espèces.
Máre, la capsule d’'Emmeorhiza umbellata R. Sch. fait légé- rement saillie au-dessus du calice à 4 dents courtes mais elle est obconique, à sommet arrondi ; chaque loge se fend supérieure- ment un peu en deux parties arrondies et se sépare de l'autre par la face ventrale, le calice se déchirant du haut vers la base, la cloison médiane devenant souvent libre. Stigmate bilobé, à
«lobes coniques aigus, ovaire surmonté d'un disque déprimé bilobé séparent encore ce genre du genre Astiella.
Nous ne nous attarderons pas sur les genres Gomphocalyx (calice à 7-8 dents qui couronne le fruit, corolle à lobes frangés, disque surmontant l'ovaire) et Nodocarfaea (fleurs involucrées...) qui figurent simplement à la fin de la clé des Spermacocées sans attribution de place.
Le genre Astiella n'a donc que des relations assez lâches avec les Spermacocées ` voyons celles qu'il peut avoir avec les Olden- . landiées (Rubiacées-Cinchonoidées-Cinchoninées). Rappelons que la clé dichotomique du Pflanzenfamilien est trop catégorique ` il n'y a pas que des Oldenlandiées à ovules MASH il en existe. à loges monospermes.
L'inflorescence d'AsHiella est une cyme unipare scorpioide sympodique qui se rapproche beaucoup, si elle n'est identique, de celle des genres Spiradiclis, Polyura, Hekistocarpa, Leptoscela et Ophiorrhiza. Tous, sauf exception, ont des fleurs pentamères. Les deux premiers portent des capsules tout à fait infères ; chez
_Hekistocarpa ` présence d'un disque. Chez Spiradiclis et Lep- toscela la capsule émerge à peine supérieurement du calice ; chez Ophiorrhiza sa forme se rapproche davantage de celle d' A stiella, elle se libére aussi supérieurement, mais le calice reste adhérent et recouvre l'ovaire bien au-dessus de sa partie médiane dilatée. Même chez les Ophiorrhiza à fleurs tétramères (O. rosea Hook., O. stenophylla Hayata), la capsule reste toujours comprimée, ses deux coques s'allongeant beaucoup latéralement, le calice n'a jamais deux dents, la placentation est trés différente : ovules nombreux sur un placenta pédicellé. Par l'inflorescence, les fleurs pentaméres, la capsule qui se libére un peu supérieurement, les Ophiorrhiza offrent quelques ressemblances avec les Mitreola (Loganiacées-Spigéliées), mais les différences restent grandes avec Astiella. :
Lestrois genres suivants ont aussi des capsules à 2 loges dé- passant plus ou moins le tube ducalice adné à l'ovaire et terminé par 4-5 lobes libres : Lucya, Éric A = Mallostoma, Tei- nosolen.
Lucya tuberosa DC diffère d'Astiella par son calice hémisphé- rique, sa corolle rotacée, le nombre des ovules (au moins 2 par loge), l'inflorescence (fleurs axillaires ou subterminales soli- taires), son port semblable à celuid'un Peplis, sa racine fibreuse pourvue de tubercules.
Arcytophyllum a une corolle hypocratériforme ; les loges de la capsule à 4-5 lobes libres, entre lesquel sont des dents ou cils glanduleux, les stipules indivises ou dentées, le port (arbris- seaux ou sous-arbrisseaux éricoides) sont autant de caractéres différents d'Astiella. | |
Teinosolen : calice et corolle à 5 lobes (parfois 4), calice muni de dents intermédiaires, présence d’undisque, loges pauciovulées, ovules portés par des placentas adnés à la cloison, inflorescence
(fleurs terminales solitaires), port (arbrisseaux) ; tous carac- `
tères éloignant encore davantage ce genre d’Astiella.
Le pu Oldenlandia comprend un certain nombre de sous- genres ; les suivants ` Amotidofsis, Leptopetalum, Kohautia, Bilabialis, Gonotheca, I nvolucrella, ont des ovules nombreux,
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une capsulenon ou, pour quelques-uns, insensiblement saillante, leur placenta est pelté-pédiculé ; Nesohedyotis possède, de plus, des fleurs à sexes séparés. Dans le sous-genre Znvolucrella, en outre, les pétales et sépales peuvent étre au nombre de 4-5. Le: sous-genre Diplophragma a des capsules non saillantes, à ovules souvent nombreux, quelquefois peu nombreux, ou méme un seul : Oldenlandia (Diplophragma) cymosa Thwaites, O. Mou- reti Pitard, tous deux sont des arbustes. La capsule des Dimetia (1) est trés légérement saillante entre les lobes du calice, mais l'in- florescence, la déhiscence (d'abord septicide), le placenta pédi- cellé l'éloignent d’Astiella dont tous les sous-genres précédents. sont trés dissemblables. Oldenlandia, sous-genre Hedyotis. Le 1/3 supérieur de la cap- sule d'O. hispida Benth. (= Hedyotis hispida Retz) proémine entre les lobes du calice qui sont plus grands qu'elle (2), mais presque tous les autres Hedyotis ont une capsule ne dépassant: pas la base des lobes libres du calice. Trés généralement, la dé- | hiscence est loculicide, tardive, trés limitée, les nombreuses. . graines (3) sont portées par un placenta pelté, pédiculé que porte la cloison un peu en dessous de son milieu ; le style est divisé: en 2 stigmates trés généralement courts, peu épaissis. Le peu. d'affinité avec le genre Astiella est encore marqué par l'inflo-- rescence généralement en glomérules des Hedyotis. Le sous-genre Eu-Oldenlandia, bien qu'ayant, comme presque tous les précédents, 4 sépales (4) dont les lobes sont contigus (O. brachiata Wight, O. umbellata L., O. Heynii Br.) ou réunis
(1) Signalons que le calice, dit à 4 dents, de Dimetia capillata Wall porte souvent de petites dents intercalaires. Le sous-genre Karamyschewia a, normalement, 6 lobes au calice.
(2) Cette espéce, et quelques autres, à capsule un peu déhiscente, ont aussi été groupées sous le nom de Scleromitrion W. et A. d
(3) Cependant O. lineata Kuntz et O. rudis (Pierre mss.) Pitard ont, pat. loge, seulement 1-3 ovules. Nous avons aussi signalé le cas de O. symplo- ciformis Pierre qui n'a, par loge, qu'une seule graine dressée sur u pédicelle inséré au fond de la loge. Capsule indéhiscente ne dépassant pas la base des lobes libres des sépales. Disque trés apparent (Pitard, in H. Lecomte, Fl. Indochine, III, p. 107, fig. 12). : à
(4) Avec lobes intercalaires en forme de cils, de moitié plus courts que les
- lobes libres : O. Stochsii Hook. f. et T. (ressemblance avec le genre Arcy- tophyllum = Mallostoma). : 1
va MI eu
par un sinus arrondi (O. corymbosa L.), des graines nombreuses et anguleuses portées par un placenta (globuleux, pelté) pédiculé inséré vers le milieu de la cloison, des inflorescences en cymes axillaires ou terminales, ou des fleurs solitaires ou par 2-4..., toutes différences marquées avec Astiella,offre cependant avec ce genre des affinités assez grandes : la forme et les proportions (1) de la capsule sont assez comparables, sa partie supérieure émerge des lobes libres calycinaux ; la déhiscence (2) est loculicide et ne dépasse pas la ligne de libération du calice.
Le genre Houstonia diffère d'Astiella par ses cymes bipares ou corymbiformes, la corolle en entonnoir, le fréquent dimor- phisme floral (longistylie et brachystylie), les ovules assez nom- breux sur un placenta pédiculé, le calice à 4 sépales plus grands
que la capsule ; les stipules non fimbriées. Par contre,les carac- téres suivants rapprochent un peu ces deux genres : capsule di- dyme ou plus ou moins comprimée, à partie supérieure libre (souvent un peu plus de la moitié) entre les lobes libres du calice, déhiscence loculicide.
Essayons maintenant de préciser les rapports entre les genres Astiella et Anotis. Toutes les capsules d'Anotis font légèrement sailie au-dessus des 4 lobes du calice ; quoiqu'un peu moins contractées à la base, ce sont celles A. calycina Wall. qui res- semblent le plus à celles d' As£iella, mais elles renferment de nom- breuses semences par loge.
Le nombre de graines par loge conduit à rapprocher d'autres Anotis : 1-2 graines par loge pour À. Rheedii W. et A., A. num- mularia Arn., A. Wightiana Wall. ; à 1-3 graines par loge : À. decipiens Hook. f. ; mais ils s'éloignent par un ou plusieurs des caractéres suivants : forme, déhiscence de la capsule, inflores- cence, port, pilosité ; de plus, À. Wightiana a 3 sépales, 3 pétales, 3 étamines, un ovule par loge pendant (V. Pitard, Fl. d'Indo- chine, III, p. 83, fig. 9). d
(1) Quoiqu'elle puisse être plus large que haute (sens vertical) (O. co- rymbosa L.), ou plus haute que large et épaisse (O. crystallina Roxb.) ou 2 fois plus large que haute (O. trinervia Retz).
(2) Rarement, capsule indéhiscente.
Les deux Anotis suivants, orientaux, ont en commun avec le genre Astiella : gaines stipulaires et bractées fimbriées-ciliées, corolle quadrilobée à 4 étamines alternipétales dont les filets sont libres dans leur moitié supérieure, gorge de la corolle nue,
-~ FIG. r. — A. m., Anotis monosperma W. etA A. J., Anotis de Jacquemont Toutes les figures sont à la méme échelle : x 5, sauf A. m. 5 et A. J. 4 X 10. A. m. 1, fl. au moment de la fécondation. A. m. 2. les ét. sont exsertes et flétries A. m. 3, fr. mûr. A. m. 4, insertion de l'ovule. A. m. 5, ovule avec funicuX sillon, arille MA alvéoles. vibes Wah A J. 1, Fl. dont la cor. a été ouverte. A. J. 2, larges sinus entre les lobes du calice: = À. J. 3, les deux demi-capsules vont 8e séparer, l'une d'elles est ouverte pou montrer l'insertion de l'ovule, le calice a été déchiré antérieurement. A. J. < déhiscence d'une demi-capsule. A. J. 4 ovule, dépression centrale, surf. à véolée. A. J. 6, stipule moy. ou sup. fimbriée, ciliée, à poils pluricellula ou massifs cellulaires ramifiés. A. J. 7, stip. inf. presque entière. :
style bifide, capsule ceinte par le calice qu'elle dépasse ; log monospermes, ovule pédicellé. : | | m. L'A. monosperma W. et A. (fig. I, A. m.) est pérenne, sa cap
caai
sule (1) allongée comprimée (il appartient au sous-genre Patzia), à côtés rectilignes, sa corolle infundibuliforme ; la graine verti- cale, en bateau, est attachée à la cloison par un cordon ascendant qui s'insére dans un profond sillon ventral qu'il borde par des prolongements membraneux (arille ?). La déhiscence est seule- ment loculicide, comme A stiella.
Un autre Anotis (fig. 1, A. J.), récolté par V. Jacquemont (2), est annuel, sa capsule didyme différe beaucoup de celle du pré- cédent (il se place dans le sous-genre Euanotis), les 4 lobes du calice portent 2 cils pluricellulaires et sont séparés par des si- nus larges, la moitié supérieure de la capsule est libre. La graine sphérique porte une dépression circulaire où se fait l'insertion du funicule ; sa partie tournée vers la cloison est coiffée par une masse qui semble correspondre à une expansion du funicule, car elle ne se détache pas avec la graine (arille ?). La déhiscence diffère de celle d'Astella, elle est à la fois loculicide et septicide. Les gaines stipulaires inférieures sont entiéres et portent seule- ment quelques trés petites dents.
Ces deux Anotis ont des graines alvéolées portées par un fu- nicule partant du r/4 inférieur de la cloison. Les étamines sont exsertes (3), les filets de celles de l’Anotis de Jacquemont sont ailés.
Comparons ces plantes avec deux genres de Loganiacées mal-
(1) La capsule des échantillons étudiés (Herb. Mus. Paris) est plus al- longée que celle que figure Ic. Wight. t. 1030 etles loges sont monospermes alors que J. D. Hooker écrit : «loges habituellement monospermes » (usual- ly-1 seeded). L'A. Richardiana Arn. qui a été considéré comme variété du précédent par Thwaites, a, d’après Hooker, un fruit trés différent, 2 fois plus grand, des graines plus grosses, desloges monospermes, une cap- sule à sommet gonflé. Wawra (Itin. Princ. S. Coburg, I, t. 39 et p. 121, 1883) dit: «des fleurs peuvent être stériles, ou à 1 loge. Nos plantes (de
bs Ceylan) ont une graine. Dans les ovaires des fleurs qui ne sont pas stériles
il y a un ovule et de petits corpuscules blancs que j'interpréte comme des
ovules avortés, de sorte qu'il y aurait plusieurs ovules ». Les placentas
sont ascendants. L'A. Richardiana ferait donc passage entre les Anofis à loges uniovulées et ceux à loges multiovulées. na (2) Cet Anotis est une partie de la récolte de Jacquemont n? 366 ; avec un autre A notis ils avaient été nommés À. carnosa Dalz, ; ils ne correspon- dent pas du tout à cette espéce. V. plus loin : Appendice. : . (3) Ic. Wight. t. 1030 représente les étamines d'A. monosperma non saillantes. i : D :
Ze
gaches annuelles : Mitrasacmopsis et Mitreola (x). Astiella a les mêmes caractères communs avec Mitrasacmopsis qu'avec les deux Anotis étudiés, sauf que Mitrasacmopsis a de nombreux
ovules rugueux sur un placenta lamellaire pédiculé. Mitrasacmop- sis a uncalice qui tend vers celui d’Astiella car, de ses 4 sépales, 2 se développent ultérieurement beaucoup formant, à la capsule, deux sortes de cornes latérales. L'inflorescence est une cyme bipare hélicoide plus ou moins composée, comme les Anotis, alors que celle d’Astiella est unipare scorpioide ` de plus, Mitra- sacmopsis se sépare des 3 autres genres par ses anthéres libres, mais sans filet : elles sont fixées par un point au tube de la corolle.
Tout de suite, le genre Mitreola se singularise par ses 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines, la gorge de la corolle garnie d'un anneau de poils, ses gaines stipulaires spumeuses ; les loges de la cap- sule, au lieu de rester en contact par toute la surface de la cloison, se séparent supérieurement, se prolongeant en cornes creuses et la déhiscence se produit à leur sommet par une petite fente sur la suture ventrale.
Mitreola a, comme Mitrasacmopsis : nombre élevé d'ovules, placenta lamellaire pédicellé, tige ailée. Par contre, il n'a de com- mun avec Astiella que le mode d'inflorescence, les étamines inclu- ses (comme Mitrasacmopsis), le pétiole ailé, les ailes se prolon- geant sous la nervure principale.
Dans toutes ces espéces, la fécondation se fait avant épanouis- sement complet de la fleur ; la corolle semble promptement caduque. L'étude du développement de la fleur, depuis le bou- ton floral (fig. 2), a été faite en vue d'établir le plus ou moins d'adhérence du calice et de l'ovaire et de déceler, si possibl l'existence d'un disque. i3 :
Dans les trés jeunes boutons floraux d' A stiel/a, la partie su rieure de l'ovaire apparaît rectiligne ; le petit renflement q supporte ensuite le style est remplacé par une sorte de bombe ment régulier ; puis l'ovaire redevient plat supérieurement
(1) Voir fig. et diagnoses ; Mitrasacmopsis, in Arch. Mus., . 589- 593 ; Mitreola, in Bull. du Mus., 1934, pp. 291-301. 1935, P. 5
RAS
SCH
S LE
- Astiella delicatula
Anotis de Jacquemont
Mitreola turgida
Fic. 2. — Morphogénèse de l'ovaire des genres Asti j iacé | : i : ella, Anotis (Rubiacées-Ol- denlandiées), et Mitrasacmopsis, Mstroola (Loganiacées-Spi A Echelle commune : x 20. Chez l’Astiella, l'ovaire est longtemps comp ètement infère ; pont les autres espèces, il fait légèrement saillie, méme dans les trés jeunes boutons floraux. Dans cet état trés jeune, les filets, dans le genre Anotis sont E peine adhérents, comme les lobes de la corolle qui paraissent presque libres. es fleurs de Mitrasacmopsis sont tétraméres, la troisiéme est anormalement pentamère. Les corolles d'Astiella, Mitrasacmopsis et Mitreola sont caduques de très bonne heure.
dépassé jusque-là par les bords du calice, il affleure alors. Un peu plus tard, chaque loge fait saillir sa partie supérieure et une dé- pression se creuse au-dessus de la cloison ; puis, cette partie libé- rée augmente encore. Par transparence, on n'observe d'abord pas de relation vasculaire entre ovaire et lobes calicinaux ;' plus tard, il semble bien y avoir connexion entre la partie supé- rieure de l'ovaire et le calice. La coalescence est compléte entre la partie soudée du calice et l'ovaire. l
L'ovaire des deux Anotis, dés le bouton floral, élève un peu sa partie supérieure au-dessus de la partie adhérente du calice. Dans la jeune fleur d' A. monosperma le style sort de la dépression | entre les deux loges légèrement renflées ; puis la partie supérieure ` de l'ovaire s'aplanit et finalement se renfle progressivement, atteignant son maximum au-dessus de la cloison. Dans l Asotis de Jacquemont la dépression entre les deux loges ne s'indique x que tardivement, quand l'ovaire commence à márir. |
La capsule mûre d'un Anotis (1) de l'espèce collective Lesche- naultiana, étudiée aprés éclaircissement et coloration au vert d'Iode, ne montre aucune connexion vasculaire entre le calice et l'ovaire : l'observation est relativement facile par la non- opposition des sépales aux sutures de la capsule.
Le Mitrasacmopsis offre un développement analogue aux genres précédents : dans le bouton floral trés jeune, il dépasse le calice, mais à peine, puis il s'éléve peu à peu, sans aucune dépression | au-dessus de la cloison ; la capsule mûre est trés dégagée (V. fig. in Arch. Mus., 1935, p. 591).
Dès le très jeune âge, l'ovaire des Mitreola n'est qu'à demi-infére et la capsule devient presque supère. Le développement du style est bien particulier et connu. Le style est d’abord simple ; puis une fenêtre s'ouvre dans sa partie inférieure séparant aussi le sommet des deux loges ; la fenêtre s’agrandit amenant la rupture
(1) Cet Anotis, étiqueté (in Herb. Mus. Paris) : Herb. Ind. or. Hook. - fil. et Thomson : Hedyotis Richardiana Arn., Hab. Ceylon, ne correspond ` ni à la diagnose de l'espéce in Fl. of. Brit. Ind. III, p. 75 ; ni à la fig. de 4 Wavra (Itin. Princ. S. Coburg, 1883, I, t. 39 et p. I21). Entre autres carac- téres, ses loges sont multiovulées ; celles de D A. Richardiana sont indiquées ` « habituellement monospermes ». Cf. note infrap., p. 45.
du stigmate en deux. Les deux coques s'écartent ensuite l'une
de l'autre par leur partie supérieure, plus ou moins suivant les
Pétiole | / Ast iella Milreala Mitraşacmgnsis Anatis
ail € non ail e Stin ules + Astiella Anolis Mitrasacmgnsis Mitreola moy"? E, sup cil iees Spumeuses Ti ge Astiella Anatis Vsus Mitreola partie moy”! non ailee
Anatis Mitrasacmonsis Mitreola
non ou ä reine aue
Axe ael Wi. Astiel la
ailé
Inflor“ Astiella ` Mitreola Mitrasaens sis Anolis ! A
Cyme } uninare- Seet binare héliccid. Petal les| dei ella ^ Anolis Ditsch) : Mitreola Separ Ga ella SG Milrasarmopsis | ^ Mitreola
Flamina
Astiella _Mitrasacmopsis , Anolis Bee
A (filet ^s sun"lib. incluses ^ exsertcs tn un point
bo m à e Astiella Anatis Mtrasarmpsis rtition précoce, stigmates allongés
Mitreole tardive, stigm.arrondis
Placenta | Asti ella Anotis Milrasarmonsis Mitreola
pédicellé amellaire Dvules he Anolis | Mirasamonss, Mitreola
| tar loge , aivéalé rUguevx lisses Fruit mi | Astiella ` Analis | Mitrasarmmsis Mitreola
; Subinfère cu demi-infére esque libre
{Astiella ; CE EE QE om E Mitrasarmonsis Mitreola D SH loculicide loculicide d senticide fente courte suture vents
pome contigus jega mibni pa tx sèf dela cloison - AC
Tableau A. — Ressemblances et différences entre les genres Mitrasacmopsis et Mitreola (Loganiacées), À gie et les Anotis uniovulés (Rubiacées). ;
espéces. Les vaisseaux des sépales et de la capsule de M itreola
sont toujours bien séparés. Dans M itrasacmopsis. et les deux Anotis, le style parait bien, ph 4
NOT. A
geg
très tôt, se fendre presque entièrement en deux, puis il s’allonge progressivement beaucoup plus queles stigmates. Dans Astiella,
Axe de l inflor: aile
Ur” tr jeune infere
(monosperma } 4 Déhiscence loculicide } Staminades : 8 loges ne se sénerant pas Sénales : 2 A D 232 ena es: ~ lage monosnerme à ov. alvéolé ~ uniovulés
Anotis — 202 pédicelle = Astiella
n j T ovaire mür f infère
l CAL Hans (Gë | : 3z NL T tige non ailée..-7 : i d | : | | & : Y "Plet des et "ë libre = = — Ld & 1] EE E € AS RM EEN SG EE à: Sc a * S^5 TT : Ë E + ake i . Fetales : 4 H E 3 S à : ^s i SÈ |3 r2 [Stipules fimbriées-ciliée uv. E SO Së S PG. mE t S [es 2 demi-cans resten je M WR E? è 8 botas par tl * lm B tC» S porliguës par l- la "B S a g * S e surf. de la cloison Ds A E Le T à U MD. um à x S R Au d dt eua c uu T3 +. $3 Ser > va a i £ D S $ © x EI D Sor erc . E e E ae a à 4 e SAS E: "x E A RR de D E Ei ee E : t iii : " i UT. E LA [Re ice de l'inflor non aile......... \ d e 2 f : e ie p Sommet du tr. jeune oyf un peu saillant d / R | SAAR ; AE SA : Loges mulliovulees E B |
Mitrasacmonsis Placenta lamellaire === Mi tre ol a
D ~ Uraire mûr presque libre a i Gu. 5 Pét. 5 S tih. snumeuses hise; fente dër? ` au sommet des coques —
Ue Tige ailée.......-"
Anthères libres mais fixées har 1 proi
Légende - Caractères classes far ordre d'importance décroissante : Wes e. Wes EE
Tableau B. — Caractères communs ou comparables entre les genres Mitrasac- mopsis, Mitreola (Loganiacées), Astiella et les Anotis uniovulés (Rubiacées).-
d'abord massif, il offre deux lobes courts, divariqués ; plus tard, il devient semblable à celui des Anotis et M itrasacmopsis.
Le tableau A résume et permet de comparer les ressemblances et les différences entre ces quatre genres.
Essayons de résumer ces indications (tableau B). Le genre Astiella se sépare bien des autres genres par son ovaire primi- tivement complètement infère, la présence de staminodes en nombre double des étamines. Mitreola est encore plus particulier. Astiella et les Anotis étudiés ont en commun plusieurs carac- téres, dont certains sont importants ; il en est de méme entre Mitreola et Mitrasacmopsis. Les genres Astiella et Mitreola d'une part, Anotis et Mitrasacmopsis d'autre part, n'ont en commun que peu de caractéres de moyenne et de faible importance, il y a cependant davantage de relations entre ces deux derniers ; il y en a moins entre Astiella et Mitrasacmopsis. Les Anotis étudiés et Astiella ont des loges monospermes à ovule légérement orne- menté, pédiculé ` tandis que Mitreola et Mitrasacmopsis pos- sèdent des ovules nombreux sur des placentas lamellaires pédi- culés.
On peut donc admettre comme fondé le rattachement du genre As£iella aux Rubiacées, et, par ses affinités avec les Anofrs, aux Oldenlandiées, cependant presque toutes pluri-ovulées (1). On remarquera que les espéces étudiées ne présentent pas de disque, à moins d'interpréter ainsi le trés passager et à peine sen- sible renflement de l'ovaire dans la trés jeune fleur d'Astiella. Toujours pour ces mémes espéces, le caractére « ovaire semi-in- fére, ou ovaire presque supére », mis en avant pour séparer Ru- biacées et Loganiacées, est corrélatif du mode de placentation ; par suite, la séparation, relativement à ces 4 genres, entre Loga- niacées et Rubiacées parait bien légitime, telle qu'elle est indi-
quée ici.
. APPENDICE.
Sous la référence « Voyage de V. Jacquemont aux Indes orien- tales n° 366 », sont conservés dans l'Herbier Mus. Paris, deux ensembles de plantes nommées Hedyotis carnosa Dalz. (Anotis
(1) Bremekamp, Notes onthe Rubiaceae of Surinam. Soc. Bot. Néerl., 1934, remarque aussi, p. 252, que « le nombre d'ovules dans les loges ne montre pas de corrélation définie avec d'autres caractères »... .
s — 99 —
`
carnosa Dalz.). Elles ne correspondent pas à cette espèce : elles sont hirsutes (et non glabres), les stipules supérieures et moyennes fimbriées-ciliées (et non tronquées), linflorescence est une cyme divisée (et non une tête), les loges monospermes (et non à 5-6 gr.). Il faut distinguer deux parts dans ce numéro : 1° les plantes fructifiées ; 2° celles qui sont simplement fleuries.
Ce sont celles de la première part que, plus haut, nous appe- lons Anotis de Jacquemont (fig. 1; A. J.). Elles ressemblent beau- — | coup à l'espéce collective A. Leschenaultiana W. et A., mais elles — |
sont annuelles, alors que les trois variétés reconnues par Hoc- ker sont pérennes. L'A. de Jacquemont diffère beaucoup de la var. deltoidea W. et A., couchée, à feuilles petites, etc. Les feuilles des var. $roper et affinis sont nettement plus claires à la face inférieure, alors que celles de l'A. de Jacquemont ont à peu prés la méme teinte sur les deux pages.
Les A. Leschenaultiana var. affinis, et surtout var. proper, sont trés velus, ce dernier ayant des poils sur toute la tige, ca- chant méme les gaines stipulaires pourvues seulement d'un petit nombre de dents. L'A. de Jacquemont est moins velu, les gaines — stipulaires moyennes et supérieures sont ciliées et les fibrilles sont méme ramifiées, mais les gaines inférieures sont entiéres et garnies seulement de quelques dents. à
Calice à A lobes très différents de ceux des A. Leschenaultiana (ceux-ci trangulaires, et ceux de la v. affinis foliacés plus longs que la capsule, tous couverts de poils et papilles hyalins), les lobes de l’A. de Jacquemont sont glabres, aigus, séparés par des sinus larges, leur extrémité est garnie de quelques poils pluri- cellulaires. Corolle (L. — 2,5 mm.) à 4 lobes égalant env. le 1 /3 du tube, glabres, mais couverts extérieurement de trés petites papilles. Etamines libres supérieurement, exsertes, à filets ailés, introrses. mo
Rappelons les autres caractères de UA. de Jacquemont, dont quelques-uns énumérés dans l'étude précédente, mais épars Style bifide supérieurement atteignant ou dépassant un peu la | moitié du tube de la corolle de la fleur épanouie.
Capsule didyme, légérement papilleuse, mais glabre (celles des
*
KH
up
v. proper et affinis sont trés velues, surtout sur la partie adnée au calice). Loges monospermes à ovule subsphérique, couvert d'alvéoles irréguliers, porté par un pédicelle dont une expansion coiffe la partie postérieure de la graine et s'insére dans une dépression circulaire. Déhiscence à la fois septicide et loculicide.
20 Les plantes fleuries non fructifiées du méme n? 366 sont de taille moindre, plus hirsutes supérieurement ; stipules moins découpées, méme les supérieures : 4 sépales semblables à ceux de UA. précédent, mais parfois au nombre de 5 ` corolle 4 ( -ra- rement 5) lobes, de taille double: 5 mm., à gorge poilue; 4 ( -par- fois 5) étamines à filet ailé ; fleurs brachy- et longistylées.
Ces deux plantes ne paraissant répondre à aucune diagnose, semblent nouvelles, mais, vu les circonstances actuelles, la communication de spécimens étant impossible, nous préférons nous abstenir de les décrire.
QUELQUES RESSEMBLANCES ET D:FFÉRENCES ANATOMIQUES ENTRE ASTIELLA P. J. ET TROIS GENRES VOISINS
par Mme S. JOVET-AST. :
L'étude des caractères anatomiques contribue à mettre en évi- dence les relations du genre Asfiella avec les Anotis (Rubiacées), Mitreola et Mitrasacmopsis (Loganiacées). Choisissons parmi les caractères anatomiques, ceux qui semblent le plus constants dans ces différents genres : d'une Dart: section de la tige, d'autre part caractéres foliaires (forme des poils, présence et forme des
_ Papilles, nombre de cellules annexes des stomates).
I? La tige.
Des sections transversales ont été faites dans de nombreux Anotis et Mitreola, dans Mitrasacmopsis quadrivalvis P. J., et dans Astiella delicatula P. J. Des observations faites il résulte que l'on peut grouper ainsi ces genres :
LV
EH D
Fic. 1. — Anotis rigen] ndo W. et A. : Poils à étranglements qui recouvrent le bord de la feuille et
parant les deux cellules de base a été résorbée.
Fic. 2. — Astiella delicatula P. J. : a) Poils de la face inférieure d'une feuille ; b) Papilles longues et aigués du bord de la feuille ; c) Stomate de la face infé- rieure d'une feuille montrant les deux cellules annexes parallèles à l'ostiole.
fic. 3. — Mitreola turgida P. J. : a) stomate de la face inférieure de la feuille et ` ses trois cellules annexes. b) papilles courtes du bord de la feuille.
Fic. 4. — Mitreola pedicellata Benth. : L'un des poils du limbe foliaire rappelant ` ceux des Anotis.
es nervures. Dans le premier de ces poils, la cloison sé- `
a ins
I. Tige à section plus ou moins quadrangulaire, quelquefois arrondie vers la base, non ailée ; anneau ligneux assez étroit, n'occupant guère plus d'1 /5 ou 1/4 de la surface de la coupe : Anotis et Astiella.
2. Tige à section nettement quadrangulaire, munie de 4 cor- nes correspondant aux 4 ailes de la tige ; anneau ligneux plus important, occupant presque les 2 /3 de la surface de la coupe : Mitreola et Mitrasacmopsis.
29 La feuille.
A) La forme des poils. Tous les Anotis de l'Inde que nous avons étudiés ont des poils semblables, composés de plusieurs cellules disposées en une seule rangée et de taille inégale ` les unes lon- gues, les autres trés courtes, mais larges et méme renflées, trés souvent séparées par des cellules plus ou moins longues et trés étroites formant des étranglements (fig. 1). Généralement, la cellule terminale se rétrécit au sommet, parfois méme devient aigué. Une cellule trés étroite peut terminer le poil, mais, dans ce cas, d'autres cellules ont sans doute été arrachées.
Ces poils s'observent en particulier chez Anotis nummularia Arn., A. monosperma W. et A., A. Leschenaultiana W. et A., A. ingrata Wall., A. lancifolia Dalz., A. carnosa Dalz., et un autre Anotis nommé A. Richardiana Arn. in Herb. Mus. Paris (x). Une seule espèce fait- exception : Anotis calycina Wall, dont le limbe et le bord des feuilles sont couverts de poils très courts unicellulés, plutôt des papilles.
Des poils à étranglements semblables à ceux des Anofis, mais à cellules un peu moins nombreuses, existent sur les feuilles de l’Astiella delicatula P. J. (fig. 2 a). Deplus, le limbe foliaire est bordé de papilles unicellulées et assez aiguës (fig. 2 b).
Les Mitreola, au contraire, ne présentent pas ces longs poils à étranglements. Sur le limbe et au bord des feuilles, des papilles unicellulées (trés rarement bicellulées) (fig. 3 b) rappellent celles de l’Anotis calycina et celles d'Astiella delicatula. Toutes les
(1) Voir note infrap., art. précédent, p. 48.
dec Wy ec
espèces étudiées offrent ce caractère sauf Mitreola pedicellata Benth. dont les poils sont identiques à ceux des Anotis (fig. 4).
De méme, Mitrasacmopsis possède des papilles tout autour de ses feuilles. d
L'examen des poils nous conduit aux conclusions suivantes :
I9 Anotis et Astiella : poils pluricellulés à étranglements.
29 Matreola et Mitrasacmopsis ` papilles unicellulées sur le limbe, sur le bord des feuilles ou sur les deux à la fois.
3? Astiella rappelle le Mitrasacmopsis et les Mitreola par les ` papilles bordant les feuilles.
49 Anotis calycina relie les Anotis aux Mitreola.
5° Mitreola pedicellata relie les Mitreola aux Anotis. :
B) Le nombre des cellules annexes des stomates. — Les stomates d'Anotis, Astiella et Mitrasacmopsis ont deux cellules annexes (fig. 2 c) ; ceux des Mitreola ont 3 ou 4 cellules annexes (fig. 3 a).
De ce qui précède il résulte que Astiella delicatula est plus proche des Anotis que des autres genres, mais qu'il y a néanmoins des affinités très nettes avec les Mitrasacmopsis, et un peu plus lointaines avec les Mitreola. Quelques relations sont esquissées ` entre les genres Mitreola, Mitrasacmopsis et Anotis. |
NOTULAE SYSTEMATICAE
Tome X, rascicuLE 2 (Octobre 1941)
MATÉRIAUX ' POUR LA FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
LXV. CLEFS DE DÉTERMINATION DES ORCHIDACÉES (i)
par A. GUILLAUMIN.
Les Orchidacées qui constituent en Nouvelle-Calédonie la famille la plus importante (234 espéces) ont été examinées par REICHENBACH fils (2), FiNET (3), SCHLECHTER (4)et KRANZLIN (5) et j'ai moi-même donné bon nombre de déterminations, notam- `
ment de plantes de Le RAT (6) et de FRANC (7) ; on ne saurait donc y trouver beaucoup de nouveautés.
N'ayant pas eu en mains les échantillons de SARASIN, ni ceux de COMPTON, pas plus que ceux de DANIKER, j'ai été obligé pour les espéces nouvelles découvertes par ces collecteurs de m'en rap- porter aux seules descriptions.
(1) Tous mes remerciements à M. le Prof. Moreau qui a bien voulu me communiquer les Orchidacées de l'Herbier de Caen.
(2) In Linnaea XLI, p. 17 (1877). ny
(3) In Bull. Soc. bot. France L., p. 372 (1903) et Bull. Mus. Paris XVIII, P- 376 (1912).
(4) In Bot. Jahrb. XXXIX, p. 33 (1906).
(5) In SARASIN et Roux : Nova Caledonia, Bot., I, p. 77 (1914) ;in Not. A IV, p. 132 (1928) ; in Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LXXD. P. 62 (1929).
(6) In Bull. Mus. Paris XXIX, p. 112 (1923).
(7) In Bull. Mus. Paris XXVIII, p. 546 (1922), et 2 sér. VI, p. 461 (1934).
u B ec
CLEF DES TRIBUS
A. Anthére extrorse ou introrse, pollinies jamais à caudicule et ré- tinacle en bas. (ACROTONÉES). a. Inflorescence latérale, parfois pseudoterminale, fleur épe- ponsée OB DON. :: 0... E (PLEURANTHÉES). x. Préfoliation pliée. I. Tige à pseudobulbes juxtaposés ou à articles super- ebe EE R E rc rid (SYMPODIALES). 1. Plantes généralement épiphytes, caudicules o ou très courtes. x. Tige homoblastique, inflorescence sur la tige, parfois pseudoterminale........ I. DENDROBIINÉES, xx. lige hétéroblastique, inflorescence à la base du pseudobulbe lé plus récent. II. BULBOPHYLLINÉES, 2. Plantes terrestres, des caudicules, pseudobulbes
présents. Ou Din E en III. CvMBIDIINÉES. II. Tige à croissance continue (MONOPODIALES). Pseudobulbe o, plantes épiphytes, inflorescence sur la Uo PD HM RM e Ha IV. SARCANTHINÉES. B. Préfoliation roulée, plantes terrestres, à pseudobulbes. I. Pollinies à caudicules, sans bandelette... ^ V. PHAIINÉES. II. Pollinies sans Feu à bandelette courte.. ORE ON QA ek VA ERE E VI. CXREDHODINÉRM
b. Inflorescence terminale ou à l'aisselle des feuilles supérieu- res, fleurs généralement sans éperon. (ACRANTHÉES). x. Préfoliation roulée. I. Limbe des feuilles peu distinct de * gaine, anthére persistante, pollinies le plus souvent granuleuses, parfois des bulbes, jamais de pseudobulbes........ Quer dou. VV En heu Ua EN ERU. RE VII. NÉOTTIINÉES. II. Limbe des feuilles séparé de la gaine par un pétiole étroit, anthére le plus souvent caduque, pollinies ci- reuses, parfois des pseudobulbes, jamais de bulbes. I. Colonne avec un pied. ......... VIII. COLLABIINÉES. i +. Calonne SANS pied... iis.. IX. COELOGYNINÉES. ! B. Préfoliation pliée. I. Feuilles non articulées, colonne sans pied, éperon o, pollinies cireuses, sans caudicules, tige courte, des pseudobulbes ou non, plantes terrestres, plus rare- ment épiphytes........ CS CN VE NS. X. LIPARIDINÉES. | II. Feuilles articulées, tige allongée ou o, pseudobulbes o, plantes épiphytes ou terrestres. 1. Colonne à pied court, pollinies à caudicules très : longues, élargies en membrane.... XI. PoDocHILINÉES. -
.— 59 -—
2. Colonne à pied généralement long, pollines à cau- susti de Le euh XII. GLOMÉRIINÉES.
B. Anthère toujours introrse, pollinies granuleuses, verticales,
caudicule et rétinacle en bas, fleurs éperonnées, plantes terres-
tres, à tiges et feuilles se desséchant chaque année.......... DAS SITOREESL uu i aha s XIII. OPHRYDINÉES.
I. DENDROBIINÉES
A;Pollinmes 4, sans cáudiédles E E VV Ee I. DENDROBIUM B. Pollinies 8, des caudicules trés courtes d. Reulles E - ns Se ce ce Pd SA 2. ERIA. b. Feuilles comprimées latéralement, distiques.. 3. PHREATIA.
i. DENDROBIUM
Le D. Daenikerianum Kränzl. ne me parait pas distinct de D. Casuarinae Schltr. et le D. megagastrium Reichb. f. mss. in herb. Mus. Paris. est identique à D. HODIE Schltr.
Plantes inédites :
D. camptocentrum Schltr. — Wagap. (Vieillard 3286).
D. Casuarinae Schltr. — M’ bée. (Vieillard 1345).
D. Chalandei Kränz), — Port boisé (Deplanche 528).
D. Drake-Castilloi Krünzl. — Prony, plaine des Lacs (Le Rat 324).
D. gracilicaude Schltr. — Mt Koghi (Le Rat 2745).
D. pectinatum Finet — sans localité (Deplanche 531).
D. Tokai Reichb. f. var. crassinerve Finet — Mt Dzumac (Godefroy).
D. Virotii Guillaum. sp. nov.
Epiphyticum, caulibus teretibus, 5 mm. diam., multiarticulatis, tarde vaginis obtectis, foliis distichis, lanceolatis (5-7 cm. x 0,7-1 cm.), firmis, apice acutis, basi ligulatis. Racemi laterales, 4-7 cm. longi., recti, bracteis ovatis, 2-3 mm. longis, pedicello cum ovario 8 mm. longo, sepalo dor- sali lanceolato (6 mm. x 2 mm .), acuto, 3-nervio, lateralibus ovatis, ae- quilongis, 3 mm. latis, 3-nerviis, petalis spathulatis (6 cm. x 2 cm. ), ob- tusis, 3-nerviis, labello 5 mm. longo, basi ligulato, lobis lateralibus mini- mis sed distinctissimis, anguste acutis, incurvis; intermedio tenul, con- cavo, explanato transverse elliptico (4 mm. x 7 mm.), margine leviter undulato, basi callo papilloso, 3-carinato, columna brevi, pede brevi pro- : ducta, anthera cucullata, obtusissima.
ic S —.
Hte Boulari, Camp n? 3, arbre de la forét humide, fleur brun- rouge-chocolat à labelle créme orangé, juin 1938 (Varot).
Voisin de D. cymatoleguum Schltr. mais lobes latéraux du. labelle et callus différents, sépale médian lancéolé aigu.
Les Dendrobium néo-calédoniens peuvent se grouper ainsi :
A. Sépales latéraux ne formant pas menton à la base, pseudobul-
bes courts, fortement renflés, à articles peu nombreux, garnis
de fibres comme des crins, feuilles 2-3, trés grandes, inflores- . Cence latérale, plantes épiphytes................... |» $Inobulbum. D Sépales latéraux, formant menton à la base, pseudobulbes sans
. fibres comme des crins. ei
a) Pseudobulbescourts, fortementrenflés, àarticles peu nom- breux, feuilles 3-4, grandes, inflorescences pseudotermi-
nales plantes. ERR Ee, o P. uio aM iier. $ Speciosa. b) Pseudobulbes courts ou allongés mais non fortement renflés. .
x. Pseudobulbes non trés aplatis. I. Pseudobulbes à articles peu ondes, EE épiphytes. 1. Pseudobulbes à r article, feuille 1, aplatie, fleur isolée, pseudoterminale. x. Pseudobulbes oblongs, courts, sépales et pétal:s triangulaires......... 2. D Bolbodium. xx. Pseudobulbes cylindriques, allongés, gré- les, sépales et pétales presque filiformes...
PUN VIE FEE E tm LES $ Diplocaulobium. 2. Pseudobulbes à plusieurs articles, feuilles 2, labelle à 2 carénes.............. $ Eleutheroglossum-
. IE. Pseudobulbes à articles nombreux, cylindriques. 1. Feuilles aplaties, tige non ou peu ramifiée. x. Feuilles plusieurs non fortement char- nues.
— Feuilles 2-5, seulement à ou vers l'extré- mité dela tige, inflorescences pseudoter- minales, labelle à 1 carène, plantes ter- di restres ou épiphytes......... $ Dendrocoryne.
Feuilles distiques le long de la tige, inflo- rescences latérales, | exceptionnellement pseudoterminales. | E E . 0. Inflorescence en grappes ou fleurs 2-1
à l'extrémité d'un pédoncule, plantes
surtout terrestres ...... 0... $ Gastridivm. oo. Inflorescence de 2 fleurs à l'aisselle
d'une gaine en capuchon....... $ Dianihe.
s mp.
x. Feuille r, fortement charnue, plante épi- DEVICE OD E dieu $ Rhizobium. ` 2. Feuille cylindrique, 1, charnue, tige abondamment rami- fiée, plantes épiphytes.......... Ko $ Strongyle. 6. Pseudobulbes trés aplatis et élargis à partir d'une base gréle et cylindrique, plante épiphyte......... $ Platycaulon.
$ Inobulbum.
Une seule espéce : D. muricatum Finet — Inobulbum muricatum Schltr. et Kränzl. avec une var. munificum Finet.
$ Speciosa.
Une seule espèce D. speciosum R. Br. trouvé une seule fois sans indication de localité.
$ Bolbodium. 3 Une seule espèce : D. arthrobulbum Krënzl.
$ Diplocaulobium. Une seule espéce : D. Ou-Hinnae Schltr.
$ Eleutheroglossum.
A. Pseudobulbes ovoides, courts (3,5 cm., au plus), labelle à lobe médian 2-lobé. : À a. Carènes du labelle parallèles jusqu'à l'extrémité. D. eleutheroglossum. b. Carènes du labelle divergeanten lame de faux en avant. D.ngoyense. B. Pseudobulbes allongés, fusiformes, en massue ou cylin- driques. a. Pseudobulbes épais (+ 1 cm.), cylindriques ou fusiformes. æ. Labelle à lobe médian 2-lobé. I. Sépales et pétales aigus. ' r. Carènes du labelle divergeant en 1 /2 concis en AVANT HER dock ts rame res Si UC .. D. closterium. 2. Carènes du labelle sensiblement ZER D. myrticolum. II. Sépales et pie obtus, Gage du labelle paraleles. syer se dues au eae cos D. jocosum. B. Labelle à lobe médian entier, acuminé..... D. Comptonii. b. Pseudobulbes gréles (5 mm. au plus), renflés en massue versle haut, labelle à lobe médian 2-lobé... D. Poissonianum.
E EE
$ Dendrocoryne.
A. Labelle à 3 lobes. a. Lobes du labelle 3 au méme niveau, triangulaires, plan- BI COUTE nn E cR YT. D. odontochilum. b. Lobes du labelle 2 sur les côtés et 1 en avant, celui-ci pres- que rectangulaire avec un petit acumen, plante épiphyte GE PE NER PU E D. gracilicaule. I Labele ONE C. uo robe cie: EE D. Drake-Castilloi.
8 Gastridium.
A. Fleurs plus de 2, en grappe. a. Axe de l'inflorescence fortement en zigzag dans la partie florifère, labelle entier, ovale lancéolé, à 3 carènes.
æ. Tige cylindrique, feuilles parcheminées.... D. fractiflexum. 8. Tige anguleuse, feuilles coriaces, forteiitnt 2-lobées ; du domu... EE D. crassicaule.
b. Axe de l'inflorescence droit ou seulement ondulé. x. Labelle entier.
I. Feuilles oblongues, grandes (2,5-5 cm. de largeur), labelle spatulé, en avant concave, sans sillon, crispé üt leu POPIS. ri Cero us kert re nord D. Deplanchei. |
II. Feuilles linéaires ou étroitement lancéolées (1 cm. de largeur au plus), labelle spatulé.
1. Labelle à 3 carénes à la base.
j x. Labelle en avant à sillon médian, à la base à 3 carènes, un peu ondulé sur les bords, tiges assez robustes (5 mm.)........ D. vandaefolium. x. Labelle en avant concave sans sillon, non ondulé sur les bords, tige grêle (1-2 mm.). D. polycladum. .2. Labelle sans caréne à la base, ni concave ni Sende én avant... an x. D. calcaratum. 8. Labelle 3-lobé.
I. Tige robuste (8-16 mm.), feuilles ovales ou ditus, grandes (2,5-4,5 cm. de largeur).
I. Labelle à lobe médian linéaire.............. an A VU D. Tokai var. crassinerve. 2.Lobe médian obong, i. souls D. sylvanum.
LE Tige plus gréle (1-5 mm.), feuilles linéaires ou étroi- tement lancéolées (1,3 cm. de largeur au plus).
1. Labelle à lobe médian presque carré, lame gra- i TT couv Y CES MEE. D. Finetianum.
2. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou ob- cordé, non granuleux,
x. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou tranversalement elliptique, parfois un peu émarginé mais non obcordé.
— Lobe médian transversalement ellip- . tique, callus papilleux..... D. Virotu. — Lobe médian suborbiculaire, à carénes non papilleuses. o. Lobes latéraux triangulaires aigus, le médian mince...... D. cymatoleguum. oo. Lobes latéraux trapézoides, le médian charnu. v. Lobe médian non émarginé... EN DT Pos Ne D. megalorhizum. vv. Lobe médian émarginé. D. Sarcochilus. X. Labelle à lobe médian obcordé, les laté-
raux linéaires. :.... es D. Schinzianum. B. Fleurs 2-1, à l'extrémité d'un pédoncule. a. Labelle 3-lobé, mince, à 2-3 carènes..... D. austro-caledonicum. b. Labelle entier ou à lobes latéraux très petits ou + indis-
tincts. x. Labelle mince. I. Labelle légèrement auriculé à la base. 1. Labelle à 3 carènes à la base, sans verrue papil- DD rentes dre EE D. pectinatum. 2. Labelle sans carène, à verrue papilleuse à la base... D. minutiflorum.
II. Labelle non auriculé à la baie: 1, Labelle à 2 carènes à la base seulement, lame non papilleuse..... pav» kis We vd vs D. cleistogamum. 2. Labelle à 3 carénes à la base, la médiane attei- gnant l'extrémité de la lame. x. Lame du labelle non papilleuse, sépales lan-
EE SIgUS 1.0. rever eee D. verruciferum. x. Lame du labelle EE sépales oblongs, ODE PS NP Pen D. -Kanakorum. B. Labelle charnu. T. Labelle à 2 sillons sur la lame......... D. steatoglossum.
II. Labelle à 3 carènes peu saillantes sur la lame. D. delumbe.
$ Dianthe. A. Feuilles minces, graminiformes, sépales aristés.. D. camaridiorum. B. Feuilles épaisses, lancéolées, sépales obtus ou presque. ...... EE EE D. crassifolium. $ Rhizobium.
Une espèce : D. linguiforme Sw. ; n'a été trouvée qu'une fois Canala (Vieillard 1342) et l'échantillon est dépourvu de fleurs.
A E
$ Strongyle. A. Labelle 3-lobé. a) Pétales spatulés, obtus, lobe médian du labelle émarginé. . UOLUNT Ne RU ede vie pod diu va D. Chalandei. b. Pétales étroitement linéaires, atténués, lobe médian du de eet EE TU ern Ra ES D. Casuarinae. BH LM ANO ON o TNI Vaya RS D. Montis-Mowi.
í
$ Platycaulon.
Une seule espèce : D. camptocentrum Schltr.
2. ERIA
Kränzlin (Vierteljahr. Natur. Gesell. Zürich, LXXIV, p. 93) dit que son E. Drakeana a le labelle obtus mais renvoie à la planche de Drake (JU. Fl. Ins. Mar. Pac., t. 49) qui figure un labelle aigu et il ne me semble pas certain que cette espéce soit distincte de UE. Vieillardii Reichb. f. Si LE. Drakeana est réelle- ment distinct, c'est à cette espéce qu'appartiendrait l'échantillon Oübatche (Schlechter 15317) qui a les pseudobulbes plus gros et plus courts que le type T'E. Vieillardii. i
L'échantillon : Kanala (Vieillard 133) rapporté à E. rostriflora !
Reichb. (errore rostrifolia in herb: Mus. Paris.) appartient à E. Vieillardii.
A. Labelle à une rangée de 4 dents saillantes sur la lame ; feuilles oblongues, courtes (2-4 cm.) a. Lame du labelle avec une partie basilaire (hypochyle) distincte
de la partie antérieure (épichyle)........,... E. oppositifolia. b. Lame du labelle sans partie basilaire distincte de la par- y he SO VU ERAT PRI c an PART 0 hausse E. petrophila. ` B. Labelle sans dents saillantes sur la lame. a. Plante minuscule, feuille 1, oblongue ou elliptique, longue de moins de P. ii E. karicouyensis. b. Plantes plus robustes, feuilles plusieurs, linéaires-lancéolées, longues de 10-15 cm. x. Labelle sans lignes saillantes............... E. Vieillardii. 8. Labelle à 2 lignes légèrement saillantes........ E. Drahkeana.
3. PHREATIA
C'est à ce que Kränzlin (in herb. Mus. Paris. ) appelle P. Ri- chardiana Kränzl. que se rapporte l'échantillon : Saint-Louis
< 05 —
| (Cribs 532) qu'il a déterminé P. oubatchensis Schltr. mais il me | semble impossible que ce P. Richardiana soit identique à Eria Richardiana Reichb. f. — Oberonia micrantha A. Rich. : ce der- nier a les feuilles plus longues et 2-3 fois plus larges, des bractées florales plus courtes que la fleur et appartient au méme groupe que P. macrophylla Schltr. et P. macrophylloides Kränz,
Quant au P. pholidotoidea Kránzl.,jene puis le distinguer de P. paleata Reichb. f.
Aux échantillons connus ajouter :
E; hypsorrhynchos Schltr. — Balade (Vieillard vn
P. macrophylla Schltr. — Lifou (Deplanche, Vieillard 3295).
P. oberonioides Schltr. — Octarrhena oberonioides Schltr. — Pentes sud du Pic du Rocher (Virot).
P. oubatchensis Schltr. — sans localité (Vieillard et Pancher 2) Prony (Godefroy).
P. pachyphylla Schltr. — Bourail (Balansa 776).
A. Tige non renflée en pseudobulbes, feuilles distiques. a. Tige allongée. x. Bractées florales ovales, aigués, labelle trés To pe (UT LR DUT CR TM OO TE TU I.M ds E. boites 8. Bractées florales linéaires-lancéolées, acuminées, la- belle acuminé. Ze cro sors es ess bn P. saccolabioides. b. Tige nulle. x. Ovaire sessile. I. Bractées florales oblongues, courtement acuminées, entourant l'ovaire. 1. Inflorescence florifère vers le sommet seulement,
gaines nombreuses, larges ............. P. paleata. 2. Inflorescence florifére presque jusqu'à la base, gaines ni larges ni nombreuses. ..... P. oubaichensis.
II. Bractées florales lancéolées, acuminées, n'entourant pas l'ovaire. 1. Acumen des bractées florales non sétacé, feuilles
EEN DP pachyphylla. 2. Acumen des bractées florales sétacé, feuilles NCES: Tr EE ie mers vue P. Richardiana,
B. Ovaire atténué en pédicelle, bractées florales lancéolées, à acu- men sétacé. I. Feuilles rétrécies à l'articulation, ue et étroites (6-12 cm. x 0,2-0,5 cm.) - NOT. SYS. ` 5
LD BE us
r. Labelle à lame losangique....... P. whombiglossa.
2. Labelle à lame suborbiculaire.... | P. hypsorrhynchos.
II. Feuilles non ou à peine rétrécies à l'articulation, plus grandes et plus larges (11-22 cm. x r,2-2 cm.) 1. Labelle sans verrues coniques à la base. ......
Vx Gio URL Pru a RUE P. macrophylloides,
2. Labelle à verrues coniques à la base. D macrophylla.
B. Tige renflée en pseudobulbe, feuilles 2. a. Bractées florales plus longues que les fleurs, labelle suborbi-
quit. CIN Mure e ue Eu Ce DU CT NO P. neo-caledonica. b. Bractées florales plus courtes que les fleurs, labelle losan- MUR OTI SD ere A AULAS Mia P. Comptomi.
II. BULBOPHYLLINÉES
A. Fleurs en épi ou solitaires, sépale dorsal plus grand que les
pétales. a. Labelle EECH sans lames transversales, inséré à l'extré- mité du pied de la colonne.......... 5°... 4. BULBOPHYLLUM. b. Labelle non articulé, munide lames transversales, inséré au-dessous du pied dela colonne, rsio. den ii 5. PELMA. B. Fleurs en ombelle ou isolées, pendantes, sépale dorsal au plus aussi long que les pétales...... MiTo 6. CIRRHOPETALUM.
4. BULBOPHYLLUM
La section Pelma ést considérée par Finet comme un genre distinct représenté en Nouvelle-Calédonie par le P. neo-caledo- nica Finet — Bulbophyllum neo-caledonicum Schltr. ; il faudrait peut-être y rattacher le B. hexarhopalos Schltr. |
Le B. fissipetalum Kränzl. est identique à Prasophyllum calop- terum Reichb. f.
Il n'y aurait donc que 10 espèces de MED) RI en Nou- velle-Calédonie.
A. Fleurs isolées.
a. Labelle mince, + ovale, feuilles petites (1-1-2 cm. x 0,3 -90,4 cm.)................... Civ. ia er — B. aphanopetalum.
b. Labelle charnu. x. Labelle verruqueux en dessus, feuilles moyennes (3-5 cm. E 0r Etes dit, B. hexarhopalos; B. Labelle non verruqueux. s I. Feuilles petites (1-4 cm. x 0,3 -1 cm.)
— 62 —
I. Labelle finement pubérulent en dessous... B, Finetianum. 2. Labelle glabre ou seulement avec une petite fossette pubérulente en dessus. x. Labelle non caréné en dessous, à petite fossette
pubérulente en dessus.......... B. pallidiflorum.
B. Labelle caréné en dessous, sans fossette pubé- rülepte eu dessus: arie see exl B. ngoyense. II. Feuilles grandes (12-15 cm. x 3,5-5 cm.).. B. lingulatum.
B. Fleurs en grappes, feuilles grandes (5-22 cm. x 1-5cm.). a. Fleurs rapprochées à l'extrémité de la grappe. x. Fleurs peu nombreuses, labelle charnu, non suborbiculaire. I. Labelle étroitement oblong, obtus, à bords entiers... RerWe.ve iue vv cM Cc iden dU Im B. pachyanthum. II. Labelle ovale, acuminé, à bords crénelés.... B. Comftomii. 8. Fleurs nombreuses, labelle mince, suborbiculaire B. atrorubens. b. Fleurs espacées sur la grappe, nombeuses, labelle mince.... B. polypodioides.
$9 WoW cw. 679 Wd d y ow S9 P €». p n. 9 9 P 9 *9:9,6 P 9B le « s 616 9o a
Echantillons inédits :
B. hexarhopalos Schltr. — Balade (Vieillard 1341).
B. cfr. ngoyense Schltr. — sans localité (Pancher), Balade (Vieillard 1339), ile des Pins — (Pancher, Germain).
5. PELMA
D
Une seule espèce : P. neo- caledonica Finet. — Bulbophyllum neo- caledonicum Schltr.
6. CIRRHOPETALUM
Plantes inédites : . C. capillipes Guillaum. sp. nov. `
Epiphyticum, pseudobulbis dense seriatis, ntinimis, 0,5-1 cm. altis, 2-4 mm. crassis, 1 foliatis, folio erecto, lanceolato (2-3,5 cm. X 0,5-0,8 cm.), apice basique acuto, coriaceo, scapis valde numerosis, capillaceis, 4*7 cm, longis, erectis,strictis, vaginula 1, bractea r, minuta, ovata, glabra, ova- rio multoties breviore, flos r, sepalo intermedio 7 mm. longo, lanceolato, apice longius attenuato, dorso et praecipue ad apicem carinato, lateralibus similibus, aequilongis, petalis..., labello carnoso, linguiformi, apice acuto, 4 mm. longo.
Mt Koghi (Pancher). C. Thouarsii Lindl. — Mt Mou (Godefroy), bords de la Cari-
t au E. a
couyé (Le Rat 2508), Canala (Vieillard 1333), Montage d'Umona (Vieillard 3306), Lifou (Deplanche, Bergeret 131). C. uniflorumSchltr. — Mt Koghi (Pancher).
A. Sépale supérieur aristé, pétales aristés et ciliés sur les bords, inflorescence pluriflore. a. Sépale supérieur cilié sur les bords............ C. Le Rat b. Sépale supérieur non cilié sur les bords.
«. Pétales obtus, densément pustuleux, feuilles 2-lobées à Foxen oo C doce ue. EE duos C. Layardii
B. Pétales aigus, sans pustules, feuilles non 2-lobées à l'ex- rc rri s SP RARUS CALAIS UNES OC mn as eee dors C. Thouarsii
B. Sépale supérieur non aristé, pétales non aristés ni ciliés sur les ` bords. a. Sépale supérieur lancéolé, long de 0,7-1 cm., inflorescence
uniflore.
æ. Feuilles largement arrondies à l'extrémité... C. uniflorum
8. Feuilles aiguës à l'extrémité. ............. C. capillipes. b. Sépale supérieur presque linéaire, long de 2 cm., inflores-
EE RQ STER eoo C. Le Ratiaëe
II. CYMBIDIINÉES
Un seul genre : Pseudobulbes o, tige aokii o au moins E co ui NI 7. D1PODIUM
7. DIPODIUM
A. Labelle entier, presque discoide, couvert de papilles, glabre. . ROVER ALANI TEC PE rail UAR E E D.
. B. Labelle 3-lobé.
a. Labelle glabre en dessus, à lobe médian à 3 lignes saillantes. .
4*9" We *e v eR RA (NN 4a ERR «9 P MV 9. V 99 9 9 xe Kié v bua D P ob b
b. Labelle velu en dessus dans la partie antérieure.
a. Lobe médian du labelle à 2 lignes saillantes.......... RS a Rd Vola E VE >.. D. punctatum var. squamatum b. Lobe médian du labelle à 1 crête dentée...... D. Heimianum
Echantillons inédits : | D. punctatum R. Br. var. squamatum Finet — D. squamatum R. Br. —Sans localité (Baudouin 534, Deplanche 535, région d la Dumbea (Godefroy). C'est probablement aussi à cette espe que doit appartenir l'échantillon : Mt Ouen Toro (Le Rat EN
3 k | |. E E $ | | I | E | | |
E [
|- E f
E | E E E | E |
= og — IV. SARCANTHINÉES
A. Fleur sans éperon, colonne non prolongée en menton, pollinies
2, plantes féüilléés à la floraison. : 155, (ii io 8. LUISIA: B. Fleur avec un éperon.
a. Colonne non prolongée en menton, plantes aphylles à la floraison.
€ POIs: E Dc LLL S i o MICROTATORCHIS. SPORE eos cine Vu E Qu vg ips. 10. TAENIOPHYLLUM. b. Colonne prolongée en menton, pollinies 2, plantes feuillées A In Horton cdi ee ess Qaa II. SARCOCHILUS. 8. LUISIA
Ce genre est représenté par L.teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f. Aux échantillons connus, ajouter : presqu'ile Ducos (Chalande), ile des Pins (Chalande).
9. MICROTATORCHIS
A. Scape anguleux, trés en zigzag, sépales aigus....... M. Fasciola. B. Scape cylindrique, non en zigzag, sépales obtus.... M. oreophila.
Aux échantillons connus, ajouter : M. Fasciola Schltr. — sans localité (Deplanche 534 bis), Mt Mou (Vieillard 3289), Balade (Vieillard 1293).
10. TAENIOPBYLLUM
. À. Hampe nue, éperon sphérique.
a. Hampe allongée (14-20 cm.), non en zigzag, florifère
seulement dans la r/2 ou les 3/4 supérieurs. .... T. Balansae. b. Hampe très courte (1-2 cm.), en zigzag, florifère dès ; IB asset tds D EE T. minutissimum.
B. Hampe couverte d'appendices filiformes hispides, ; en zigzag, éperon presque cylindrique............ T. trachypus.
11. SARCOCHILUS
Le genre n'était représenté dans l'herbier du Muséum de Paris que par un: petit fragment de S. koghiensis Schltr ; j'ai trouvé un échantillon : Farino (Lecard) qu'il faut rapporter à S. neo-cale-
donicus Rendle (ri), la clef suivante est donc établie surtout d'aprés les diagnoses dont certaines sont trés incomplétes, en particulier celle de S. microphyton Kränzl. où l'auteur ne parle ni
des lobes latéraux de labelle ni des callus, y en a-t-il ?
A. Bractées égalant au moins les feuilles, labelle comme cana- liculé en dessus, feuilles petites (2 cm. x 0,2 cm.) S. microphyton»
B. Bractées bien plus courtes que le pédicelle et l'ovaire. a. Callus épais avec un petit appendice en avant. x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, aigus, pa- pilleux comme le lobe médian, feuilles m (2 cm. SUUS OE Cu Le Avus ci à CS EVI ES S. radicosus. 6. Lobes latéraux du labelle oblongs, obtus, non papil- leux, lobe médian papilleux en dessus, feuilles assez : grandes (-38 cm. x 0,4-0,6 cm.).......... | S. hoghensis. b. Callus formé de 2 lames paralléles. | x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, atténués en acumen gréle, iud comme le lobe médian. Re pte dA Wr (PEE E Y esee teca S. neo-caledonicus: SS Lobes latéraux du labelle ligulés, obtus, lobe médian Densement Ae el EE E S. rarus.
V. PHAIINÉES
A. Plantes feuillées, des pseudobulbes. a. Feuilles non articulées. x. Labelle libre, entourant la colonne. EE 12. PHAIUS. 8. Labelle adhérant à la colonne, LOG ot, 13. CALANTHE+ b. Feuilles Ar NEES: dee o ie 14. SPATHOGLOTTIS*
ET A M nee à 15. PACHYSTOMA.
12. PHAIUS
Dans l’herbier de Paris existent de nombreux échantillons de P. Incarvillei O. Ktze. = P. grandifolius Lour. = P. Wallichii ` Lindl. — P. Blumei Lindl. Aux échantillons connus, ajouter : Nouvelle-Calédonie (Baudouin), Mt Mou (Deplanchein Vieillard 1303) (2), Mt Koghi (Balansa 1719), Pont des Francais (Balansa
(1) RENDLE (Journ. Linn. Soc., Bot., XLV, P. 252) dit les fleurs
jeune orangé; sur cet échantillon, elles sont jaune orangé à labelle vi et trés sombre.
(2) KRANZLIN rattache ces 2 échantillons à la variété Dérnaysió:
740), Port boisé (Thiébaut 234), Kouenthio (Brousmiche), Ba- lade (Vieillard 1303), Nouvelle-Calédonie et île des Pins (Pancher 535), ile des Pins (Vieillard 1303) (1).
D'aprés la description, le Calanthe speciosa Vieill. non Lindl. est un Phajus qui ne me paraît être qu'une variété à fleur blanche du P. Incarvillei.
P. monticolus Guillaum. sp. nov.
Radices copiosae, longae, caule erecto, usque ad 30 cm. longo, vaginibus usque 4, late ovatis, foliis 2-4, lamina ovato-lanceolata vel lanceolata (10- 20 Cm. X 3,5-4 cm.), apice acuta, plurinervia, nervis 3, validioribus, vagi- nibus usque ad 3,5 cm. longis, scapo haud valido, 14-20 cm. longo, vaginibus 2-3, ovato lanceolatis, 5-3 cm. longis, bracteis floriferis caducis, floribus flavis, pendulis, pedicello 5 mm. longo, sepalis lanceolatis, acute acumi- natis, 2‘cm. longis, 7 nerviis, petalis e basi unguiculata asymmetrice lanceo- latis, apice acutis, 3 (vel 5 ?) nerviis, sepalis aequilongis sed angustioribus, labello convoluto, indistincte lobato, e basi unguiculata rhomboideo, 1,8 cm. longo, margine undulato crispatoque, disco infra medium lineis 2, parum elevatis, unguem haud attingentibus, pagina superiore ungue dense brevi- terque lamina sparsius longiusque piloso, calcare o, columna 1,2 cm. longa, facie concava, margine dilatata, apice denticulata.
Mt Koghi (Le Rat 2742), Mt Mou (Godefroy).
Bien que n'ayant vu ni échantillon ni diagnose du P. Roberisi F. Muell., je crois devoir rapporter au P. flavus Lindl. les échan- tillons : sans localité né 399, Lecard), Mt Koghi (Brous- miche) « They ».
D’après les descriptions idu celle de P. Robertsii que je n'ai pu voir), les espèces néo-calédoniennes se différencieraient ainsi :
A'Eperono. , 4. Labelle non lobé, sépales acuminés, fleurs jaunes. x. Labelle glabre en dessus, à 5 crêtes. ......... P. paradoxus. B. Labelle velu en dessus, à 2 crétes..... P P. monticolus. b. Labelle 3-lobé, à 2 carénes, sépales obtus, fleurs blanches à labelle créme, marqué de fose. ise P. neo-caledonicus.
B. Eperon présent, labelle à 3 crétes ou 3 lignes saillantes. a. Eperon très court, non 2-lobulé à l’ extrémité, sépales obtus, gaines les feuilles formant tige. æ. Bractées bien plus courtes que les pédicelles plus
l'ovaire, labelle à 3 lignes peu saillantes, fleurs blanches : OU iaunél. occurs ere wc saa y P. Daenikeri,
(1) Détermination de A. FINET.
$. Bractées sensiblement aussi longues que le pédicelle E plus l'ovaire, labelle à 3 crêtes, fleurs jaunes...... P. flavus, b. Eperon assez long, 2-lobulé à l'extrémité, sépales très aigus, feuilles toutes radicales, ne formant pas tige par leurs gaines. «. Fleurs rougeátre mélangé de jaune, à revers blancs... Duct med EM M er E M P. Incarvillei- B. Fleurs jaune primevère à revers blancs. ............. AMEN M MM REM ii P. Incarvillei var. Bernayst. y. Fleurs blanches. Ze e os P. Incarvillei var. speciosa. Espèce dont je n'ai pu voir ni échantillon ni diagnose. .. ^ P. Robertsii
13. CALANTHE
Le Calanthe speciosa Vieill. est une variété à fleurs blanches du Phaius Incarvillei ; la plante signalée sous le nom de C. cla- vata Lindl. se rapporte au C. lyroglossa Reichb. f. et le C. odo- ratissima JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 73) restera sans doute toujours un énigme faute de description et d'échantillon d'her- bier, en sorte qu'il n'y aurait en Nouvelle-Calédonie que 7 es- pèces :
A. Pédicelle très long (3-4 cm.), bractées très grandes, foliacées, per- sistantes, éperon filiforme trés long (2,5 cm.), lobe médian du la- belle fendu en 2 lobes semblables et presque égaux aux lobes latéraux, fleurs blanches........ C. veratrifolia var. angraeci flora.
B. Pédicelles plus courts (1 cm.), bractées trés petites ou caduques, éperon conique ou sacciforme, court (1 cm. au plus), lobe médian entier, émarginé ou rente 2-lobulé, plus grand que les lobes latéraux. .
a. Eperon conique (x cm.), recourbé en arrière à l'extrémité, lobes laté- raux ovales, obtus, fleurs blanches. æ. Lobe médian du labelle subaigu “B. Lobe médian du labelle rétus
b. Eperon sacciforme, non recourbé. æ. Lobe médian du labelle émarginé avec un petit apicule au
fond du sinus, fleurs blanches.
I. Lobes latéraux du labelle linéaires, lobe indian obcordé, sépales et pétales oblongs C. saccifera II. Lobes latéraux du labelle ovales, lobe médian pres- que carré, sépales et pétales obovales.. . C. oreadum.
6. Lobe médian du labelle non émarginé, fleurs jaunes. I. Lobe médian du labelle transversalement ovale, aigu, les latéraux trés petits, semi-ovales. C. lyroglossa II. Lobe médian du labelle spatulé-obovale, apiculé, les latéraux très petits, triangulaires........ - C. Lange
www wow. qw v wo.
4 —
Echantillons inédits :
C. Balansae Finet — Mt Mou (Vieillard 3273).
C. lyroglossa Reichb. f. — Wagap (Vieillard 3309).
C. veratrifolia R. Br. var. angraeciflora Schltr. — sans loca- lité (? 388), Canala (Deplanche x14, Vieillard 3279).
14. SPATHOGLOTTIS ;
RENDLE (Journ. Linn. Soc:, Bot., XLV, p. 249, 1921) attri- bue le binôme S. unguiculata à Bentham et Hooker fils qui ne l'ont jamais créé (Gen. PI., III, p. 512) ; il est de Reichenbach fils ainsi que l'indique correctement Schlechter (Bot. Jahrb. XXIX, p. 65, 1906), mais c'est avec raison qu'il identifie le S. unguiculata = Limodorum unguiculatum Labill. au S. bre- vispaca Schltr. mais celui-ci diffère du S. Deplanchei Reichb. f.
Aux échantillons connus ajouter :
S. Vieillardi Reichb. f. — Sans cmm (Pancher), Canala ue: in Vieillard 1302).
. A. Lobe médian du labelle élargi à la base. a. Callus glabre, pas de pointe conique en dessous du labelle au niveau du callus.
æ. Bractées égalant tout au plus le pédicelle...... S. Daenikeri.
B. Bractées égalant presque le pédicelle + l'ovaire. ;
RE nt da (t RNC EA IM UEVI NA c EP dax ER S. Deplanchei.
b.Callus velu, une petite pointe conique en dessous au niveau du. callus, ,...... eren
B. Lobe médian du labelle non élargi à la base, callus velu. a. Pétales obtus. x. Pétales ovales. I. Pas de pointe conique au-dessous du labe/le, au niveau du callus,.................... II. Une petite pointe conique en dessous du labelle, au
S. plicata.
S. unguiculata.
niveaudua callus... 003... ou es eae S. Augustorum. B. Pétales presque suborbiculaires, arrondis à l'extré- mité ie Louer cuu Teo devi es ec e S. Schinziana.
b. Pétales aigus, oblongs, pas de pointe conique au-dessous di labelle, au niveau du callus................... S. Vieillardi.
15. PACHYSTOMA I seule espèce ` P, gracile Schltr.
VI. CYRTOPODINÉES
A. Labelle gibbeux ou. Gperonti6. res: 16. EULOPHIA. B. Labelle ni gibbeux ni éperonné............ 17. GEODORUM. `
16. EULOPHIA .
A. Bractées dépassant les fleurs très petites (3 mm.) . E. minutiflora. B. Bractées bien plus CU gae que le pédicelle, fleurs pias grandes I CP RU. MOIS). Lor ENEE me eam erm en rer E. Rouxii,
17. GEODORUM
A. Labelle obtus, émarginé ou légèrement 2-lobé en avant, carénes 4, finissant par une callosité transversale ou disparaissant avant l'exiremité-dulabelle. ns cud vesapteso de net Li POUR B. Labelle rétus en avant, carènes 4 finissant par une pointe plus élevée aux 3/4 antérieurs du labelle ..... ........ 0 G. n€o-caledonicum.
Echantillon inédit : G. pictum Lindl. — Nouméa (Baudouin ` 893) ; Balade (Vieillard 1328 pro parte). |
D
VII. NÉOTTINÉES
Clef des sous-tribus.
A. Labelle semblable aux pétales, colonne courte à ailes pétaloides, | NE DMDEIDIMES ISO die tin atv. f: EE B. Labelle généralement différent des pétales. a. Colonne très courte, souvent à 2 appendices, généralement des tubercules............ D sal) I c DER LE. DIURIDÉES. b. Colonne bien distincte, rarement courte. x. Anthère normalement dépassant largement le rostellum, pus -+ obtuse à l'extrémité. I. Labelle onguiculé et articulé, sans éperon, des tu- bercules pets...) oos III. PTÉROSTYLIDÉES. II. Labelle non onguiculé ni articulé, le plus souvent . sans éperon. i 1. Tige courte, à croissance définie, générale- ment des tubercules. x. Plantes feuillées, terrestres. — Labelle éloigné de la colonne, feuilles 1-8, tubercule présent ou o. IV. CALADÉNIÉES* — Labelle rapproché de la colonne,
Sn Le cas N
uw D
feuilles 1, rarement 2-3, tubercule pré-
SEHE OU EE Ee V. PoGonNIÉES x. Plantes sans feuilles, saprophytes, un tu- EE US eve nn VI. GASTRODIÉES,
2. Tige allongée, à croissance continue, labelle étalé ou roulé, tubercule [o, plantes le plus souvent épiphytes............ VII. VANILLÉES. B. Anthére normalement aussi longue que le rostellum et intimement adhérente au gynostéme, parfois pourvue d'un long bec et dépassant le rostellum, tubercule o. I. Feuilles molles, non plissées longitudinalement. EU o o I. Pollinies cireuses ou pulvérulentes, jamais 1 ^ Brandlemuül. . co rneo vet pitur s VIII. SPIRANTHÉES. 2. Poliniesgranuleuses...... V iak IX. PHYSURÉES, IL. Feuilles raides, plissées longitudinalement ; polli- ties pulvérulentés.i..7:. us. X. TROPIDIÉES.
Le genre Vieillardorchis est identique à Goodyera et l'Epiden- drum tuberosum Forst. n'appartient certainement pas à ce genre.
I. THÉLYMITRÉES
I seul genre ` Labelle sans appendices. ........ . 18. THELYMITRA.
18. THELYMITRA
A. Ailes de la colonne formant un capuchon lobé en arrière et au- dessus de l'anthére, lobes externes du capuchon garnis d'un
; _ pinceau de cils. :
1 : a. Capuchon à 3 lobes internes plus petits que les extérieurs à
bords denticulés. ; x Lobe central avec une crête dorsale.......... T. 1xioides. 8. Lobe central sans crête dorsale................. T. media.
b. Capuchon à 1-2 lobes internes plus grands que les lobes ex- ternes non denticulés. : x. Lobe médian entier ou seulement émarginé T. longifolia. B..Lobe médian fendu en 3.......- se T. Sarasiniana,
B. Ailes de la colonne formant une oreillette non ciliée de chaque EDU de PONS. -o e. vcra o CER e no e RI Y T. venosa.
Echantillon inédit : T. longifolia Forst. — Canala (Vieillard 3291).
is ag e
II. DIURIDÉES A. Labelle dressé. a. Feuille cylindrique, 1, fleurs minuscules (5 mm.)..........
Tu mo ds P WEILE bU Ee evdQU er ave des Pos I9. PRASOPHYLLUM, b. Feuilles graminiformes. :
æ. Sépales latéraux semblables au médian, non filiformes EDP ER dt de bone mel ee ND pre 20. COILOCHILUS.
B. Sépales latéraux très différents du médian, filiformes
formant dans la fleur 2 cornes dressées, fleurs assez grandes (2 cm.), feuilles plusieurs....... 21. ORTHOCERAS.
B. Labelle étalé, feuille 1, cylindrique, fleurs minuscules (5 mm. au DINE CU UE TEMA Pa Vv virtu iod Fw ard E n 22. MICROTIS.
19. PRASOPHYLLUM
I seule espèce : P. calopterum Reichb. f. — Bulbophyllum fissi- petalum Kränzl.
20. COILOCHILUS
I seule espèce : C. neo-caledonicum Schltr. Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Vieillard 3303), M'bée (Vieillard 1305).
21. ORTHOCERAS
I seule espèce : O. strictum R. Br.
22. MICROTIS
A. Labelleà 2 callosités longitudinales à la base, 1 en avant. a. Labelle atténué à l'extrémité, non crispé ou crénelé sur les
EEN Re A te io VeL DO M. aemula b. Labelle rétus ou légèrement 2-lobé, crispé ou crénelé sur les
DONE ai ab red D EE M. porri folia. `
B. Labelle à callosité transversale à la base, une protubérance
papilleuse en avant, labelle non crispé ou crénelé sur les Le bords: 7 v. CRAS S S IE a M. parviflora.
C'est au M. aemula Schltr. qu'appartiennent les échantillons : |
sans localité (Pancher 397 pro parte, Baudouin 533, Cribs 1024); ile des Pins (Chalande 46).
Echantillon inédit : M. porrifolia R. Br. — Paríaoui prés Gatope (V ieillard 3292).
.
III. PTÉROST YLIDÉES
I seul genre : Labelle pendant, appendiculé... 23. PrEROsTYLIS.
23. PTEROSTYLIS
d A. Feuilles caulinaires, labelle entier, obtus......... P. Bureaviana. B. Feuilles en rosette radicale. a. Labelle entier. x. Labelle acuminé, sépales latéraux se terminant en fila- ment surpassant le casque.......... dede P. acuminata. B. Labelle obtus, sépales latéraux acuminés mais non fili- formes, ne dépassant pas le casque. I. Labelle avec un appendice plumeux à la base... P. curta. II. Labelle avec un appendice plumeux à la base, une lamelle laciniée vers l'extrémité et une carène..... VES abe d Pt Vae Eie were ve E DM T ed P. neo-caledonica. b. Labelle 2-lobé à l'extrémité, sépales latéraux se terminant en filament surpassant le casque. x. Surface du labelle non papilleuse.......... P. Ophioglossa. B. Surface du labelle papilleuse. ............ P. tenuicauda.
Le seul échantillon rapporté dans l'Herbier de Paris à P. con- cinna R. Br. : sans localité (Pinard), ne paraît pas appartenir à - cette espéce ; autant qu'on peut en juger sur l'unique fleur, le labelle serait entier et non acuminé, ce qui indiquerait P. curta R. Br. etle P. concinna serait à rayer de la flore néo-calédonienne.
>
Echantillons inédits :
P. Ofhioglossa R. Br. — Mt Dzumac (Franc 443), route de Bourail à Houailou (Le Rat 2530), Balade (Vieillard 1325).
IV. CALADÉNIÉES
A. Labelle généralement lisse en dessus, feuille 1, + ovale en cœur OU tele ee eos eee Ue Jg AU M PR aal à 24. ACIANTHUS.
B. Labelle portant en dessus des callosités ou des papilles, feuilles allongées. a. Feuille 1, graminiforme, labelle à callosités en dessus. ... NEE rd yu Hreini pro esi, 28 CALADENIA. ‘b. Feuilles 1-8, non graminiformes, labelle souvent papilleux ou appendiculé en dessus................ 26. LYPERANTHUS.
ws eB ce 24. ACIANTHUS
Depuis ma revision du genre (Bull. Soc. bot. France LXIX, p. 507, 1922), Krünzlin a décrit 2 espèces ` A. heftadactylus et A. sphenochilus. La fleur de la 1"° est inconnue mais les feuilles à 7 segments soudés à la base rappellent, comme l'a dit Kränzlin, A. nanus Rendle et A. bracteatus Rendle, quoique, dans UA. nanus, les feuilles puissent être parfois presque entières.
A. sphenochilus (que je n'ai pas vu) serait voisin dA. cymba- lariaefolius F. Muell.et Krünzl. : le lobe terminal parait aigu mais l'auteur ne dit pas si la colonne est appendiculée ou non.
A. Pas de pétales latéraux, feuille entiére. .............. A. atepalus.
B. Des pétales latéraux. : a. Pétales semblables aux sépales, labelle non lobé, + ovale. x. Labelle arrondi à l'extrémité, feuille entiére ou lobée. qu icc LIRLVID a II D Ee T A. confusus. 8. Labelle acuminé à l'extrémité. . I. Bractées au moins aussi longues que le pédicelle + l'ovaire, feuille lobée............ A. macroglossus. II. Bractées environ 2 fois plus courtes que le pé- | dicelle + l'ovaire, feuilleentiére.......... + ` b. Pétales non semblables aux sépales. j x. Labelle non lobé. I. Labelle obtus au sommet, feuille entière. A. grandiflorus. . II. Labelle aigu au sommet. I. Labelle ovale, brusquement acuminé ou apiculé, feuille entiére............ A. oxyglossus. |. 2. Labelle + lancéolé, feuille lobée. ` S x. Labelle sans papilles ni callosité...... uev ISqun cnc UNE NU NET OK Qus A. culiciferus. X. Labelle avec des papilles et callosité au - ins A. tenuilabris. 6. Labelle à lobes latéraux + distincts et un terminal très distinct. I. Lobes latéraux du labelle arrondis, parfois peu dis- tincts, feuilles + lobées. 1. Lobe terminal du labelle gitas a LAU: 2. Lobe terminal du labelle aigu. x. Colonne sans appendice, ailée en avant. ss ter à 2 uses pére vers do se ds OMNES
Ee TR vv is edis. C e A. corniculatus. II. Lobes latéraux du labelle triangulaires-acuminés comme le terminal, colonneappendiculéeau milieu,
teme -labée: (55v Menus KISS A. bracteatus. Incomplétement connues : feuille lobée .......... A. heptadactylus. feuille entiére......... A. sphenochilus.
Echantillons inédits :
A. atepalus Reichb. f. — sans localité (Pancher).
À. confusus Guillaum. — sans localité (Deplanche in Pancher). A. nanus Rendle — sans localité (Pancher 396).
25. CALADENIA
I seule espèce ` C. carnea R. Br. ; tous les échantillons néo- calédoniens oü la couleur de la fleur est connue se rapportent à la variété alba Benth. (= C. alba R. Br.) sauf Mt Koghi (Ba- lansa 1722) qui a les fleurs rouges et Mt Dore (Cribs 1317) qui les a blanc violacé. On ne connaît pas la couleur des fleurs de (Pancher A).
26. LYPERANTHUS
A. Feuilles sans pétiole distinct, ensiformes, labelle à protubéran- ces filiformes en dessus. a. Labelleaigu à l'extrémité, puis cordé à la base, en dessus finement verruqueux vers l'extrémité, fleurs blanches.. L. gigas. b. Labelle acuminé, nullement cordé à la base, en dessous pa- pilleux de la base jusqu'au milieu, fleurs blanc jaunátre à labelle rouge violacé en dessus. ........ ... L. Sarasinianus.
B. Feuilles à pétiole bien distinct. a. Feuilles linéaires ou lancéolées. x. Inflorescence, ovaire et sépales en dehors velus glan- duleux, fleurs vertes. I. Labelle densément caronculé en dessus. L. gracillimus. II. Labelle sans appendice en dessus. 1. Pétales obliquement lancéolés, acuminés, géné- ralement cohérents avec le sépale médian en un
CASQUE S CA rou dev (nha L. glandulosus. 2. Pétales linéaires, non cohérents avec le sépale
média ix. S ve EE ps L. Balansae. 8. Inflorescence, ovaire et sépales glabres. ee
c DO —
I. Labelle sans appendice en dessus, fleurs blanches avec une tache violette sur le labelle.. . ... L. montanus. II. Labelle à papilles ou callosités filiformes en dessus, fleurs blanches. 1. Labelle largement ovale, courtement acuminé, papilles éparses sur tout le disque, agglomérés sur l'onglet, base de la colonne entourée d'une dépression en 1/2 lune............ L. latilabris. 2. Labelle oblong, apiculé, callosités presque pé- donculées, en séries longitudinales au milieu du disque, pas de dépression à la base du Ee EN e cad dades RE V ree L. varus. b. Feuilles largement ovales (jusqu'à 11-16 cm. de largeur). x. Sépale médian non granuleux. I. Labelle sans papilles ni appendices en dessus,
fleurs blanches trito eer E CE cs L. latissimus. II. Labelle à 2 petits tubercules à la base, fleurs Drun:verdAtres ovs d sa à L. Daenikerianus.
.B. Sépale médian granuleux extérieurement et à la pointe, labelle granuleux en dessus vers l'extrémité avec 1 ligne saillante médiane........... L. Vieillardii.
Echantillons inédits : L. gigas Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vieillard 1301). L. rarus Schltr. — Paita (Godefroy), Mt Mou (Le Rat 69).
V. POGONIÉES A. Inflorescence uniflore avec 1 feuille cordée à mi-hauteur, : 1 fu bereme i we VV See SEELEN vd dd cu. 27. CORYSANTHES
B. Inflorescence pluriflore, plantes aphylles à la floraison. a. Un tubercule, colonne longue, feuille r, ovale ou réni-
LOG: D. e LOL UNTRA Ra du Dee e EE 28. NERVILIA. b. Tubercule o, colonne très courte, feuilles 1-3, allongées... SE erre ent sr rro scs : 29, CRYPTOSTYLIS:
27. CORYSANTHES I seule espéce : C. neo-caledonica Schltr.
Echantillon inédit : sans localité (Pancher).
28. NERVILIA
A. Fleurs trés nombreuses (10-12), labelle subaigu à l'extrémité. iut etie ux XY d ddl es eu cin ee N. aragoama.
def
B. Fleurs peu nombreuses (2-3), labelle tronqué-émarginé à l'ex- . trémité avec un petit apicule. a. Sépales et pétales brunátres, labelle blanc à peine rosé, non conuacte A la balle 15.2. sul ui, N. platychila. b. Sépales et pétales blancs, labelle rose, contracté à la base. A RE Nave cDliTL rv VECES RE N. biflora.
29. CRYPTOSTYLIS
seule espéce : C. stenochila Schltr.
VI. GASTRODIÉES
A. Sépales et pétales soudés en un tube. ......... .. 30. GASTRODIA. B. Sépale médian et pétales formant 1 lèvre supérieure, sépales latéraux 1 lévrointérieues 2. eme i 31. DIDYMOPLEXIS.
30. GASTRODIA
1 seule espèce : G. Schinziana Kränzl.
JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 74) signale, sans échantillon à l'appui, la présence du G. sesamoides dont les Canaques fe- raient cuire les tubercules pour les manger. Dans l'Herbier de . Paris, il existe un échantillon : route de Houailou à Koua (Le Rat 2412) avec la mention « Gastrodia sesamoides, les Canaques mangent les tubercules cuits » et un autre probablement conspé- cifique : Paita (Le Rat 1560) ; mais l'un et l'autre sont dépour- vus de fleurs et n'appartiennent pas au genre Gastrodia car ils ont des feuilles.
31. DIDYMOPLEXIS
I seule espèce : D. neo-caledonica Schltr.
VII. VANILLÉES
À. Ovaire terminé par un calicule denté.......... 32. EPISTEPHIUM. B. Ovaire sans calicule denté au somme. a. Labelle soudé seulement à la base avec la colonne.. 33. ERIAXIS. b. Labelle longuement soudé avec la colonne........... | VANILLA.
NOT. SYS. 6
MT ES
32. EPISTEPHIUM
1 seule espèce : E. smilacifolium Reichb. f.
33. ERIAXIS
I seule espèce : E. rigida Reichb. f. = Epistephium Regis- ` Alberti Kránzl. Echantillon inédit : E. rigida Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vizeillard 1348).
VANILLA
La Vanille (Vanilla planifolia Andr.) est encore un peu culti- `
vée dans la Vallée de la Dumbéa (cfr. LANG: Nouv. Caléd., p. 20, 1925).
VIII. SPIRANTHÉES `
I seul genre : Sépale médian et pétales formant casque mais non soudés ; inflorescence en grappe unilatérale.. ^ 34. SPIRANTHES.
34. SPIRANTHES
A. Fleurs rouges, labelle peu rétréci au milieu......... S. australis. B. Fleurs blanches, labelle moitié plus étroit au milieu. S. neo-caledonica.
Echantillon idédit : S. australis R. Br. — Poindimié près Wagap (Vieillard) 1300.
IX. PHYSURÉES A. Labelle éperonné. i a. Eperon entier. : x. Labelle à lame charnue en avant et velue, feuilles EE EE ill dovevo ran 35. PACHYPLECTRON. 6. Labelle mince, glabre, feuilles non toutes radicales. . ae 36. ANORCIOCHILUS, b. Eperon bipartite, EES mince, feuilles non toutes radi- caleg. eain iaca e a 37- ERYTHRODES.
B. Labelle sans éperon, au plus avec un sac court. a. Une bandelette entre les pollinies etlerétinacle..... 38. ZEUXINE:- b. Pas de bandelette. I. Labelle jamais avec des callosités, parfois velu, toujours entier, colonne jamais appendiculée....... 39. GOODYERA. II. Labelle avec des calloSités, entier ou 2-lobé. : I.Colohneappendiculée. se.i; eese evi 40. HETAERIA. 2. Colonne sans appendice. ......... «41. GONATOSTYLIS.
EE E
35. PACHYPLECTRON
C'est à ce genre qu'il faut rapporter les Physurus Le Ratii et P. violaceus de Krünzlin, encore qu'il n'est pas certain que la première de ces 2 espèces soit distincte du Pachyplectron neo- caledonicum Schltr.
A. Feuilles sagittées, avec 2 petites oreillettes à l'extrémité des lobes latéraux ,scape complètement glabre, ovaireglabre ` P.arifolium B. Feuilles ovales, scape pubescent au moins vers le haut, ovaire pubescent. a. Sépales latéraux ni décurrents ni dilatés à la base, éperon Coniqué, subir ir Lese ER a LA P. violaceum. b. Sépales latéraux décurrents et dilatés à la base, éperon cylindrique, obtus. : x. Bractées florales 1 /2 plus courtes quel'ovaire. ` P.Le Rat.
8. Bractées florales sensiblement aussi longues que l'o- MM rie het De eue CR EA a P. neo-caledonicum.
36. ANOECTOCHILUS
A. Eperon conique, feuilles vert brunátre foncé... .... v. ^o. imtans. B. Eperon sacciforme, feuilles vert clair................ A. monianus .
Echantillon inédit : A. montanus Schltr. — sans localité (Deplanche 532).
37. ERYTHRODES
I seule espèce : E. oxyglossa Schltr. Echantillon inédit : Mt Mou (Godefroy).
38. ZEUXINE
A. Partie antérieure du labelle non bilobée, transversalement oblongue, apiculée, 2 fascicules de papilles à la base du la- LE Lu M REC ve diei Z. Francii.
B. Partie : ntérieure du labelle 2-lobée.
a. Lobes de la partie antérieure du labelle suborbiculaires. . SECURE EE Z. Daenikeri. b. Lobes de la partie antérieure du labelle trapézoïdes, 2 appendices filiformes à la base du labelle.... Z. Vieillardii.
39. GOODYERA
A. Scape glabre, ovaire glabre, labelle 3-lobé............. G. glabra.
B. Scape + velu glanduleux, ovaire pubérulent, labelle 3-lobé. a. Labelle ovale ou lancéolé, aigu ou acuminé à l’extrémité. x. Labelle sans papilles, une carène à l'endroit rétréci.. Eeer QC Re ed G. Vieillardüi. B. Labelle avec des papilles, sans carène. I. Papilles denses, de la base jusqu'au delà du milieu Pr aude p SEO TN ODER m X oo Qu G. Finetiana. II. Papilles peu nombreuses à la base ou si elles sont nombreuses pas à la base. I. Pas de papilles à la base, une touffe dense de papilles au-dessous de la partie rétrécie....
Viv Ve nes PRIT le dre VE CORE CET G. subregularis. 2. 2 séries de papilles à la base...... G. grandiflora. b. Labelle ni ovale ni lancéolé, apiculé mais ni aigu ni acu- miné.
x. Labelle panduriforme, rétus avec un petit apicule, `
2 paires de papilles à la base............. G. discoidea. 8. Labelle circulaire avec un apicule.
I. Papilles en 4 séries à la base.......... G. rubicunda. 2. Papilles en 2 séries dans la 1 /2 inférieure.. G. scripta.
Echantillon inédit :
G. discoidea Schltr. — Rhamphidia discoidea Reichb. f. — sans localité (Pancher).
Vieillardorchis Le Ratii Krünzlin est identique à Goodyera scripta Schltr. (= Rhamphidia scripta Reichb. f.)
` 40. HETAERIA
1 seule espèce : H. forcipata Reichb. f.
41. GONATOSTYLIS I seule espèce ` G. Vieillardii Schltr. — Rhamphidia V ieillar- dii Reichb. f.
A TROPIDIÉES
. 1 seul genre : Labelle renflé en sac à la base... 42. TROPIDIA.
UN e 42. TROPIDIA
1 seule espèce signalée : T. viridi-fusca Kränzl. à fleurs brun verdátre, mais il existe d'autres espéces à fleurs blanches ou purpurines représentées seulement par des échantillons insuffi- sants :
les échantillons : sans localité (Pancher 400), Dumbéa (Franc 861 série D) Ouitchambo (Brousmiche), Païta (Schlechter 14835), Mt Mou (Balansa 2924), Touho prés Wagap (Vieillard 3293) semblent appartenir à la méme espéce.
VII. COLLABIINÉES
I seul genre : Pollinies 2, sans caudicules, menton court, colonne avec des cornes à mi-hauteur................ 43. CHRYSOGLOSSUM.
43. CHRYSOGLOSSUM
I seule espèce : Ch. neo-caledonicum Schltr.
IX. COELOGYNINÉES
1 seul genre: Pollinies à caudicules, sépales non connivents, colonne
courte, ailée au sommet, labelle creusé à la base, presque sacci- 44. PHOLIDOTA.
44. PHOLIDOTA
Ce genre qui n’a pas encore été signalé en Nouvelle-Calédonie est représenté par une seule espèce : P. imbricata Lindl., Canala (Vieillard 3288), Lifou (Deplanche, Thiébaut).
X. LIPARIDINÉES.
A. Labelle postérieur, pseudobulbe o, feuilles sur toute la longueur de la tige, distiques, ensiformes. .................. 45. OBERONIA. B. Labelle antérieur, des pseudobulbes, parfois peu distincts, feuilles ni distiques, ni ensiformes. 4. Fleurs trés petites, colonne courte, à baai non dilatés en dessous du rostellum, labelle à oreillettes embrassant la Colonne. très CONTE, ee ene 46. MicRosTYLIs. b. Fleurs plus grandes, colonne allongée, à bords dilatés en stélidies au-dessous du rostellum, labelle sans oreillettes
Wind o CLONE IUASQS 47. LiPARIS.
— 86 —
45. OBERONIA
A. Tige allongée, ondulée, feuilles caulinaires, labelle 2-lobé ou émarginé en avant.
iL; Dale 21006 ET Vail... ec rne re O. flexuosa. ` b. Labelle seulement émarginé en avant........... O. equitans. B. Tige très courte, feuilles radicales. a. Labelle non lacinié. d æ. Lobe médian du labellearrondi-tronqué, légèrement DUI. eue pen did per ee rad ett O. Vieillardü. ` B. Lobe médian du labelle obtus........ O. neo-caledonica.
b. LabglelaciMeéenavanbt..... nuque O. Sarasinorum.
Echantillons inédits : O. neo-caledonica Schltr. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin 664), Wagap (Vieillard 3299). 3
Il est vraisemblable que le Titania minuta de Jeanneney (l. c. p. 73) est identique à O. neo-caledonica et son O. ensifolia à O. Vieillardii.
46. MICROSTYLIS
A. Pseudobulbe o ou indistinct, lobe médian du labelle plus grand que les latéraux.
a. Callus o, lobe médian du labelle entier.......... M. taurina b. Un callus en fer à cheval, lobe médian du labelle émar- RE nn ue ri eia e EE M. polyphylla. B. Pseudobulbes globuleux, 2 callosités à la base du labelle, lobe médian du labelle triangulaire, plus petit que les latéraux... wo quel d sl uae. Vas ad c hilo goes EAE RN rara E tea wd a iq. e M. procera.
KRANZLIN a signalé en outre (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zü- rich, LXXIV, p. 107) une autre espèce indéterminée qu'il rap- proche de M. Wallichii Lindl., espéce à pseudobulbes, à labelle 2-fide, sans callosités. i ;
Echantillon inédit :
M. taurina Reichb. f. — Port boisé,.Néhoué (Deplanche 530).
(1) Et non bifide comme le dit RIDLEY (Journ. Linn. Soc., Bot. XXIV, p. 317, 1888). D'ailleurs, il est possible qu'il y ait des transitions entre le lobe médian du labelle franchement émarginé,tronquéet obtus et qu'ainsi, comme le pensait FiNET (mss. inherb. Mus. Paris.), M. taurina et M. poly- bhylla doivent être réunis. : :
Me B5 ee
47. LIPARIS
A. Feuilles étroites (au plus 2 cm. de largeur), 3- linéaires, sans pétiole distinct. a. Pséudobulbes non atténués en long col. x. Inflorescence nue au-dessous de la grappe, aplatie et ailée dans sa partie supérieure oü elle est couverte de bractées imbriquées, distiques.......,......,.. L. disticha. 8. Inflorescence non aplatie et sans bractées distiques et imbriquées dans la partie supérieure. I. Inflorescence gréle, souvent en zigzag, garnie, au-dessous de la grappe, de gaineset de bractées stériles.
3 : I. Labelle non lobé en avant. ; x Labelle non denté en avant. — Labelle presque rectangulaire. L. saxicola. — Labelle semi-orbiculaire avec un court acumen, concave à la base. ..... L. concava. 1 x Labelle denté en avant. I = A dents, une callosité arrondie à la base. L. laxa.
P = Environ 20dents, HT L. pluridentata. 2. Labelle lobé en avant.
> ' E Derek L. Rouxii. x 3 lobes. = Le médian, semi-orbiculaire... L. Le Ratii.
= Le médian tronqué et rétus.. `L. Chalandei- II. Inflorescence robuste, droite, nue au-dessous de
là grappen aa ECL EE sine. cds disepala. b. Pseudobulbes atténués en long col.............. L. longipes.
B. Feuilles largement ovales (au moins 3,5cm. de largeur) à Pétitie thés het arin oes Ceres ii are L. Layardii
Echantillons inédits :
L. disepala Reichb. f. — Nouvelle-Calédonie (Brousmiche).
L. disticha Lindl. — Nouvelle-Calédonie (Franc 776), Prony (Godefroy), Wagap (Vieillard 3302).
JEANNENEY (Nouv. Caléd.. agric., p. 73) signale en Nouvelle- Calédonie le L. C lypeolum : il doit s'agir du L. Layardu. - L. concava Schltr. — Table Unio (Le Rat).
» S PODOCHILINÉES.
I seul gepre : Pollinies 4, labelle sans callosité ni appendiget- i 48. PobocHIL Us
Lu M cu
48. PODOCHILUS
I seule espèce ` P. Vieillardii Schltr. = Appendicula Vieillar- dii Reichb. f. ,
Echantillon inédit ` Wagap, Port boisé, Néhoué (Vieilard 1290).
Le genre Epidendrum n'existe. pas en Nouvelle-Calédonie : PE. triste Forst. = Luisia teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f.; quant à E. tuberosum Forst, je wai vu aucun échan- tillon et la diagnose : « foliis latolanceolatis, nervosis, membrana ceis, bulbo innatis, scapo vaginato, nectario cymbiformi bifido » peut s'appliquer à un Pha?us ou à un Calanthe. +
XII. GLOMÉRIINÉES
A. Tige abondamment feuillée ou nombreuses feuilles radicales. . Ryu d io delle dés du ei Lis E E a de OMNE OUS 49. EARINA:
RU PCM 50. CERATOSTYLIS.
49. EARINA
Kränzlin (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LX XIV, p. 75). parle de « son » Earina Daenikeri, mais nulle part on ne trouve trace de cette espéce.
Il y aurait donc 5 espéces en Nouvelle-Calédonie.
A. Feuilles toutes radicales à gaines trés dilatées, tige o ou trés courte, labelle presque sacciforme à la base. a. Labelle 3-lobé, lobe antérieur presque carré, arrondi en
AVADE CIL de. Died uS LL CR OVI VS ... E. floripecte b. Labellé non lobé. x. Labelle ovale, non fortement ondulé.... ^ E. Brousmichei.. 6. Labelle oblong, fortement ondulé............ E. valida.
B. Feuilles caulinaires, gaines non dilatées, tige bambusiforme, labelle peu creusé à la base .
a. Labelle entier, non émarginé à l'extrémité.... E. crassicaulis. b. Labelle lobé, émarginé à l'extrémité. ........ E. Deplanchet.
Echantillons inédits :
E. Deplanchei Reichb. f. — sans localité (Vieillard 3294, Pan- cher 390), Ferme modèle (Balansa 739), Mt Mou (Cribs 1286), Ounia (Vieillard 1349) ; ——
E. valida Reichb. f. — Partie supérieure du Mt Koghi (Balansa 743), Canala (Deplanche in Vieillard 1298), Balade (Vieillard
1297).
50. CERATOSTYLIS
Ce genre est représenté en Nouvelle-Calédonie par le C. mi- crantha. Schltr.
Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Pancher 664), . Mt Koghi (Brousmiche 434), Balade (Vieillard 1330).
XIII. OPHRYDINÉES.
T seul genre ` Eperon présent, pétales égalant les sépales, 2 ap- pendices au bas de l'anthète: ee ui ess 51. HABENARIA.
51. HABENARIA
Les Ophrydinées ne sont représentées que par la tribu des Habénariées ne comprenant en Nouvelle-Calédonie que 2 espéces d'Habenaria :
A. Labelle à lobe médian ovale-triangulaire, les latéraux linéaires, oaglet portant une corne dressée, éperon cylindrique, renflé au sommet, 2 fois plus court que l'ovaire, fleurs vertes H. ngoyensis
i B. Labelle à lobe médian linéaire, les latéraux presque filiformes, onglet sans corne, éperon filiforme un peu plus long que : Fovaire, fleurs blabches..5..1. sore e iee: H. insularis.
Echantillon inédit : H. ngoyensis Schltr. — sans localité (Pancher 645), Canala (Vieillard 1322).
HYMÉNOPHYLLACÉES NOUVELLES OU LITIGIEUSES DE MADAGASCAR
par Mme TARDIEU-BLOT.
La flore malgache comprend 24 Trichomanes et 21 Hymeno- phyllum, dont trois espèces nouvelles que nous décrivons ici. Nous essayerons ensuite d’éclaircir quelques obscurités de no- menclature concernant Trichomanes parvulum et T. Lepervan- chez.
HYMENOPHYLLUM NOUVEAUX.
Il s'agit des H. Perrieri, H. ivohibense, H. Viguieri. H. Perrieri Tardieu n. sp.
Rhizoma repens, filiforme, subnudum. Petiolus 1-2 cm. longus, cum rachi pilis rufis dense onustus, superne anguste alatus vel haud alatus. La- mina olivacea, late deltoidea, 1-1,5 cm. longa, 1,5 lata, flabellatim lobata, segmentis ultimis linearibus, obtusis, crispis, rachibus costisque crispato- alatis. Sori magni, haud immersi, quam lobos non latiores, indusiis ovatis, acutis, crenulatis.
CENTRE : Mont Tsaratanana, Perrier 15.606 (type im Herb. Mus. Paris) ; Massif du Manongarivo, Perrier 7752 ; forét d'Ana- lamazoatra, Perrier 7540 ; Ankaizina, Perrier 7751.
Espèce voisine de H. Humberti et H. sibthorpioides.
Difière de H. Humberti par ses frondes presque flabelliformes, son indusie nettement laciniée, et de H. sibthorpioides par sa fronde de plus grande taille, crispée, moins réguliérement di- chotome, plus épaisse, son rachis et son pétiole hirsutes. Se dis- tingue de l’H. tenellum, qui possède aussi une indusie dentée, par la forme de son limbe, flabelliforme et non ovale-lancéolé.
H. ivohibense Tardieu n. sp.
Rhizoma filiforme, repens, pilis brunneis sparse vestitum. Petiolus 4-6 cm» longus, pilis rufis, stellatis, sessilibus onustus superne alatus. Lamina late deltoidea, 8-10 cm. longa, 5 lata, tripinnatifida ; pinnis 5-8 jugis, al-
Te Pone
ternis, breviter petiolulatis, lanceolatis, basilaribus maximis, 3 cm. lon- gis, 1 latis, inter se 1 cm. distantibus, obliquis, in 5-7 pinnulis partitis ; pinnulis oblongis, in segmentis 3-5, brevibus, linearibus, obtusis, pla- nis, ciliatis, partitis. Rachis alatus. Margines costae, nervique pilos al- bidos, stellatos, sessiles, ferentes. Color olivaceo-fusca. Soriinlobis supe- rioribus numerosi, haud immersi, indusiis ultra medium divisis, valvis ovatis, longioribus quam latioribus, hirsutis ; receptaculo incluso.
CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 bis, type in Herb. Mus. Paris). i
Voisin de H. hygrometricum, mais en diffère par son pétiole portant de nombreux poils étoilés, ailé dans la partie supérieure, par sa fronde plus deltoïde, moins divisée, à extrémité assez brusquement rétrécie et seule fructifère, par son rachis largement ailé, par son indusie ovale, allongée, beaucoup plus longue que
large. H. Viguieri Tardieu, n. sp.
Rhizoma repens, filiforme, pilis rufis sparse vestitum. Petiolus filifor- mis, 0,5-1 cm. longus, pilis rufis, stellatis, pedunculatis onustus, usque ad medium vel fere ad basim alatus. Limbus in ambitu lanceolatus, 2-3 cm. longus, 0,5-1 latus, bipinnatifidus. Pinnae 4-6 jugae, obliquae, inter se non remotae, 0, 5-1 cm. longae, lanceolatae, infimisin 2-3 lobis partitis, su” premis integris. Lobi ultimi lineares, rotundati, plani, marginibus ciliatis. Petioluli rachisque ample undulato-alatis. Nervi marginesque pilis stella- tis, pedunculatis vestitis. Sori apices segmentorum solum occupantes, in- dusiis ultra medium bilobis, longioribus quam latioribus, integris, ciliatis ; receptaculp incluso.
CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 ; (type in Herb. Mus. Paris).
EST : Andovoranto, district de Moramanga, Viguier et Humbert 1125.
Voisin de l'A. ciliatum (surtout de la petite forme appelée par Desvaux H. Boryanum), il en diffère cependant par sa toute petite taille, sa fronde plus linéaire (à contour un peu analogue à celui de DH. Pooli), ses pennes paucilobées, les pennes inférieures divi- sées au plus en 3 lobes, souvent entières, les pennes supérieures simples. \ |
TRICHOMANES DOUTEUX :
T. parvulum Poir. Les espèces de Madagascar, ou des îles voi- sines, si fréquemment endémiques, ont trés souvent été mal interprétées par les auteurs qui semblent ignorer les types. C'est le cas du T. parvulum.
Il y a déjà une première erreur sur la localité d'origine: Poiret | dit : « récolté à Madagascar », or, l'échantillon de l'Herbier de É Jussieu, qui porte de la main de Jussieu « donné par Du Petit Thouars », provient de l'Ile de France. Le type, dans l'herbier Du Petit-Thouars, actuellement au Muséum d'Histoire naturelle, E ne porte aucune localité (1), de plus il est stérile. Il est donc 1 difficile de savoir s'il s'agit d'un Trichomanes ou d'un Hymeno- phyllum. Il en est encore ainsi, d’après Christensen (2), pour l'échantillon conservé dans l'Herbier de Willdenow sous le n? 20.204, fol. 2, et considéré par Kühn comme un cotype de T. parvulum.
D'autre part, l'Herbier du Muséum contient la plante envoyée par Bory à Willdenow et décrite par celui-ci sous le nom de Tri- chomanes sibthorpioides. Ele provient aussi de l'Ile de France et est exactement semblable au type stérile de T. parvulum. Elle posséde une indusie bilabiée, allongée, dentée ; parfois, mais rarement, la columelle est légèrement saillante, cependant il s'agit bien enréalité d'un Hymenophyllum. Surtous leséchantillons anciens il est écrit : T. parvulum — T. sibthorpioides (en réalité Hymenophyllum), ettous ceux que nous connaissons appartiennent à cet H. sibthorpioides. Devant l'incertitude où nous sommes à propos du T. parvulum nous appellerons donc H. sibthorpioides toutes les espéces malgaches (3).
(1) VAN DEN Bosh a rajoutéde sa main surce type« T. Thouarsianum ».
(2) CHRISTENSEN : The Pteridophyta of Madagascar, 1932.
(3) La figure donnée par COPELAND dans son bel ouvrage surles 7 icho- manes (Phil. Journ. Sc., 81, 1933, pl. 5), n'est certainement pas cette es- pèce. Au contraire, la planche 8 du même ouvrage nous donne bien l’as- pect du T sibthorpioides de Madagascar. Nous nous rangeons à l'avis. de CHRISTENSEN qui pense que les plantes asiatiques appelées T. parvu lum doivent se rapporter au T. saxifragoides Pr ;
T. Lepervanchei.
| Le T. Lepervanchei est une espéce dont on a nié l'individualité.
| Voisine, comme aspect, de l’H. sibthorpioides, elle est cependant
H . nettement un Trichomanes ` ses sores possèdent une indusie enfoncée, campanuliforme à ouverture très dilatée, entière.
Éditions du Muséum national d'histoire naturelle -
Archives du Muséum ons] TH naturelle ume e : 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire E E == (Un vol. par an, 300 fr.) - SS S Bulletin du Muséum national d'H istoire naturelle d commencé en 1895). A (Un vol. par an, 80 fr.) - S Mémoires du Muséum national d'Histoire atreta- E série. (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr. de Index Seminum in Horiis Musaei parisiensis. collectorum. (Laboratoire > de culture ; paraît depuis 1822; échange.) ` E ^ Nolulae. Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire dé Pha- nérogamie ; parait Lm IY abonnement au Morus France oe 60 fr; Etrunger JOIE SE ee m — Revue française d'Entomologie. HR M. le Dr R Jeannel, Jabo = ratoire d'Entomologie ; paraît depuis: 1934 ; -abonnemes annue ==". Frénee, 65 fr. ; Etranger, O0 fr.) — — 7 ne Revue de Botanique appliquée et- d'Agricullaye- zwei, {Directeur - M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomíe Ge ee Ee — 1921 ; abonnement pour Ia France, 130 fr.) - = an = Le es (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Tam ima toire de Cryptogamie ; pue depuis EE? ; abonnement : France = 150 fr. ; Etranger, 200fr). — — - | S Revue Bryologique el Lichénologique.- (Directeur M P. Allorge labo- . ratoire de Cryptogamie ; Ge depuis 1874 so BOTE Etranger, 80 fr) € de Dur (ancienne | en “(Dir s
: Te à Dinard. {Directeur M. A. : Gruvel, sie a maritime” d : à Sa paraît depuis 1928
SOMMAIRE
des Fascicuzes 1 et 2, Tome X
Fasc. 1.
np PERRIER DE LA BarurE. — Révision des Ochnacées de la région SC malgache, mo P Jover. — Aux confins des Rubiacées et des Loganiacées, p. 39. Mme S. JovEr-Asr. — Quelques ressemblances et différences anato-
miques entre Astiella P. J. et trois genres voisins, p. 53.
eee E - MEE pour la flore dela Nouvelle- Calédonie. s LXVI. Clefs de détermination des Orchidacées, p. 57. e
` Mme TanprEC-Bror. — — na nouvelles ou litigieus s cde Madagascar, P- 90. |
- PRINCIPALES PUBLICATIONS ; DU LABORATOIRE DE PHANSROGAMIE.-
Flore b dénérale- ds E Indochine, publiée sous la directi ER H. Lecomte (1907- -1931) ; H. LECOMTE et H. Humserr ( 1931- E Houserr ` SE ue Rédacteur principal :
paraître tonie VE, fasc. 8 : (Fougères), pa ar Mme Tan- Bror et C. CHRISTENSEN. 144 p., 19 fig.; Së TR re est en vente à la Librairie Masson; le Supplément, au A histoire. Rene ss BRIT 57,
? sii Geet: publiée == S a M = See Ge
MUSÉCM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELL
. Foxpées zx 1909 ean Aen, Fixer sr H .. PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE
E Notulae- mate: sont réservées en principe aux SC D z = travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au ` GE —— — moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum n8- —— — tional d'Histoire naturelle. ` SE SS Elles paraissent sans périodicité r silii, p par fascicules d'une SS E E de pages en a SEN
SE - Les articles destinés aux Notulae Syétémisticae doivent être — . SC Sieg. correctement dactylographiés avec double interligne ou - très lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- — ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°).
— Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec — — - ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- — gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs: — articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur. demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés 5 et: remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le RSR = sont comptés | en supplément. m Les demandes d'échange ou “souscriptions (France: 65 francs par E E olume de 4 fascicules ` étranger : 90 E doivent. étre de
1 a CE au SERRES H. HUMBERT. SS S
les et SS de plantes Phanérogames. Së
inaire. descrip SZ et synongmique “des genres r l pues ere de même aptent, c -~ La première partie de ce complément, déjà parue, pm 1: MEE tableau € des SIS 29 les descriptions détaillées
NOTULAE SYSTEMATICAE
Tome X, rascicuLE 3 (Mars 1942)
z
CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE MADAGASCAR ET DES COMORES
(Fascicule 3)
par H. HUMBERT (1)
51. Psiadia leucophylla (Bak.) Humb. subsp. cacuminum subsp. nov.
A typo (subsp. typica Humb. nom nov.) differt ramis annotinis tomento minute hirto vestitis, pagina superiore foliorum scabra, pilis simplicibus hirtis, minutis, basi incrassatis, dense tecta (in subsp. typica rami tomento araneoso caduco praediti, pagina superiore foliorum eodem tomento mox caduco munita, dein glaberrima vel vestigiis sparsis tomenti araneosi praedita), pagina inferiore foliorum tomento laxiusculo pilis hirtis vel subhirtis secus nervos plus minusve intermixto.
L'aire de cette sous-espèce est incluse dans la moitié méri- dionale de celle de la sous-espèce typica ; il s'agit en somme d'une Tace altitudinale liée aux conditions de milieu offertes par les Stations rocheuses (rochers siliceux) découvertes, à altitude élevée (Centre, Sud-Est) : massif de l'Andringitra, vallées de la Riambava et de l'Antsifotra, ravins, berges rocailleuses des ruisseaux, 2.000- 2.500 m. alt. (Humbert 3868, nov.-déc. 1924); pic d'Ivohibe, dans la végétation éricoide vierge aux abords du sommet, vers 2.000 m. alt. et resemé dans les savoka avoisinants, à plus faible alti- tude, 1.500-2.000 m. (Humbert 3270, 3271, nov. 1924) ; massif du Kalambatitra, sommets de l'Analatsitendrika, 1.800-1.850 m. alt. (Humbert 11.995, nov. 1933) et du Beanjavidy, 1.700-1.730 m. alt. (Humbert 12.044, nov. 1933) ; massif du Beampingaratra, sommet de Bekoho, 1.500 m. alt. (Hwmbert 6448, nov. 1928) ;
(1) Cf. Fasc. 1, in Not. Syst., VIII, 1 (avril 1939). — Fasc. 2, ibid., IX, 3 (avril 1941). `
NOT. SYS. ` 7
90 —
massif de l'Andohahela, végétation éricoide du sommet, 1.800- 1.975 m. alt. (Humbert 13.631, janv. 1934).
La sous-espèce typica et la sous-espèce cacuminum offrent ` des variations parallèles, assez accentuées, quant aux dimensions et à la forme des feuilles ; les spécimens du sommet de l'Andoha- helo (Humbert 6212 et 13631) en particulier correspondent à des formes microphylles (limbe atteignant au plus 4 cm. de long sur ` 1,3-1,8 de large, briévement cunéiforme à la base, profondément serrulé), fort différentes à première vue de ceux de l'Analatsi- ` tendrika (Humbert 11995) qui représentent au contraire une forme relativement macrophylle (limbe atteignant 15 cm. de long, 4-5 cm. de large, longuemnt cunéiforme à la base, à dents à peine marquées).
52. Psiadia tanala (1) sp. nov.
Frutex vamosus (2-3 m. altus) ; rami annotini elongati, validi (ca. 4 mm. diam.), leviter flexuosi, sulcati, tomento araneoso albo, adpressissimo, sparse tecti ; internodia longa (3-4 cm.). Folia alterna, membranacea, mollia sed persistentia, ampla (suprema sensim diminuta), limbo plano lanceo- lato (10-15 cm. longo, 2,5-3,5 cm. lato) maximam latitudinem ad tertiam ` partem praebente, ad apicem longe provectum, .acuvissimum, mucronula- tum sensim attenuato, ad basim cuneato, marginibus praeter partem. infe- viorem tenuiter et laxe serrato, dentibus (6-15 utroque latere) parum pro- fundis (4-8 mm. longis, 1 mm. altis), mucronulatis, laxe serrulato, disco- lore, supra obscure viridi, glabro, tenuissime punctato, subtus tomento ad- pressissimo chartaceo, albo, persistenter vestito, nervo medio et nervis ` secundariis obliquis, arcuato-adscendentibus, 6-12 jugis, anastomosatis, in sicco pagina superiore tenuiter impressis, pagina inferiore prominen- ` tibus, reticulo tertiario densissimo pagina superiore conspicuo, petiolo brevi (8-12 mm. longo), decurrentia limbi anguste alato, basi paulo dila- tato. Capitula parva (ca. 5 mm. longa et lata), numerosa, in corymbos compositos terminales et ex axillis supremis oriundos, longe pedunculatos, folia suprema swperantes, disposita, pedunculis propriis araneosis longi- tudinem capitulorum circiter aequantibus. Znvolucri campanulati brac- leae sensim imbricatae, parum diversae, induratae, stramineae, margini- bus scariosis fimbriato-ciliolatae, lineolam mediam pallide fuscam, si- perne leviter dilatatam, saepe parum distinctam, praebentes, exteriores parvae, lanceolatae, subacutae, laxe tomentosae, ceterae oblongae (1-14. latae), apice votundatae, mox glabrae. Receptaculum areolatum, angus- - tum (acheniis delapsis 1-1,3 mm. diam.). Flores lutei ; florum Q corollae
(1) Tanala, nom de peuplade.
anguste tubulosae, vix papillosae, apice 3-5 dentatae, nonnunquam paulo fissae sed ligula haud distincta ; florum 9 corollae vix nevix lineolatae. Achaenia compressa ca. 6-costata, pilis albidis adpressis inter costas ` e basi laxe praedita; pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), denticulatae, basi in annulum coherentes.
Sur les confins des domaines central et oriental, dans le pays tanala, aux lisiéres des forêts : haute vallée de l'Tantara (bassin du Manampatra) vers 800 m. alt. (Humbert 3436, 16-17 nov. 1924) ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana) (De- cary 5524, 3 oct. 1926).
Cette belle espéce, ornementale par son feuillage élégant dis- colore, et ses capitules d'un beau jaune d'or pâle, est voisine de P. leucophylla (Bak.) Humb. ; elle s'en distingue par les carac- téres foliaires : limbe à texture épaisse, coriace, plus court, plus large par rapport à sa longueur, obtus, à tomentum gris cendre, chez ce dernier, le port beaucoup plus élancé, etc.
53. Psiadia salviaefolia Dak. subsp. mandrarensis subsp. nov.
A P. salviaefolia (subsp. typica Humb. nom. nov.) differt foliis pro rata amplis limbo ca. duplo (nec quadruplo vel quintuplo) longiore quam latiore (5-8 cm. longo, 2,5-4 cm. lato), ad apicem et ad basim anguste cuneatam abruptius attenuato, fomento laxiusculo, pilis hirtis in pagina inferiore papillis (in subsp. typica nullis) apice glanduliferis intermixtis, reticulo tertiario laxiusculo, petiolo duplo longiore (12-15 mm. longo).
Pentes occidentales du domaine du Centre, à son extrémité méridionale : versant S W du mont Morahariva, au lieu dit Marc- vato, rive droite de la vallée de la Manambolo, affluent du Man- drare ` rocailles gneissiques, dans des restes de forêt basse sclé- rophylle, vers 1.000-1.400 m. alt. ; arbuste à fleurs jaunes (Hum- beri 13223, déc. 1933).
Les feuilles sont membraneuses et non ou à peine coriaces, mais persistantes.
L'aire de P. salviaefolia Bak. sien. typica Humb. s'étend plus au Nord (Ankaratra, Vakinankaratra, Betsileo), dans la partie centrale du méme domaine.
54. Psiadia flavocinerea sp. nov.
— 98 —
Feier ramosus 10-20 dcm. altus; rami annotini leviter sulcati, fusci, in juventa tomento flavocinereo, densissimo, adpressissimo, pilis minimis cris- pis, intricatis, composito, haud glandulifero, sicut inflorescentiae ramusculi et folia juvenilia vestiti ` internodia brevia vel elongata (3-35 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano elliptico-lanceolato (25-100 mm. longo, 5-22 mm. lato), maximam latitudinem in mediam partem praebente, ad apicem acutum, mucronulatum, et ad basim anguste cuneatam sensim attenuato, marginibus praeter partem inferiorem dentibus obliquis acutis, mucronulatis, 6-12 utroque latere serrato, tomenti mox caduci reliquia sparsa, adpressa, subpulverulenta utraque pagina prae- dito, nervo medio supra in sicco valde impresso, subtus valde prominente, nervis secundariis 6-10-jugis, obliquis, saepius parum conspicuis, inter se anastomosatis, reticulo tertiario obsoleto, petiolo brevi (3-8 mm. longo). supra canaliculato, decurrentia ima basi leviter amplectente. Capitula parva (ca. 4 mm. longa, 5 mm. lata), in corymbos terminales parvos, bre- viter pedunculatos, foliis supremis swperatos disposita, pedunculis pro- priis adpresse tomentosis longitudinem capitulorum vix nevix aequanti- bus. Involucri hemisphaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, margi- nibus late scariosae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes latae lanceolatae, acutae, tomento crispo minutissimo dorso ornatae, mediae. et interiores oblongae, obtusiusculae, apice saepius minute erosae, ceterum ab exterioribus parum diversae, lineolam mediam, unicam, fusco-viridem, superne late spathulato-dilatatam, nonnunquam dilutam et parum dis- tinctam, praebentes. Receptaculum areolatum (achaeniis delapsis 1,5- 3 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae, haud lineolatae ; florum E ligula ovata, parva (vix 1 mm. longa), dimidiam longitudinem tubi vix - superans. Achaenia (ca. x mm. 3 longa), parum compressa, 8-ro costata, ` pilis minutis, albidis, nitidis, erectis, inter costas in partem superiorem ` laxe hirta ; pappi setae filiformes (2 mm. longae), denticulatae, basi in annulum Salé coherentes.
-
Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie mé: ridionale, sur rocailles siliceuses, habituellement entre 800 et. 1.400 m. alt. ; descend jusque vers 300 m. alt. au pied des mon tagnes formant les confins orientaux de l'Androy ` vallée d’Ihosy (bassin du Mangoky), 800-r.000 m. alt. (Humbert 3013, oct 1924) ; mont Morahariva au-dessus d’Isomono, près du confluent ; de la Sakamalio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.100- - 1.200 m. alt. (Humbert 13150, déc. 1933) ; près de Bevilany, entre Ambovombe et Fort-Dauphin, vers 300 m. alt. (Humbert et C. F. Swingle 5675, sept. 1928).
La plante du mont Morahariva est relativement microphylle, Je limbe ne dépassant pas 35 mm. de long sur 9 de large ; celle de -
Bevilany, au contraire, se présente sous une forme robuste à ra- meaux effilés, à entrenœuds allongés, le limbe des feuilles les plus grandes atteienant 80 mm. sur 20, différences en rapport avec les conditions stationnelles.
P. flavocinerea est voisin de P. salviaefolia Bak. ; chez celui-ci l'indument, persistant, est formé de petits poils raides, blan- chátres, hérissés, épaissis à la base puis graduellement effilés ; les akénes sont glabres et trés finement papilleux-scabres ; en outre la nervation est plus distincte, en particulier quant au réseau tertiaire, trés dense et habituellement trés net in sicco à la face inférieure des feuilles.
55. Psiadia Decaryi sp. nov.
Frutex ramosus (12-20 dcm. altus) ; rami annotini graciles (ca. 1 mm. diam.), sulcati, fusci, in juventa pilis simplicibus minutissimis, albidis, lecti, vel mox glabrescentes ; internodia brevia (3-10 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano lanceolato (25-80 mm. lon- 80, 8-20 mm. lato), maximam latitudinem saepius ad tertiam partem in- feriorem longitudinis praebente, ad apicem provectum acutissimum, et ad basim cuneatam longe attenuato, marginibus praeler partem inferiorem dentibus obliquis, acutissimis, mucronulatis, saepius 6-9 utroque latere, serrato, pilis minutis simplicibus, basi plus minusve incrassatis, albidis, utraque pagina, vel tantum secus margines et nervos, tecto, nonnunquam mox glabrescente, haud glandulifero, nervis in sicco pagina superiore im- pressis, pagina inferiore prominentibus, secundariis parum numerosis (3-5 utroque latere) inaequaliter et valde obliquis, inter se et reticulo ter- tiario laxo anastomosatis, petiolo brevi (3-10 mm. longo) parum distinc- to, decurrentia limbi anguste alato, ima basi leviter amplectente. Capitula Parva (ca. 4 mm. longa, 4-5 mm. lata) in corymbos terminales parvos, oligocephalos, folia suprema vix nevix superantes, disposita, pedunculis Propriis plus minusve hispidulis capitulorum longitudinem circiter ae- quantibus. Involucri hemispherici bracteae minutae a basi sensim atte- nuatae, subaequilongae (ca. 3 mm. longae, 0,6 mm. latae) marginibus an- guste scariosae, lineolas juscas saepius 3, saepe dilutas vel interruptas, eX bracteis exterioribus ad interiores magis conspicuas praebentes, exte- riores et mediae anguste acutae, herbaceae, exterius hispidulae, ciliolatae, saepe minutissime fimbriatae, interiores obtusiusculae parum induratae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis 1,5-2 mm. diam.) areolatum, areolarum septa nonnunquam denticulata in fimbrillas acutas breves Provecta. Flores lutei ; corollae 9 lineolis fuscis plusminusve interruptis saepius ormatae, tubo laxe piloso, ligula elliptica apice saepe minute 2-3 dentata longitudinem tubi circiter aequante vel paulo breviore (ca. 1 mm. longa) ; corollae 9 lineolis fuscis in tubo vix piloso commissuralibus, in
ł `
-— FOO =
dentibus glabris marginalibus, ornatae. Achaenia (ca. 1,8 mm. longa) com- E
pressa, costata, pilis albidis adpressis omnino vestita ` pappi setae fili- formes (2 mm. longae) minutissime denticulatae, basi in annulum fragi- lem coherentes.
Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie méridionale, depuis le Sud du Betsileo jusqu'au bassin du Man- drare, y compris les sommets des petites montagnes du moyen Mandrare aux environs de Tsivory, sur les rocailles siliceuses découvertes, de 800 à 1.400 m. alt. : chaîne de l'Ambinda à UW d'Ivohibe, 1.200-1.400 m. alt. (Decary 5.474, sept. 1926) ; ver- sant W du mont Vohipolaka au N. de Betroka, vers 1.100 m. alt. (Humbert 11.672, nov. 1933) ; versant W du massif du Ka- lambatitra au S. E. de Betroka, vers 1.400 m. alt. (Humbert 11.743, nov. 1933) ; sommet du mont Vohibaria prés d'Anada- bolava (moyen Mandrare), vers 800 m. alt. (Humbert 12.606, déc. 1933) ; sommet du mont Amboahangy prés Esira (haut Mandrare), vers 1.150 m. alt. (Humbert 6.839, nov. 1928) ` mont Morahariva au-dessus d'Isomono, prés du confluent de la Saka- malio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.000-1.100 m. alt. (Humbert 13.155 et 13.155 bis, déc. 1933) ; vallée de la Vavara, affluent de la Sakamalio, vers 1.200 m. alt. (Humbert 6.583, nov. 1928).
Cette espéce fait partie de la végétation basse sclérophylle à Chlaenacées qui a été à peu prés totalement détruite dans ce secteur par les feux de brousse. Elle subsiste cà et là sur les par- ties rocailleuses épargnées par les incendies, auxquels elle ne résiste pas. C'est un arbuste à feuillage persistant, mais ses feuilles sont ténues, minces, à peine coriaces. La pilosité varie en densité et caducité de telle facon qu'il est difficile de distinguer, comme on serait tenté de le faire en présence des cas extrêmes, une va- riété à feuilles finement hispides sur les deux faces (Decary, 5.474, Humbert 11.743, 6839, 13.155, 6.583 et une variété glabres- cente (Humbert 11.672) ; dans Humbert 12.606 les feuilles sont glabrescentes à la face supérieure et hispides à la fois sur les nervures et entre les nervures à la face supérieure) ` dans Hum- bert 13.155 bis elles sont faiblement hispides sur les deux faces.
LOUE
A part ces variations l’indument offre quant à la structure des poils, plus ou moins abondants mais toujours présents sur les parties jeunes, des caractères constants : il est composé de petits poils simples pluricellulaires épaissis-indurés à la base, puis effilés ; il ne comporte pas de glandes et les parties vertes ne sont jamais visqueuses. La nervation offre une paire de nervures secondaires plus longues et un peu plus fortes que les autres, se détachant vers le 1/5 inférieur de la longueur du limbe qui tend ainsi vers le type trinervé.
Cette espéce bien distincte est à placer au voisinage de P. agatheoides (Cass.) Humb. et de P. salviaefolia Bak.
De P. agatheoides (Cass.) Humb. elle se distingue aisément par l'aspect général. Celui-ci est un arbuste plus puissant à feuilles plus grandes, plus larges, de texture à la fois plus épaisse et plus molle, à nervures secondaires plus nombreuses (5-8 de chaque côté) sensiblement égales et se séparant de la nervure principale Sous un angle bien plus ouvert (environ 459), à capitules moitié plus gros (environ 8 mm. diam.), à bractées involucrales externes seules aigués, les moyennes et les internes étant trés obtuses, largement scarieuses, non linéolées, à ligules des fleurs 9 plus apparentes, subrayonnantes.
De P. salviaejolia elle se distingue aussi à première vue par l'aspect général. Chez celui-ci les feuilles, de texture plus épaisse, sont à peu près également atténuées vers les deux extrémités, à dents marginales et à nervures secondaires à peu prés deux fois plus nombreuses, ces derniéres étant sensiblement égales entre elles et se détachant de la nervure principale sous un angle plus ouvert ; les bractées involucrales différent notablement, étant beaucoup plus indurées, largement scarieuses sur les bords, pour- . Vues d'une seulelinéole médiane trés élargie spatulée dans le haut, les moyennes et les internes obtuses ` l'akéne est glabre, trés finement scabre * :
56. Psiadia quartziticola sp. nov.
Fruticulus (3-6 dcm. altus) parum ramosus ; rami erecti, rigiduli, erg sulcati, bilis albidis minutis sed validis, e basi incrassata ad apicem te-
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nuissimum attenuatis, hirtis, haud glanduliferis, sicut folia in utraque pagina, inflorescentiae ramuli et involucri bracteae exteriores omnino ves- titi ; internodia brevia (4-10 mm. longa). Folia alterna, subcoriacea, pro vata crassa, rigidula, persistentia, parva, limbo plano ovato-lanceolato (12- 15 mm. longo, 6-9 mm. lato), ad apicem acutum calloso-mucronatum, et ad basim cuneatam attenuato, marginibus praeter partem inferiorem
dentibus obliquis acutis calloso-mucronatis 3-5 utroque lateve sevrato, indu- ~ mento hirto-adpresso, omnino tecto, nervo medio et nervis lateralibus prae- cipuis obliquis 3-4-jugis solis distinctis, in sicco supra paulum impressis, subtus prominentibus, petiolo brevi (2-5 mm. longo) decurrentia limbi anguste alato, hirto, basi parum amplectente. Capitula parva (ca. 4. mm. longa, 5 mm. lata), i» corymbos terminales parvos, oligocephalos, breviter pedunculatos, folia suprema vix superantes, disposita, pedunculis propriis hirtis longitudinem capitulorum haud attingentibus. Involucri hemis- phaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, marginibus late scariosae, obtusae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes, dorso hir- tulae, mediae pilis adpressis nonnullis praeditae, interiores glabrae, parum diversae, lineolam mediam unicam fuscam superne spathulato-dilatatam braebentes. Receptaculum scrobiculatum, vix areolatum (achaeniis delap- sis 1,5 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae vel vix papillosae ; flo- rum © ligula oblonga, parva, dimidiam longitudinem tubi paulo superans (ca. 0,7 mm. longa), vix nevix lineolata ; florum 9 corollae lineolis fuscis in tubo commissuralibus, in dentibus marginalibus, ornatae. Achaemia (immatura : ca. 1 mm, longa ?) compressa, ca. 8-costata, pilis albidis adpressis e basi praedita ` pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), den- ticulatae, basi in annulum coherentes.
Partie centrale du domaine du Centre, aux environs d'Am- batofinandrahana ` quartzites ; 1.600-1.800 m. alt. (Decary 1.153 21 fév. 1938).
Cette espèce se distingue à première vue par sa petite taille, — ses feuilles réduites à dents indurées subspinescentes, et son indument grisâtre, dense, finement hérissé ; elle se place au voisi- nage de P. salviaefolia dont elle diffère, outre le port, par la forme des feuilles dont la largeur maxima se situe vers le 1/3 inférieur et non à mi-longueur, par les akénes hérissés, etc. ; elle diffère de P. Decaryi également par le port, par les feuilles épaissies et rigides, par l'involucre (à bractées subégales, peu indurées, aigués, sauf les plus internes, la plupart trilinéolées dans P. Decaryi). Elle parait propre aux quartzites du Betsileo qui sont riches en espéces endémiques à aire trés restreinte.
57. Psiadia nigrescens Humb. subsp. ciliata subsp. nov.
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A typo differt ramis annotinis et inflorescentiae ramulis pilis albidis tenuibus, mollibus, simplicibus, haud glanduliferis (ca. 1 mm. longis), sparse praeditis ` foliis secus margines pilis similibus sed brevioribus, ads- cendentibus, ciliolatis, pagina inferiore secus nervum medium et nonnun-
quam secus nervos secundarios iisdem pilis saepae praeditis ; pagina superiore secus nervum medium pilis minimis fuscis papillosis saepius munitis (in subsp. typica Humb. nom nov., rami, ramuli et folia glaber- rima).
Secteur Nord du domaine de l'Ouest, sur le calcaire : montagne des Francais prés Diégo-Suarez (Perrier de la Bâthie 16.214, mai 1924) ; plateaux calcaires de l'Analamera, lieux rocailleux, vers 400 m. alt. (Humbert 19.166, 19.221, janv. 1938) ; plateaux calcaires de l'Ankarana, à l'est d'Ambondrofe, vers 300 m. alt. (Humbert 18.973, janv. 1938).
Cette sous-espéce parait propre aux stations rocailleuses cal- caires des territoires à saison séche accusée de la partie Nord de l'ile.
58. P. nigrescens Humb. subsp. latifolia Humb.
À typo differt caulibus sarmentosis, scandentibus ; foliis ca. duplo latio- ribus.
Extrémité Nord du domaine de l'Ouest : dunes littorales, Vohémar (Perrier de la Báthie 3.152, juillet 1913) ; pourtour de la montagne d'Ambre, sur basalte, vers 500 m. alt. (Perrier de la Báthie 17.670, sept. 1926). Sans localité : Baron 6.542.
Le P. nigrescens typique et sa subsp. ciliata sont des arbustes dressés hauts de 8 à 20 dcm. ; les rameaux sont souples, un peu flexueux ; l'échantillon de Perrier 16.214, appartenant à la subsp. ciliata, a « de trés nombreuses tiges faibles, presque grimpantes », formant passage, quant au port, vers la subsp. latifolia. Entre les spécimens de la subsp. ciliata à port nettement arbustif, à feuilles étroites et à indument hérissé et les spécimens de la subsp. latijolia, lianoides et trés glabres, les différences sont grandes à première vue mais l'examen d'un matériel varié amène à les Srouper spécifiquement. :
59. Psiadia inaequidentata sp. nov.
Frutex ramosus (10-20 dcm. altus), glaberrimus ; rami annotini flexuosi, erecti, laeves, tenuiter sulcati, plus minusve pruinosi, saepius colore vinosa abluti ; internodia sat elongata (1-2 cm. longa), Folia alterna, membra- nacea, persistentia, laevissima, limbo plano oblanceolato (5-12 cm. longo, 1-3 cm. lato), maximam latitudinem ad tertiam partem superiorem lon- gitudinis praebente, im duobus trientibus inferioribus integerrimo, in triente superiore dentibus obliquis falcijormibus aculissimis parum nume- vosis (3-6 utroque latere), inaequalibus, ex infernis minimis ad supremos sensim majores (supremis ca. 5 mm. longis), serrato, apice acutissimo late et longe cuspidato (cuspide 10-20 mm. longa, basi 5-1o mm. lata), ad basim in petiolum brevem (5-10 mm. long.) haud amplectentem sensim attenuato, pagina superiore opace viridi, pagina inferiore pallido, nervo medio sub- tus prominente, nervis secundariis 4-6-jugis obliquis inter se et reticulo tertiario anastomosatis, in vivo translucidis. Capitula mediocra (ca. 5 mm. longa, 7 mm. lata), in corymbos saepius compositos terminales, folia su- prema sensim diminuta paulo superantes, disposita, pedunculis propriis longitudinem capitulorum aequantibus vel paulo superantibus. Jang: lucri hemisphaerici bracteae valde inaequales, exteriores minimae, ceterae sensim imibricatae, pleraeque praesertim mediae trilineolatae, margini- bus late scariosae, obtusae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis ca. 2 mm. diam.) alte areolatum, subfimbrilliferum. Flores lutei ; corollae lineolatae, tubo pilis minimis nonnullis praedito, ligula elliptica parva (1-1,5 mm. longa) dimidiam longitudinem tubi aequante vel paulo supe- rante. Achaenia (immatura) costata, pilis albidis adpressis parum densis
e basi ornata ; pappi setae filiformes (2,5 mm. longae), denticulatae, basi in annulum fragilem coherentes.
Confins des domaines de l'Est et du Centre à